mardi 1 septembre 2009

lundi 6 juillet 2009

Sarkozy, un sous-doué à l'Elysée?

Mais pourquoi tant de haine envers le corps enseignant en général et les chercheurs en particulier ?
Tout simplement parce que Notre Majesté souffre du complexe du cancre parvenu.
Président médiocre, il fut par le passé élève médiocre, bachelier médiocre et étudiant médiocre.
Mais aucune trace de cette médiocrité dans son curriculum vitae. Et pour cause, il l'a customisé.
Officiellement Notre Souverain Eclairé serait titulaire d'une maîtrise de droit privé, d'un certificat d'aptitude à la profession d'avocat, d'un DEA de sciences politiques obtenu avec mention et aurait fait des études à l'Institut d'Etudes politiques de Paris. Waouh !

Mais alors pourquoi est-il aussi nul ? Tout simplement par que la plupart de ces titres universitaires sont faux.
Une enquête menée par Alain Garrigou, professeur de sciences politiques à Nanterre le prouve
http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article219

En parcourant l'annuaire des anciens élèves de Sciences Po, il a pu constater que Sarkozy de Nagy Bosca n'y figure pas, ce qui signifie qu'il n'a pas mené ses études à leur terme et ne peut donc se parer du titre d'ancien élève réservé aux seuls diplômés.
Et son DEA ? Pourquoi n'en trouve-t-on aucune trace dans les archives de Paris X Nanterre ? Tout simplement parce que si le candidat Sarkozy apparaît bien dans le procès verbal de la première session, il est ajourné pour ne pas s'être présenté à l'épreuve écrite terminale et n'avoir pas rendu son mémoire. (voir pièce jointe)
Et son certificat d'aptitude à la profession d'avocat ? Obtenu sur le fil avec la note médiocre de 20 /40
(7/20 à la première épreuve et 13/20 à la seconde)
Mais rappelons aussi, pour compléter le tableau, les notes obtenues au bac par le candidat 18917 en 1973 (Jury 80, lycée Molière) :
7/20 à l'épreuve écrite de français et 12 à l'oral (voilà pourquoi il s'exprime toujours dans un français approximatif), 9/20 en philo, 8/20 en maths (il a néanmoins su s'augmenter de 200 % !), 10/20 en anglais ("magnifical" s'exclama-t-il un jour en présence de la reine d'Angleterre) et 11/20 en économie (on n'est pas sorti de la crise !). Avec 142 points sur 300, le médiocre petit candidat fut recalé et fut obligé
de se présenter au repêchage.

Ne nous étonnons donc plus des propos méprisants qui sortent donc de la bouche de ce vilain petit personnage médiocre et rancunier qui a tant souffert de ne jamais avoir été reconnu à sa juste valeur par ses professeurs.

Publié par LES PROFS DU COLLEGE DE VONNAS (AIN) et copié par le hussard
Publié dans : humeur - Communauté : défendre l'école pour tous

CA n'étonnera personne

mardi 30 juin 2009

rassemblement EVS

Demain rassemblement devant l'agence du pôle emploi 1 bd voltaire à Dijon (près de la place du 30 octobre)
entre 12 h et 12 h30 nous distribuerons des tracts

AVS ! 6 ans après.... un beau gâchis

6 ans après le démarrage du dispositif des AVS, les plus anciens dans ce dispositif vont partir sans possibilité de renouveler leur contrat

Quel gâchis !!!

Gâchis humain : ces personnes investies dans leurs missions ont rendu les services aux enfants handicapées en s’investissement personnellement.
S’investir personnellement étaient leur seule solution pour répondre à l’attente des familles et des enfants qu’elles accompagnaient car l’Etat de son côté ne leur en a jamais donné réellement les moyens : pas ou très peu de formation, temps partiel imposé pour beaucoup, ... promesses de VAE (Valorisation des Acquis par l’Expérience) non tenues dans certaines académies....

Gâchis pour les personnes handicapées : En refusant de renouveler le contrat de ces AVS sur le départ qui ont acquis en 6 ans des compétences , l’Etat devra les remplacer par des nouvelles personnes qui n’ont pas d’expérience pour des fonctions lourdes de conséquence dans la prise en charge des enfants handicapés.

Dès la création du dispositif des AVS, l’Etat a choisi de ne pas pérenniser ni professionnaliser ces métiers pour conduire une réforme à moindre coût. Ces dispositifs - dans la continuité des emplois précaires : emplois CEC, CES, emploi-jeunes et divers contrats aidés -ne relèvent que du traitement du chômage et non pas de la fonction affichée : aide à l’intégration des enfants handicapés.

L’UNAPEDA a dès 2004 défini les grandes lignes d’un métier d’accompagnement des enfants sourds et malentendants qui nécessitent notamment une connaissance des modes de communication en LSF ou LPC (Voir notre article : La fonction d’AVS)

L’UNAPEDA s’associe à l’UNAISSE pour dénoncer le gâchis que représente le non renouvellement des contrats arrivant au bout des 6 ans.

L’UNAPEDA demande :
- que le métier d’accompagnement pour les enfants sourds et malentendants soit considéré comme un vrai métier
- que les moyens consacrés aux SSEFIS (services qui ont fait preuve de la qualité de leur accompagnement) soient renforcés

Vous pouvez lire la lettre de l’UNAISSE aux députés et sénateurs

http://www.unapeda.asso.fr/article.php3?id_article=853

lundi 29 juin 2009

ARTICLE MEDIAPART "Conseil de discipline pour les enseignants désobéisseurs"

Alors que les vacances scolaires approchent, l’éducation nationale solde ses comptes avec ses «désobéisseurs». Au moment même de l’annonce du départ de Xavier Darcos du ministère de l’éducation, deux d’entre eux ont reçu une convocation devant une commission disciplinaire, les 7 et 9 juillet, et un troisième s’est vu interdire l’accès aux médias «pour tout sujet ayant rapport avec [ses] fonctions».



Ils sont presque 3.000 enseignants en France à refuser ouvertement d’appliquer certaines réformes de l’école primaire. Mais, selon l’attitude de leurs inspecteurs, seuls 70 à 80 d’entre eux ont été sanctionnés par des retenues de salaire allant, selon les cas, de dix à trente-six jours. Et parmi eux, les plus médiatisés comme Alain Refalo, auteur en novembre 2008 d’une des premières lettres de désobéissance, sont aussi les plus durement frappés.



Outre la retenue de quatorze jours de salaire et un refus de promotion, cet enseignant de l'école Jules-Ferry de Colomiers, près de Toulouse, est convoqué le 9 juillet dans son académie de Haute-Garonne devant une commission de discipline, composée pour moitié de représentants des syndicats et pour l'autre de ceux de l'administration. Il lui est reproché un refus d'obéir, un manque au devoir de réserve, une invitation à la désobéissance et une attaque publique contre un fonctionnaire de la République. Christian Navarro, de la FSU de Haute-Garonne, y voit la main du ministère lui-même. «Nous sommes à peu près sûrs que le dossier à charge a été concocté par les services juridiques du ministère, avance-t-il. La lecture des charges est assez terrifiante et donne l’impression que l’inspection académique s’est transformée en tribunal militaire mais au final le dossier ne contient pas grand-chose puisque Alain Refalo a fait toutes ses heures de service.» Refusant d’appliquer les deux heures d’aide individualisée, vues comme un «prétexte à la suppression de milliers de poste du RASED [Réseau d'aide spécialisée aux enfants en difficulté]», Alain Refalo anime en effet à la place un atelier de théâtre avec ses élèves de CM1.

samedi 27 juin 2009

L'intersyndicale demande la prolongation des contrats des 30 000 EVS

L'intersyndicale demande la prolongation des contrats des 30 000 EVS
"Il reste 13 jours avant que 30 000 EVS… soient renvoyés au Pôle emploi" écrivent les dirigeants du Snuipp, Se-Unsa, Sgen, CGT Education et de l'Uncevs. Les EVS effectuent des tâches d'accompagnement des élèves handicapés ou de soutien administratif auprès des directeurs d'école primaire.

"Arrivés au terme de leurs contrats, le gouvernement fait fi des expériences qu’ils ont acquises au sein des équipes et auprès des élèves en situation de handicap ; Il organise un turn-over général, s’abstenant ainsi d’offrir des solutions et des perspectives aux 30 000 personnes concernées. Dans le contexte de crise économique et sociale actuelle, la fin du contrat signifie, pour eux, un retour à la case départ, au pôle Emploi, à une plus grande précarité" notent les syndicats. " Nous exigeons une prolongation de leur contrat au delà de juin 2009. Nous exigeons que l’Etat, le ministère du Travail et le ministère de l’Education Nationale respectent leurs engagements en terme d’accompagnement et de formation et donnent à leurs représentants les moyens de les mettre en œuvre".
Lettre intersyndicale
Communiqué Se-Unsa
L'Etat se désintéresse des EVS
Pétitiion : http://jesigne.fr/nonaprecaritedansleducationnationale (6.700 signatures à ce jour)

COMMUNIQUE DE PRESSE COORDINATION NATIONALE ECOLE EN DANGER SUR LA REPRESSION

Conscient de l’importance de la mobilisation des salariés de l’éducation et des parents contre les réformes DARCOS et PECRESSE et inquiet de cette forme de résistance inédite, le gouvernement espère briser la contestation par la répression, multipliant sanctions financières et administratives, pressions et intimidations…

La coordination nationale Ecole en Danger dénonce notamment les procédures disciplinaires qui visent les enseignants désobéisseurs et appelle tous les collectifs mobilisés et, plus largement, tous ceux qui sont conscients de la gravité des attaques portées contre l’école et ceux qui osent la défendre, à soutenir les enseignants sanctionnés et particulièrement :



- Erwan REDON, professeur des écoles à Marseille (13), syndicaliste et militant, qui a exprimé dans une tribune sur Rue 89 les raisons pour lesquelles il est réfractaire aux mesures en cours. Après avoir subi un retrait de salaire de trente-deux jours et un refus d’organisation de classe verte, il est convoqué à Marseille le 7 juillet à 9h devant la commission paritaire siégeant en formation disciplinaire pour « insuffisance professionnelle » et risque le licenciement. La CNEED appelle à signer et faire signer la pétition de soutien et à venir nombreux de chaque département à Marseille le 7 juillet.

Voir le blog du comité de soutien à Erwan : http://www.soutienerwanredon.org



- Alain REFALO, instituteur à Colomiers (31), qui a initié le mouvement de résistance pédagogique par la publication de la lettre à son inspecteur : « En conscience, je refuse d’obéir ». Après avoir subi un retrait de quatorze jours de salaire et un refus de promotion au grand choix pour avoir mis en place un atelier théâtre sur le temps de l’aide personnalisé, il est convoqué à Toulouse le jeudi 9 juillet à 15h devant la commission paritaire siégeant en formation disciplinaire pour « refus d'obéissance, manquement au devoir de réserve, incitation à la désobéissance collective et attaque publique contre un fonctionnaire de l'Education Nationale ». (Les modalités de soutien seront communiquées dès que possible. Voir le blog de résistance pédagogique pour l’avenir de l’école : http://resistancepedagogique.blog4ever.com).



La coordination nationale Ecole en danger invite à mener des actions de solidarité et à dénoncer ces mesures de répression qui ne pourront venir à bout de cette résistance collective pour un service public d’éducation de qualité pour tous.



Porte-parole de la coordination nationale Ecole en Danger :

- Isabelle CAMPANELLA (Lyon) isabelle.campanella@free.fr 04 72 00 84 66

- Bruno EZ-ZAFIR (Villefranche) b.ez-zafir@laposte.net 06 10 59 62 88

- Maïlys LE DEUN (Toulouse) ldmailys@free.fr 06 83 58 11 46

- Hassénia SIRAT (Dijon) sirat.hassenia@hotmail.fr 06 61 41 20 52

mardi 9 juin 2009

Un exemple de lutte parmi d'autres, celui d'un professeur d'école désobéisseur qui va payer de sa personne pour avoir défendu l'Ecole Publique... >

Pour en savoir plus :
http://soutienerwanredon.org/

Erwan Redon, professeur des écoles à l’école des Convalescents (Marseille 1er) fait partie des enseignants désobéisseurs. Ceux-ci ont depuis plusieurs mois déjà, entamé un mouvement de résistance contre la casse organisée du service public d'éducation. Ils refusent de participer à la mise en œuvre des nouveaux programmes inspirés par la vision d'une école rétrograde et utilitariste.

Ils accompagnent leur acte d’une réflexion pédagogique, de dialogues avec les parents d’élèves et de nombreuses propositions pour une école meilleure, tout en assurant la totalité de leur service.
Alors que le mouvement des désobéisseurs s’amplifie nationalement, la répression qui s’ensuit est à géométrie variable selon les académies.
Dans les Bouches du Rhône, la hiérarchie tente depuis des mois de stopper ce mouvement par l’intermédiaire de pressions diverses sur les enseignants (lettres, contrôles de la part des inspecteurs) mais aussi de sanctions .
Certains enseignants se sont ainsi vus bloqués dans leur « avancement », d’autres délester de plusieurs dizaines de jours de salaire sur leur bulletin de paye. C’est le cas d’Erwan Redon qui s’est vu ponctionner de 32 jours de salaire, comme sa collègue d’école également désobéisseuse.
En réponse à cette tentative de briser une action collective, réfléchie et légitime, une caisse de solidarité a été mise en place. Elle a permis de compenser tous les retraits de salaire.

L’inspection Académique a décidé de monter d’un cran dans la répression. Erwan Redon est convoqué le 7 juillet à une commission disciplinaire : il risque le licenciement.

Nous sommes des milliers à condamner la politique gouvernementale et ses nombreuses déclinaisons : hiérarchie omnipotente, programmes scolaires rétrogrades, fichage généralisé des élèves, « politique migratoire » qui enferme puis expulse des familles dont les enfants devraient être dans nos classes.

Nous demandons donc:
- l’arrêt immédiat de la procédure engagée contre Erwan Redon
- La levée des sanctions contre tous les désobéisseurs

ma commune va financer l'école catho de la commune voisine

Et ben voilà, nous finançons les écoles privées, même quand elles ne sont pas dans notre commune

Et on doit encore laisser faire ?

5 Juin 2009
Financement des écoles privées: vers une abrogation de l'article 89 de la loi de 2004

La commission des affaires sociales de l’Assemblée a adopté mercredi dernier une proposition de loi sénatoriale, de jean-Claude Carlé, sénateur UMP de Haute-Savoie, pour tenter de résoudre le problème récurrent du financement des écoles privées accueillant des élèves habitant dans une autre commune que celle de leur école.
Le texte, déjà adopté au Sénat, et qui devrait être examiné par les députés à partir de mardi 9 juin, a été voté dans des termes identiques en commission de l’Assemblée (UMP pour, abstention du PS, GDR contre), laissant prévoir un vote définitif lors de son examen en séance le 15 juin.
Selon cette proposition, une commune où résident des enfants scolarisés dans des écoles privées hors de son territoire devra contribuer au financement de ces écoles dans quatre cas précis:
-1- pas de capacité d’accueil dans la commune;
-2- obligations professionnelles des parents dès lors que lorsque la commune de résidence n'a pas organisé de service de cantine et de garderie.
-3- raisons médicales;
-4- frère ou sœur déjà scolarisés dans une autre commune.
Le financement étant, dans ces cas, «obligatoire», en cas de litige, le préfet devra statuer sur l’application locale de la loi dans un délai de trois mois.
Le ministre a rappelé que la mise en œuvre de l'article, 89 a «rencontré des difficultés» qui ont abouti à l'accord du 16 mai 2006 entre le secrétariat général de l'Enseignement catholique, l'AMF et le ministère de l'Intérieur, repris dans la circulaire n° 07-142 du 27 août 2007. Il estime que la proposition de loi reprenant les termes de cet accord est équilibré

Accéder au dossier législatif, lien ci-dessous.
Liens complémentaires :
http://www.assemblee-nationale.fr/13/rapports/r1705-a0.asp

Vendredi 5 juin 2009 : Darcos débarque à Besançon

Vendredi 5 juin 2009 : Darcos débarque à Besançon


Sources diverses, le 6 juin 2009

Doubs - Besançon
L’affaire est relatée par le site Internet « Ma commune.info ». Une nouvelle fois un vigile zélé, a menacé un journaliste dans l’exercice de ses fonctions. Malheureusement, force et de constater que ce genre d’incidents est devenu monnaie courante.
Correspondant pour plusieurs journaux à Besançon, le journaliste s’est vu refuser l’accès au cycloparc où se trouvait le Ministre de l’Education Nationale. Profitant, de l’éloignement du vigile, le reporter finit par rentrer dans la manifestation mais ce denier est très vite repéré par le vigile, qui le menace : ‘Tu t’en vas sinon je t’en colle une », s’est il empressé de lui dire.
La rédaction du site internet bisontin précise que le Rectorat devait envoyer des excuses écrites dans la soirée au journaliste.
Il n’empêche que ce nouvel incident pose une nouvelle fois le problème de la difficulté pour les médias de travailler en toute liberté et sans se faire agresser lorsqu’un membre du gouvernement se déplace dans la région.
Ce matin d’ailleurs, l’Est Républicain soulignait à juste titre que « sous l’ère Sarkozy, le moindre déplacement ministériel donne droit à un déploiement surréaliste des forces de l’ordre ». Effectivement, une quarantaine de manifestants ont été tenus à l’écart du Ministre Darcos par 140 policiers. Par ailleurs, un jeune lycéen qui voulait tout simplement rejoindre son domicile s’est fait arbitrairement fouiller son cartable. Ce genre d’opération devient intolérable et absurde. Rappelons que ce tout sécuritaire avait déjà exaspéré les habitants d’Ornans, lors de la visite de Nicolas Sarkozy. Certains ornanais avaient dû prouver leur identité pour rentrer chez eux.
Ce genre d'attitude ne risque pas d'apaiser les relations parfois tendues entre la presse et les forces de l'ordre.

Source : http://www.pleinair.net/detail_48_30592-Besancon-Visite-Xavier-Darcos-Un-journaliste-pris-a-partie-par-un-vigile.html

http://www.pleinair.net/detail_48_30574-Besancon-De-nombreux-cars-de-CRS-pour-tenir-a-l-ecart-les-manifestants.html

mercredi 27 mai 2009

sauvons l'école maternelle

Le collectif Sauvons l'Ecole Pour Tous de la vallée de la Bruche (67) lance une pétition contre toute expérimentation des jardins d'éveil dans notre département. En plus de la version papier voici un lien vers sa version électronique.

http://www.mesopinions.com/-Petition-pour-le-boycott-des-jardins-d-eveil--petition-petitions-ee8c43a09b500005c47764ad61557de5.html

jeudi 14 mai 2009

« Vous avez aimé les évaluations de CM2 ? Vous allez adorer celles de CE1 ! »

Voilà ce qu’aurait pu dire le Ministre de l’Education Nationale qui confond une fois encore la détermination dont il se prévaut avec un entêtement bien regrettable. Car aucune leçon n’a été tirée du détestable épisode de janvier dernier qui aura vu, fait historique, l’administration demander aux enseignants de mettre eux-mêmes leurs élèves en échec !

Certes, la communication des résultats en mars 2009, à partir d’éléments très lacunaires (bilans incomplets et au moins 22 % de non remontée) n’a pas participé pour une fois au discours catastrophiste auquel on nous avait habitués. Mais les risques liés à ces nouvelles évaluations demeurent entiers.

D’abord par la difficulté de certains items (dans la logique des nouveaux programmes). Ensuite par le système d’évaluation révélateur de la pensée actuelle : binaire (1 ou 0, bon ou faux) !

Enfin, par la menace persistante d’une publication qu’aucun pouvoir politique ou judiciaire ne pourra empêcher. D’ailleurs, on a déjà pu voir sur internet des classements par académie dignes d’un championnat !

Par ailleurs ces évaluations vont suivre les élèves, car elles font partie du nouveau livret national unique et obligatoire qui va en plus être informatisé. Elles seront même l’essentiel de ce document, puisqu’elles vont servir de base pour l’inscription dans ce même livret des « compétences » du « socle commun » censées être acquises par les élèves. Ces évaluations vont donc (comme celles de CM2) entraîner une concurrence entre élèves, entre enseignants et, rapidement, entre écoles. Si tel devait être le cas, ce serait la fin de l’école publique que nous connaissons et défendons.

Devant tant d’incompréhension, mais aussi en raison des risques encourus par ceux qui ont affronté l’administration dans cette affaire des évaluations (jusqu’à 4 jours de retrait de salaire pour des enseignants qui ont pourtant fait classe la semaine de passation), nous appelons plus que jamais les collègues concernés, soutenus par les Conseils de Maîtres, voire les Conseils d’Ecole où siègent les Parents d’Elèves (qui peuvent inciter à ne pas mettre les élèves de CE1 une matinée dans la période d’évaluation), à ne rien faire remonter des résultats partiels ou globaux qui pourraient être récupérés.

Et comme le dit lui-même Xavier Darcos (Ouest-France, le 6 mai 2009) : « Je serais un prof du premier degré, je serais sans doute parmi les mecs qui gueulent ». Comme on le comprend !
Sylvain Grandserre, porte-parole Appel des cent maîtres

Livret élève et livret enseignant, constat de l'Appel des cent maîtres sur le site du collectif
http://collectif.ecoles.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=115

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Collectif Parents Enseignants Ecoles Ouest Lyonnais
http://collectif.ecoles.free.fr
http://ecole69w.fr

dimanche 10 mai 2009

Article Ouest France Xavier Darcos : diviser pour mieux régner ?

Xavier Darcos aux côtés des désobéissants
08 Mai 2009 Par Sebastien Rome

Vrai info "off" de Ouest France ou boutade du 1er avril le 6 mai ? Brocardant le mouvement du supérieur, Xavier Darcos aurait pris la défense des enseignants du 1er degré. Vrai ou pas, c'est au moins une bonne occasion de rire, lisez plutôt.

.mercredi 06 mai 2009

Xavier Darcos furieux contre certains universitaires

"Des fous qui cherchent des alliés". C'est ainsi que Xavier Darcos qualifient certains universitaires en grève depuis des semaines pour des revendications "auxquelles je ne comprends rien", ajoute le ministre. "Je ne sais même pas ce qu'ils veulent. Ces gens-là creusent leur tombe. A la Sorbonne, les inscriptions sont en chute de 20%. On leur offre l'autonomie; on les couvre de milliards... Pour une minorité, c'est une vraie névrose autodestructrice. Je serais prof du premier degré, je serais sans doute parmi les mecs qui gueulent. Mais, dans le supérieur, plus je plonge dans le dossier, moins j'arrive à comprendre."

RAPPEL DES MOTIFS DE LA LUTTE

LES "REFORMES" DE LA MATERNELLE AUX LYCEES



. 1968 : réforme E. FAURE : essai de répondre à la massification de l’école par une certaine démocratisation (nouvelles séries adaptées aux nouveaux publics scolaires…)

. 1975 : réforme HABY collège unique

Ø ascension sociale par l’école

. années 2000 : poursuite massification mais ascension social bloqué ; plus de volonté politique de démocratiser l’accès au savoir

Ø objectifs à la baisse (socle commun) donc possibilité de se contenter d’à peu près…

Ø Pourquoi mettre en place des réformes de la maternelle aux lycées ?

En octobre 2008, Xavier DARCOS a déclaré : « La plupart des mesures que je prends servent surtout d’habillage aux suppressions de postes ». (12 000 000 élèves/ 870 000 enseignants = 1prof pour 13 élèves !) pour supprimer 13500 postes spécialisés : (primaire, collège, lycée) :

- remplacement de la classe des tout-petits par les jardins d’éveil payants
- suppression des postes spécialisés :

o suppression des RASED ;

o suppression des COP-PSY ;

o suppression ou diminution des décharges des professeurs relais théâtre, cinéma, danse…

o fermeture des établissements spécialisés (ex/ EREA Villeurbanne)

- réforme des lycées :

o diminution horaire des 2nde ;

o suppression du BEP ;

o bac pro en 3 ans (au lieu de 4 ans);

o bivalence des enseignants ;

o éviter le redoublement en 2nde.

- remise en cause de la formation initiale et continue des enseignants :

o suppression des IUFM et mastérisation ;

o suppression des stages ;

Ø glissement de la spécialisation à la polyvalence dans le cadre de la déqualification générale

Ø Comment faire passer ces réformes ?

* En s’assurant l’obéissance des élèves et des fonctionnaires :

Même si la soumission a toujours été inhérente au statut de fonctionnaire, elle s’accompagnait jusqu’ici d’une marge d’autonomie. C’est cette marge de manœuvre qui est attaquée par le volet répressif des réformes :
- remise en cause du droit syndical et du droit de grève :

o interdiction des heures d’information syndicale sur le temps de travail ;

o obligation de se déclarer gréviste 48 heures à l’avance ;

o mise en place du Service Minimum d’Accueil ;

- renforcement des rapports hiérarchiques : de la surveillance et de la répression :

o renforcement des pouvoirs des chefs d’établissements ;

o modification des bonifications/ avancement et mutations à discrétion des chefs d’établissement et IPR ;

o renforcement des rapports hiérarchiques (création des EPEP) ;

- renforcement de la surveillance et de la répression :

o fichage systématique des élèves (BASE ELEVES, SCONET…)

o appel d’offre : veille sur internet ;

o sanctions administratives, financières/ désobéisseurs (retrait de 32 jours de salaires dans les BDR) ;

o poursuites judiciaires contre les lycéens et étudiants mobilisés ;

o banalisation des interventions policières dans les établissements scolaires.

* En induisant des stratégies individuelles au détriment des démarches et luttes collectives :

- mise en concurrence des élèves, des disciplines, des enseignants, des établissements :

o suppression de la carte scolaire (présentée comme la liberté de choisir son établissement) ;

o évaluations nationales publiables ;

o choix des disciplines à la carte ;

o pressions des chefs d’établissements

- précarisation de certains emplois :

o création de l’ANR Agence Nationale de Remplacement ;

o recours aux vacataires (200 heures maximum !) à la place des TZR ;

- en divisant les équipes :

o multiplication des services partagés ;

o propositions d’heures supplémentaires (remplacements à l’interne dans le 2nd degré) ;

o primes de 400 euros pour les évaluations CE1 et CM2 ;


Le secteur éducation ne peut pas régler tous les problèmes d’une société qui fonctionne sur des rapports hiérarchiques, des inégalités et des exigences de rentabilité : il y a urgence à inscrire une convergence dans les services publics car ce sont les secteurs de la reproduction du système d’ensemble.

Opposer à cela une logique collective d’insubordination (cf désobéisseurs)

Maintenir une dimension collective : importance des collectifs parents / enseignants ≠logiques corporatistes.

vendredi 8 mai 2009

carte en France et liste des collectifs "école en danger"

http://fr.nomao.com/ecoleendanger/1374399

Comment l’Angleterre a perdu sa maternelle

Un témoignage intéressant sur l’école maternelle en Angleterre. Où l’on voit comment l’Etat anglais a démantelé sa petite école:

1/ Suppression de la carte scolaire

2/ Evaluations des écoles et transmission de ces résultats à la presse

3/ Mise en place d’un système d’école payante.

Ca ne vous rappelle rien ??

L’Angleterre a connu bien avant nous la politique ultra-libérale et l’on peut mesurer maintenant les dégâts causés. A ce titre le témoignage d’une maman anglaise transmis par le collectif du Minervois est très révélateur et illustre parfaitement les analyses que nous faisons des réformes en cours. Source: http://cgt-universite-de-provence.over-blog.fr

Témoignage d’une maman anglaise sur l’école maternelle (les prénoms ont été modifiés)

J’ai eu envie de partager mon expérience avec les parents car au cours d’une réunion, des parents ont parlé des réformes de l’éducation nationale en France et des craintes pour la maternelle. Les mêmes réformes ont déjà eu lieu en Angleterre il y a quelques années.

À l’époque où ma fille allait en maternelle, c’était comme en France. L’école était Publique, Laïque et surtout gratuite. Mary pouvait aller à l’école tous les jours. Elle avait beaucoup d’amis qui habitaient dans le quartier, tous les parents étaient voisins et se parlaient. C’était très convivial.
Lorsque mon fils Julian a eu l’âge d’aller en maternelle, à 3 ans, ce n’était plus possible pour lui d’aller à l’école publique parce-que beaucoup d’écoles avaient fermé. La seule école publique qui restait n’avait pas de place, il reste peu d’école maternelles publiques en Angleterre. Il y avait beaucoup d’écoles privées, toutes payantes.

Au début, avec la suppression de la carte scolaire, on pensait avoir le choix, le gouvernement édite un classement des établissements scolaires et en plus, les résultats des évaluations nationales sont publiés dans les journaux. Quand on choisit une école privée, on regarde les locaux, l’environnement, les équipements, la motivation des équipes … Toutes ces écoles fonctionnent comme des entreprises.

En fait, on a pas vraiment le choix, le prix est le critère le plus souvent regardé par les familles, j’ai choisi l’école la moins chère et la plus proche de chez moi. Mon fils n’allait pas à l’école avec ses voisins, chacun avait choisi une école différente, parfois les gens font de longs trajets pour aller à l’école de leur choix. Je n’ai jamais rencontré les parents de l’école de mon fils.

Il y a 4 ans, pour une journée à l’école, il fallait payer 25 € par jour (cantine comprise). Ce n’était pas une école chère mais il n’y allait que 2 matinées par semaine.

Aujourd’hui, un site du gouvernement (www.directgov.co.uk) annonce que ça coûte au minimum 1000 € par mois. Le prix a augmenté de 7% cette année. Il faut environ 15 000 € par an pour un plein temps dans une école maternelle.

Le gouvernement dit que c’est un bon prix : moins de 5 € de l’heure, ça leur semble correct.
Il existe des aides pour certaines familles, 12,5 heures par semaine pour 38 semaines, mais c’est trop difficile de les obtenir, les dossiers sont difficiles à remplir, les papiers sont longs et compliqués à faire. Les démarches sont impossibles.

mardi 5 mai 2009

Quand le prêtre formera l'instituteur, par Caroline Fourest

LE MONDE | 30.04.09 | 12h54 • Mis à jour le 30.04.09 | 12h54


On assiste à un assaut sans précédent pour tenter d'affaiblir
l'enseignement républicain et laïque au profit de l'enseignement
privé et confessionnel. En principe, la République "ne reconnaît, ne
salarie, ni ne subventionne aucun culte". En coulisse, tout est fait pour
torpiller l'esprit de cette loi dès qu'il s'agit d'éducation nationale.

Dans la plus grande discrétion, tout un pan du discours prononcé par Nicolas
Sarkozy à Saint-Jean-de-Latran vient d'entrer en vigueur. On se souvient de
cette phrase dans laquelle le président plaçait le prêtre au-dessus de
l'instituteur"dans la transmission des valeurs". Depuis, il a
tenté de minimiser. Ces mots traduisent pourtant une vision de la transmission
et de l'enseignement que son gouvernement applique à la lettre.

Dans une autre partie de son discours, moins célèbre, le président
regrettait que la République ne reconnaisse pas la "valeur des diplômes
délivrés par les établissements d'enseignement supérieur
catholique". On pensait à la reconnaissance de diplôme de théologie...
Ils n'ont pas à être validés par la République puisqu'elle ne
"reconnaît aucun culte". Mais le président s'obstine. Notamment
avec l'arrière-pensée de pouvoir estampiller la formation des imams
rêvée par le ministère de l'intérieur mais dispensée par la Catho. Un
bricolage qui ne fait que renforcer l'impression d'une gestion
postcoloniale de l'islam, donc la propagande islamiste. Tout en tuant à
coup sûr l'esprit de 1905.

L'affaire est plus grave qu'il n'y paraît. Les décrets de cet
accord - signé en catimini entre la France et le Vatican le 18 décembre 2008 -
viennent de tomber. Ils prévoient la "reconnaissance mutuelle des
diplômes de l'enseignement supérieur délivré sous l'autorité
compétente de l'une des parties". Or cette "reconnaissance"
ne vaut pas seulement pour les matières théologiques mais aussi profanes.
Autrement dit, le baccalauréat ou d'éventuels masters.

L'accord feint d'appliquer une directive européenne (le processus de
Bologne), pensée pour reconnaître les diplômes étrangers, mais il change de
nature à partir du moment où il est signé avec le Vatican, pour
"reconnaître" des diplômes délivrés sur le sol français par des
établissements de l'Eglise. Ce qui revient non seulement à casser le
monopole des diplômes qu'avait l'Etat depuis 1880, mais aussi
l'esprit de l'article 2 de la loi de 1905.

Jusqu'ici, les établissements catholiques privés pouvaient parfaitement
préparer des élèves au bac, mais ceux-ci devaient passer leur diplôme avec
tous les autres. Petite astuce connue des professeurs : de nombreux
établissements privés choisissent de ne présenter que les meilleurs élèves
sous leurs couleurs et d'envoyer les autres en candidats libres pour
améliorer leur score de réussite au bac. Appâtés par des pourcentages
tournant autour de 100 %, de plus en plus de parents se tournent vers ces
établissements au détriment de l'école publique.

Le gouvernement fait tout pour encourager ce choix : démantèlement de la
carte scolaire, baisse du nombre de professeurs dans le public... Le plan
banlieue est à sec, mais on racle les fonds de tiroirs pour financer - sur
fonds publics - l'ouverture de 50 classes privées catholiques dans les
quartiers populaires. Un grand lycée Jean-Paul-II est sur les rails. Un
collège tenu par l'Opus Dei est déjà sous contrat.

Il ne manquait plus que ça : la fin du diplôme d'Etat... Justement au
moment où l'Etat annonce vouloir supprimer les IUFM, brader les concours,
et remplacer leur formation par un master que pourrait préparer n'importe
quel établissement privé. Comme ça, en plus de délivrer le baccalauréat, le
Vatican pourra ouvrir des masters destinés directement aux futurs enseignants.

Un comité 1905 vient de porter plainte devant le Conseil d'Etat. S'il
n'obtient pas gain de cause, le prêtre aura le champ libre pour reprendre
la main sur l'instituteur.

Caroline Fourest
Article paru dans l'édition du 02.05.09

dimanche 3 mai 2009

article du monde du 2 Mai : Les collectifs parents-enseignants, nouveau cadre pour la protestation

Les collectifs parents-enseignants, nouveau cadre pour la protestation
LE MONDE | 02.05.09 | 14h44  


"Attention école en danger". Des parents et des enseignants ont défilé, vendredi 1er mai, sous cette bannière. Apparus à l'automne 2008, ces collectifs d'un nouveau genre, créés pour s'opposer aux réformes de l'école, montent en puissance. Tout l'hiver, ils ont organisé des manifestations très locales, avant de se chercher une visibilité plus nationale.
Difficile pour l'heure de quantifier ces regroupements : "On voit des personnes un jour qui disparaissent le lendemain. Puis des nouveaux arrivent", explique Isabelle Campanella, enseignante en lettres et membre du collectif de Lyon. Si l'on se réfère aux traces Internet, 40 000 pages Web leur sont consacrées, 20 000 mails ont été envoyés à l'adresse nationale (agnationale@yahoo.fr) et 35 départements ont tenté de fédérer leurs forces lors de plusieurs rendez-vous nationaux.
Ces tentatives viennent d'aboutir à un regroupement en coordination nationale, dont la quatrième rencontre aura lieu le 13 juin à Toulouse. Mercredi 29 avril, certains de ses représentants étaient présents à l'assemblée générale de la coordination nationale des universités avec, comme mandat, de créer un mouvement de citoyens qui défende l'éducation, de la maternelle au supérieur.
Né autour des réformes du premier degré, le mouvement recrute aujourd'hui bien plus large. "Au départ, des enseignants nous ont conviés à une réunion d'information sur les nouveautés mises en place dans les écoles primaires. Là, des parents ont décidé de dire "non" aux réformes et puis d'autres se sont rallié des collèges ou lycées voisins", rappelle Bruno-ez-Zafir, un parent d'élève de Villefranche-sur-Saône.
DÉFENSE DES ÉLÈVES ÉTRANGERS
Au fil des actions, les collectifs constitués sur une école, un quartier ou une ville, se sont rapprochés de ceux des communes voisines, avant de donner naissance à un mouvement départemental. Partout, les scénarios ont été assez voisins. Un site national fédère à présent les échanges.
Ces groupes comptent évidemment des professionnels de la lutte, qui rêvent du grand soir. A Quétigny (Côtes-d'Or), Alexandre Vanesse ne cache pas ses années à la Ligue communiste révolutionnaire. Pas plus que Benoît Guerrée de Béziers (Hérault) ne tait son militantisme à la Confédération nationale du travail (CNT), un référent en matière d'anarcho-syndicalisme.
Mais le mouvement parents-élèves dépasse ces mouvances, comme l'analyse Marie-Laure Basilien, maître de conférence en droit public à l'université Paris-III. Cette nouvelle forme de mobilisation a commencé à émerger autour de la défense des élèves étrangers. "Il n'y a pas d'adhésion, rien à payer et chacun s'engage en tant que personne sur les combats qui le motive, en fonction de ses disponibilités, note la chercheuse. En arrière-plan, ces collectifs se construisent sur un désir de justice sociale et répondent à leur manière à cette grande inquiétude sur le monde que nous allons laisser à nos enfants."
Ces combats, aux yeux des militants, ne cadrent ni avec les revendications catégorielles des syndicats, ni avec celles des fédérations de parents. Quel avenir auront ces collectifs ? "C'est notre grande interrogation. Nous savons que nous ne gagnerons pas cette fois, mais il faudra désormais compter avec nous", prévient Claire Mervant, de Sète (Hérault). Contrairement aux coordinations qui s'évaporaient à la fin d'un mouvement, celles-ci font du temps leur allié.
Maryline Baumard

http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/05/02/les-collectifs-parents-enseignants-nouveau-cadre-pour-la-protestation_1188028_3224.html

samedi 2 mai 2009

La ronde infinie des obstinés

La ronde infinie des obstinés reprendra Mardi à 16h jusqu'à 19h, Place de la Libération.

Et tous les jours ouvrables.

DIMANCHE 17 MAI : remettons l'école à flot

Le blog est ouvert grâce à François (collectif ouest lyonnais) et alimenté par nous. Vous y trouverez toutes les infos nécessaires pour la journée du 17 mai.

http://ecoleendanger.17mai.over-blog.com/

Faites des appels larges à la mobilisation de tous ceux qui sont inquiets pour les services publics d'éducation.

Et une petite idée de plus nous a été donnée dans la manif de ce matin : lancer des fleurs (jaunes ou non) sur l'eau pour un printemps de l'éducation !!!

Toutes les autres idées sont à prendre !

Opération Escargot Électronique

En quelques mots, il s'agira d'envoyer un courrier de protestation à chacun des rouages du système éducatif. Le succès de cette opération dépend du nombre d'individus que chacun arrivera à mobiliser pour défendre notre service public d'éducation français qui est gravement attaqué par ce gouvernement.

Pour cette première opération, tout le haut de la hiérarchie du système éducatif est visé : les ministères de l'Éducation Nationale et de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, ainsi que les rectorats et les inspections de toutes les académies. Ces adresses professionnelles sont parfaitement publiques et inscrites sur les différents sites des institutions concernées.

Cette action sera terriblement efficace si elle est suivie massivement.
Imaginez recevoir tout au long de la journée 10.000 courriers électroniques de protestation qu'il vous faudrait continuellement traiter. Pourriez-vous les ignorer comme ils ignorent nos grèves et nos manifestations répétées ? Que se passerait-t-il si vous en receviez 10.000 autres le lendemain, puis le jour suivant, etc ?

Toutes les personnes qui souhaitent participer à cette action nationale sont invités à inscrire leur adresse électronique sur le site de l'opération: http://operation-escargot-electronique.net/
N'hésitez pas à diffuser LARGEMENT!


[Gastéronix se fâche !]
OPÉRATION ESCARGOT ÉLECTRONIQUE !

Pour défendre le service public
de la maternelle à l'université

Les ministres de ce gouvernement n'écoutent plus les citoyens malgré les nombreuses et massives démonstrations de mécontentement de la population.

Après la poste et avant les hôpitaux, c'est au tour du service public d'éducation d'être attaqué. Comme pour les autres services publics, l'objectif du gouvernement est de se désengager de celui de l'éducation et d'offrir cette mission au privé-payant.

Devant ce nouveau plan de marchandisation des services, le mépris de nos élus et leurs passages en force, il est temps d'affirmer notre volonté de résistance par une action qu'ils ne pourront vraiment plus ignorer.

Transposons à Internet une méthode qui a fait ses preuves sur les routes :

Embouteillons leurs boites
de courriers électroniques !

Envoyons de manière coordonnée un raz de marée de courriels de protestations aux ministères, rectorats et inspections académiques pour faire entendre notre mécontentement et notre attachement aux services publics !

L'action est simple mais sera terriblement efficace !

http://operation-escargot-electronique.net

Pour toute information sur cette opération,
consultez la foire aux questions. \@_

jeudi 30 avril 2009

cortège de la maternelle à l'Université

VENDREDI premier MAI à 10h30 place de la libération

rejoignons nous devant le cortège (place de la Lib, direction Darcy pour le départ).

COORDINATION NATIONALE ECOLE EN DANGER QUI SOMMES-NOUS ?

Depuis le 20 novembre, (et même bien avant pour certains…), dans différents départements, de nombreux salariés de l’éducation (syndiqués ou non) et parents (affiliés ou non à une fédération) se sont regroupés par secteurs géographiques pour refuser les réformes Darcos et défendre un service public d’éducation de qualité pour tous. Ces collectifs ont décliné localement de nombreuses actions (symboliques ou contraignantes): banderoles Ecole en Danger, distributions de tracts, pétitions, nuit des écoles, suspension de l’aide personnalisée,  boycott des évaluations, grève des enseignants, manifestations des parents et enseignants, blocage des écoles ou IEN, péage libre, résistance à Base élèves ...

1. Proposition de créer une coordination nationale adoptée lors de l’AG départementale du Rhône le 8.01.2009

Lors de l'assemblée générale départementale du Rhône (69) du 8.01.2009 qui regroupait 17 collectifs (enseignants et parents) et un représentant de la FCPE, un collectif local (Croix-Rousse) a proposé la mise en place d'une assemblée générale nationale afin de s'informer sur les mobilisations dans les autres régions et de tenter de coordonner les actions. Cette initiative a été votée à l'unanimité des présents et trois personnes ont été mandatées pour la mise en place de la première réunion qui devait se tenir à Lyon le samedi 17 janvier.

2. 1ère Assemblée Générale Nationale le 24.01.2009 à Villeurbanne (69)

La 1ère AG nationale qui a eu lieu le samedi 24 janvier à Villeurbanne (69) a réuni des représentants de 12 départements en lutte (+ 16 départements qui avaient envoyé leur contribution).
Cette coordination s'est donnée pour but de fédérer les collectifs mobilisés et s’est donc dotée d’une plateforme de revendications (1er Appel).
Afin de mettre en lumière les différentes formes de mobilisation des collectifs de salariés de l'éducation et parents d’élèves dans l'Education Nationale et d’en assurer une visibilité dans les médias nationaux, elle a décidé de créer un site de la coordination Ecole en Danger avec un regroupement des sites et blogs de collectifs classés par régions et de lancer une journée nationale de l’éducation le 10 mars 2009.
Les participants ont voté, entre autres, un appel à participer à la grève interprofessionnelle du jeudi 29 janvier et l’envoi de 4 mandatés à l’Appel des appels le 31.01.2009 à Paris.

3. 2ème Assemblée Générale Nationale le 07.02.2009 à Paris (75)

La 2ème AG nationale qui a eu lieu le 7 février à Paris (75) a réuni des représentants de 18 départements en lutte (+ 5 départements qui avaient envoyé leur contribution).
Les participants ont amendé la plateforme de revendications (2° Appel) et ont notamment voté l’organisation d’une journée nationale de mobilisation et de grève pour la défense du service public d’éducation de la maternelle à l’université le mardi 10 mars et l’organisation dans chaque département de dépôts collectifs des lettres de désobéissance1 le 11 mars 2009.

4. Journée nationale de mobilisation et de grève de la maternelle à l’université le mardi 10 mars 2009.

Le 10 mars 2009, de nombreux collectifs en lutte ont décliné diverses formes d’actions et dans certains départements, des manifestations ont permis la convergence de la maternelle à l’université (cf revue de presse).

5. 3ème Assemblée Générale Nationale le 14.03.2009 à Montpellier (34)

La 3ème AG nationale qui a eu lieu le 14 mars à Montpellier (34) a réuni des représentants de 22 départements en lutte (+ 8 départements qui avaient envoyé leur contribution).
Les participants ont amendé la plateforme de revendications (3° Appel) et ont notamment voté un appel à participer à la grève interprofessionnelle du jeudi 19 mars et à organiser une journée nationale de résistance de la maternelle à l’université et de refus de la précarité dans l’éducation le jeudi 2 avril 2009.
Une motion à lire lors de la Coordination Nationale des Universités de Dijon a été votée et deux communiqués de presse ont été rédigés en commissions puis modifiés et adoptés par l’AG : un appel à mettre en discussion la grève reconductible et une dénonciation de la campagne de désinformation et des différentes formes de répression de la mobilisation. (cf dépêche AFP)

6. Journée nationale de résistance de la maternelle à l’université et de refus de la précarité dans l’éducation le jeudi 2 avril 2009.

Le jeudi 2 avril, diverses actions ont été organisées dans de nombreux départements, parfois en lien avec le supérieur. (cf revue de presse)

7. 4ème Assemblée Générale Nationale le 18.04.2009 à Chenôve (21)

La 4ème AG nationale qui a eu lieu le 18 avril à Chenôve (21) a réuni des représentants de 8 départements en lutte (+ 11 départements qui avaient envoyé leur contribution).
Les participants ont amendé la plateforme de revendications (4° Appel) et ont notamment voté un appel à participer aux manifestations du 1er mai et à organiser le dimanche 17 mai, dans tous les départements de France, un pique-nique de défense du service public d’éducation autour des points d’eau et le mardi 26 mai une journée nationale « gilets jaunes ».
La coordination nationale Ecole en Danger s’est dotée d’une équipe nationale (avec notamment des porte-parole) chargée d’assurer la lisibilité de la coordination nationale Ecole en Danger et la visibilité des actions des collectifs et envoie un porte-parole à la 9° CNU pour envisager la co-organisation d’une action nationale centralisée sur Paris. (cf dépêche AEF et Reportage France 3 Bourgogne).


7. 5ème Assemblée Générale Nationale le 13.06.2009 à Toulouse (31)

La prochaine assemblée générale nationale Ecole en Danger aura lieu le samedi 13 juin à Toulouse.

Sauvons l'enseignement public, de la Maternelle à l'Université

Aujourd'hui, la mobilisation contre les « réformes » du système éducatif, de la Maternelle à l'Université, est d'une ampleur rare et témoigne d'un désarroi profond qui pousse les fonctionnaires et les parents d'élèves à se mettre en action, parfois même dans l'illégalité :
près de 3000 enseignants du primaire désobéissent ouvertement et plusieurs dizaines de milliers d'autres résistent silencieusement ;
la très grande majorité des syndicats d'enseignants du primaire est en opposition totale et les principaux syndicats des personnels d'inspection lancent des cris d'alerte ;
de nombreux parents d'élèves ont empêché les évaluations nationales de CM2, occupent des écoles et des inspections, déposent des recours en justice contre Base Elèves et soutiennent activement les enseignants désobéisseurs ;
un très grand nombre d'enseignants-chercheurs sont en grève et, avec le soutien d'étudiants, bloquent des universités.
Comment le président de la République peut-il laisser la situation se dégrader de la sorte ? Et, s'il a été démocratiquement élu pour gouverner notre pays, peut-il légitimement, sans débat national, transformer ainsi notre service public d'éducation ? Qu'il s'en assure en demandant au peuple, par référendum, s'il souhaite la poursuite de ces « réformes » du système éducatif français.
Il est le plus haut représentant de la République française ; il devrait être le garant de ses valeurs et de ses institutions. Exigeons du président :
qu'il retire tout ce que ses ministres de l'Education Nationale et de l'Enseignement Supérieur ont instauré depuis 2007, de la Maternelle à l'Université : la loi LRU, les nouveaux programmes du primaire, les stages de remise à niveau, le service minimum d'accueil et la négociation préalable au droit de grève, la nouvelle semaine scolaire et l'aide personnalisée, ainsi que l'arrêté légalisant Base Elèves ;
qu'il décide un moratoire sur toutes les réformes de l'enseignement public, déjà programmées, de la Maternelle à l'Université : la création des jardins d'éveil, des EPEP, de l'agence nationale du remplacement, la suppression des RASED, des IUFM et des BEP, la réforme de toutes les filières du lycée – général, technologique, professionnel et agricole - et celle du statut d'enseignant-chercheur ;
qu'il mette un terme aux suppressions de postes, dans les établissements comme dans les administrations, ainsi qu'à l'embauche en contrats précaires de personnels, non-enseignants comme enseignants, et qu'il crée les nombreux postes de titulaires nécessaires, de la Maternelle à l'Université ;
qu'il organise des États Généraux de l'Éducation – avec la participation des parents d'élèves, des enseignants, des syndicats, des associations professionnelles, des mouvements pédagogiques, des chercheurs spécialistes de l'enfance et de l'enseignement, des acteurs de l'éducation populaire, des citoyens et des élus – afin de construire le service public d'éducation du 21ème siècle.

vendredi 17 avril 2009

ASSEMBLEE GENERALE DE LA COORDINATION NATIONALE DIJON-CHENÔVE DE L’EDUCATION

- Samedi 18 avril 2009 – Salle des Fêtes Chenôve

Après la réussite de la mobilisation du 19 mars contre les réformes du gouvernement, le mouvement de contestation se poursuit dans la France entière et s'organise dans un grand nombre de secteurs, bien au delà de l’Éducation. La dernière Assemblée Générale de la Coordination Nationale de l'Éducation a démontré la nécessaire convergence des luttes.

Le mouvement de contestation auquel nous avons décidé de prendre part n'en est qu'à ses débuts. Il reste maintenant à intensifier cette lutte contre les réformes Darcos-Pécresse.

Il est nécessaire de faire le point sur les actions en cours, d’échanger des analyses, de coordonner massivement nos actions futures et objectifs communs, afin de pouvoir nous assurer que les efforts fournis jusqu'à maintenant ne sont pas vains et que nous continuerons notre mouvement jusqu'à l'abandon complet des réformes Darcos-Pécresse.

Les collectifs de Cote d'Or vous invitent à cette assemblée Nationale.
L’entrée y est libre et ouverte à tous.

jeudi 16 avril 2009

Une enquête est ouverte sur le fichier "Base élèves"

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20090416.OBS3506/une_enquete_est_ouverte_sur_le_fichier_base_eleves.html


FICHIER INFORMATIQUE
Une enquête est ouverte sur le fichier "Base élèves"
NOUVELOBS.COM | 16.04.2009 | 10:50
Réagissez à l'article 6 réactions
Une trentaine de plaintes de parents d'élèves ont été déposées contre le fichier informatique qu'ils jugent attentatoire à la vie privée.

Une trentaine de plaintes ont été déposées contre le fichier informatique "base élèves". (Reuters)

Une trentaine de plaintes ont été déposées contre le fichier informatique "base élèves". (Reuters)
Le parquet de Marseille a ouvert une enquête préliminaire après le dépôt d'une trentaine de plaintes de parents d'élèves contre le fichier informatique "Base élèves", a-t-on appris mercredi 15 avril de source judiciaire. "Après les départements de l'Aveyron et de l'Isère, des parents d'élèves des Bouches-du-Rhône ont déposé une plainte pénale contre X qui répertorie les différentes atteintes aux lois et conventions relatives à la protection de la vie privée, aux droits de l'homme et de l'enfant dans le cadre de la mise en place de Base élèves", a précisé le collectif Stop fichage 13.

Critères ethniques supprimés

"Base élèves premier degré" est un fichier de données informatiques rempli par les directeurs d'école lors de l'inscription des enfants, qui sert notamment de suivi des parcours scolaires et doit être généralisé en 2009.
Fortement contesté par plusieurs organisations qui s'étaient mobilisées contre son caractère intrusif et la possible utilisation de données à des fins policières, ce fichier avait été revu deux fois, en 2007 et 2008, par le ministre de l'Education nationale Xavier Darcos, qui avait expurgé certaines données à caractère personnels.
Il avait d'abord fait supprimer les critères ethniques à l'automne 2007.
Une nouvelle version fin 2008 ne faisait plus apparaître certaines données comme la profession et la catégorie sociale des parents, la situation familiale de l'élève, l'absentéisme signalé ou les besoins éducatifs particuliers.
Des recours demandant la suppression de Base élèves ont été déposés fin 2008 devant le Conseil d'Etat.

Lettre au Conseil d'Etat et au gouvernement sur les projets de décret de Valérie Pécresse

Le 15 avril, la situation paraît très critique pour la recherche publique française et les universités. Raison pour laquelle nous avons adressé au Conseil d'Etat et au gouvernement une demande de pièces et d'informations concernant une éventuelle saisine du Conseil d'Etat sur les projets de décret concernant le statut des enseignants- chercheurs, le fonctionnement et les prérogatives du Conseil National des Universités (CNU) et le nouveau contrat doctoral. Si ces décrets en venaient à être adoptés, le statut des chercheurs du CNRS(Centre National de la Recherche Scientifique) , de l'INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale), de l'INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) et des autres établissements publics à caractère scientifique et technologique (EPST) se trouverait également directement menacé. Il s'ensuivrait de même la mise en place accélérée d'un cadre institutionnel propice à la disparition pure et simple de l'ensemble des EPST.

[la suite, sur le lien http://science21. blogs.courrierin ternational. com/archive/ 2009/04/15/ notre-lettre- au-conseil- d-etat-et- au-gouvernement- sur-les-pr. html ]

mardi 14 avril 2009

Sauvons les BEPs

Pour ceux et celles qui n’auraient pas encore signé la pétition intersyndicale de l’enseignement professionnel.

Signez et faites signer sur le site :

http://www.sauvonslesbep.org/petition/


Sauvons les BEPs


La réforme de l’Enseignement Professionnel que les ministres de l’Education Nationale et de l’Agriculture veulent mettre en place à la rentrée 2009 en dépit de l’avis négatif du Conseil Supérieur de l’Education, supprime la quasi-totalité des formations de BEP / BEPA et généralise le Bac Pro en 3 ans.

Les formations en 2 ans aux diplômes BEP / BEPA permettent aux jeunes lycéens professionnels d’obtenir un premier niveau de qualification. Elles sont l’un des maillons essentiels pour leur poursuite d’études et leur réussite au niveau IV. Leur suppression exclurait du système public d’éducation nombre des élèves les plus en difficulté et précipiterait l’augmentation des sorties sans qualification. Le BEP/BEPA ne doit pas se réduire à une simple certification «maison» passée en cours du cycle du baccalauréat en 3 ans.

Dans la logique de cette réforme, le développement des formations de CAP organise le tri des élèves dès leur entrée dans la voie professionnelle et les confine au niveau V en réduisant fortement leur possibilité de poursuite d’études en baccalauréat professionnel. Au ministère de l’agriculture, le développement des CAPA et BPA par la voie de l’apprentissage hypothèque gravement les chances d’un apprenti de poursuivre sa formation en Bac Pro.

Le parcours 2 ans BEP / BEPA + 2 ans Bac Pro a permis à toute une tranche d’âge d’accéder au niveau IV de formation et lui a facilité l’accès à l’enseignement supérieur. C’est pourquoi nous sommes opposés à la suppression des sections de BEP/BEPA et à la généralisation du baccalauréat professionnel en trois ans.

Cette réforme ne répond pas à l’attente des jeunes et de leur famille, les élèves de l’Enseignement Professionnel méritent MIEUX : des formations adaptées qui débouchent à tous les niveaux de qualification sur des diplômes nationaux reconnus par les branches professionnelles.

Cette réforme, dont la logique est d’accompagner les suppressions massives de postes dans les lycées, se fait dans la précipitation, une grande confusion, beaucoup d’incohérences et d’iniquité entre les élèves.

Le ministre doit donc renoncer à la publication des décrets et arrêtés rejetés au Conseil Supérieur de l’Education ainsi qu’aux suppressions de postes et de sections à la rentrée 2009. Il a décidé de suspendre la réforme du lycée, il faut qu’il fasse la même chose pour l’enseignement professionnel.

NOUS NOUS ADRESSONS AUX MINISTRES DE L’EDUCATION ET DE L’AGRICULTURE POUR LEUR DEMANDER DE SUSPENDRE IMMEDIATEMENT
LA REFORME DE L’ENSEIGNEMENT PROFESSIONNEL, DE REOUVRIR LE DOSSIER
SUR LA VOIE PROFESSIONNELLE ET D’OUVRIR DE VERITABLES NEGOCIATIONS AVEC LES ORGANISATIONS SYNDICALES



Pétition à l'initiative de :


http://www.sauvonslesbep.org/petition/images/bandeau.png

mardi 7 avril 2009

Le parcours de l'education sur youtube.com

Vous pouvez visionner le parcours de l'éducation en cinq parties de 2 à 3 mn sur : href="http://www.youtube.com/watch?v=pl4H7GCt5lk">


Il faut taper : collectifs21 dans la fenêtre rechercher.

Bon visionnage. le principe: plus il est visionné plus il apparaît dans les plus vus, etc..

RONDE INFINIE DES OBSTINES – Site de Dijon

RONDE INFINIE DES OBSTINES – Site de Dijon

Place de la Libération. Tous les jours de 16 à 19 heures
Première ronde : mardi 7 avril 16 h
La ronde infinie des obstinés est née d’un appel lancé place de l’Hôtel de Ville à Paris par une soixante de personnes qui ont tourné pendant une heure pour protester contre les réformes mises en place dans l’Education nationale. Elle s’est mise en marche de façon continue le 23 mars à midi et depuis cette ronde tourne obstinément, jour et nuit place de grève à Paris. D’autres marches se sont mises en place en province.
A Dijon, le Comité de mobilisation de l’Université de Bourgogne appelle tous ceux qui, à un titre ou à un autre, estiment que l’idée même d’Education Nationale, de la maternelle à l’Unviersité, est mise à mal aujourd’hui par le gouvernement, à manifester de façon pacifique et silencieuse, tous les jours place de la Libération de 16 à 19h.
Cette action inédite et lancinante donnera la mesure de notre détermination et de notre capacité de résistance.
Nous appelons tous les citoyens solidaires, les associations, les collectifs, tous les acteurs du monde de l’éducation et de la recherche, de la maternelle à l’université, à venir se joindre à la ronde infinie des obstinés.
Silencieuse, inoffensive, pacifique mais déterminée, cette ronde doit susciter le dialogue avec les passants, la prise de conscience des enjeux en matière d’éducation et de recherche.
Contact : rondeinfiniedijon@gmail.com Infos : http://mobilisation-dijon.over-blog.com/
Ronde mode d’emploi :
Inscriptions individuelles ou collectives possibles afin d’assurer une permanence de la ronde ICI.
http://doodle.com/participation.html?pollId=8zz53ufxcy2zrtxq

Il est souhaitable de procéder à des inscriptions collectives
Pour les inscriptions, vous pouvez mettre un pseudo (pour ceux qui ne veulent pas inscrire leur nom), mais bien préciser votre département ou UFR, votre établissement, ainsi que votre situation d'enseignant, Biatoss ou étudiant, élève ou parent.
L'objectif n'est pas d'être 300 chaque jour. Il s'agit d’assurer une présence quotidienne, de continuer à tourner seul ou à 10, 20 ou 40 marcheurs.
Prévoir des pancartes qui nous ressemblent. Eventuellement écrire des phrases, chaque marcheur portant un seul mot sur un A4. (Les mots défilent pour constituer différentes phrases).
Avoir ses papiers d’identité sur soi.
Deux films différents en ligne:
http://www.youtube.com/watch?v=bZWjOqcBnIk
Et: http://www.dailymotion.com/user/DynamiteCanal/video/x8ot7d_ultimatum-posee-par-la-ronde-infini_news
D’autres précisions mode d’emploi sur le site : http://rondeinfinie.canalblog.com/


Communiqué de presse du 27 mars 2009 –
Ronde infinie des Obstinés – Paris
Blog : http://rondeinfinie.canalblog.com/

La ronde infinie des obstinés tourne depuis plus de 100 heures et il n'y pas lieu de s'en réjouir. Si le chiffre marque la force de notre mobilisation et de notre détermination, chaque heure qui passe confirme le silence et le mépris du gouvernement à l'égard de l'éducation. Nous avons marché 100 heures jours et nuits, sous le soleil ou la pluie, mais nous n'avons pas fêté ces 100 heures : nous prenons acte que ces 100h s'ajoutent aux 7 semaines de grève des universités et que ni Valérie Pécresse, ni Xavier Darcos n'ont daigné écouter ceux qui font ce métier et entendent penser ensemble l'avenir de l'Education.

Nous, universitaires, enseignants, chercheurs, enseignants-chercheurs, étudiants, personnels des bibliothèques, ingénieurs, administratifs, techniciens, ouvriers de service, nous constatons que l'essentiel de nos revendications reste à satisfaire.

Notre  marche lancinante est rejointe, tous les jours et toutes les nuits, par de nouvelles universités, par des personnes d'autres secteurs qui font, avec nous, un bout de chemin. A l’université de Paris 8 se sont jointes des marcheurs des  universités de Paris 1, Paris 2, Paris 3, Paris 4, Paris 5, Paris 6, Paris 7, Paris X Nanterre, Paris 11, Paris 12, Paris 13, de l’IUFM de Paris et de Bonneuil, de l'ENS, de l'EHESS, de L'INALCO,  de l'Observatoire de Paris, du CNRS, de Mulhouse, Montpellier 3, Reims ainsi que les collectifs SLU et SLR, sans compter tous les anonymes. L’université de Poitiers tourne tous les jours, Place d'Armes, de 17h à 19h. L'université de Clermont-Ferrand ouvrira une ronde le 1er avril. Les universités de Lyon, de Lille et de Fort-de-France en Martinique préparent aussi leur ronde.

Nous appelons tous les citoyens solidaires à venir se joindre à la ronde infinie des obstinés.

http://rondeinfinie.canalblog.com/

dimanche 5 avril 2009

Formation des enseignants : le temps presse !

Ecrire à andre.ouzoulias@wanadoo.fr pour ajouter la signature de votre collectif.


Aujourd’hui, 3 avril 2009, la préparation de l’année universitaire 2009 / 2010 est une urgence.
Pour répondre à l’inquiétude légitime des étudiants et des personnels engagés dans la formation, il est impératif que des dispositions soient prises pour assurer la prochaine rentrée universitaire, la préparation aux concours et la formation des enseignants.
La situation actuelle est extrêmement confuse. Aussi, à l’heure actuelle, la seule solution envisageable pour répondre à la situation d’urgence consiste à maintenir pour l’année 2009 / 2010 les dispositifs actuels, à savoir :
- les épreuves actuelles des concours (ce que le ministère a déjà concédé)
- l’ouverture des inscriptions en IUFM (ce que le ministère a déjà concédé)
- le calendrier des épreuves des concours
- les conditions d’inscription en IUFM et aux concours
- les dispositifs de préparation à ces concours (IUFM et UFR)
- l’année de stagiaire rémunéré à l’issue des concours, dans les conditions actuelles.
Pour préparer l’avenir, et plus particulièrement l’année 2010 / 2011, il convient de mettre en place les conditions d’une véritable réflexion qui s’attachera à définir un cursus de master approprié. Cela mènera à examiner un certain nombre de points :
- le cadrage national
- l’offre de formation sur tout le territoire
- le rôle et l’avenir des IUFM
- la revalorisation et ses effets sur l’ensemble de la profession
- la place des concours, y compris de l’agrégation
- l’organisation et le financement des stages
- le contenu de la formation des enseignants (disciplinaire et professionnelle)
- l’articulation avec la recherche
- la place des différents acteurs de la formation
- la poursuite de la formation (FC, études doctorales, concours internes etc …)
- le financement des études.
Tous ces points doivent faire l’objet d’un travail concerté, réunissant toutes les parties prenantes.
Premiers signataires :
Coordination Nationale Formation Des Enseignants (CNFDE), Coordination Nationale des Universités
(CNU),
FSU, SNUIPP-FSU, SNES-FSU, SNESUP-FSU, SNEP-FSU, SNUEP-FSU, SNPI-FSU, Fédération
UNSA-Éducation, SE-UNSA, Sup'Recherche-UNSA, SIEN-UNSA, SNPDEN-UNSA, A&I-UNSA,
SNPTES-UNSA, SGEN-CFDT, CGT-Éduc’action, FERC Sup et FERC-CGT, Sauvons la Recherche
(SLR), Sauvons l’Université (SLU), le collectif Indépendance des chercheurs, UNEF, Fédération des Conseils de Parents d’Élèves des Écoles Publiques (FCPE),
Conférence des Doyens et Directeurs des UFR de Lettres, Langues, Arts, SHS (CDUL), Conférence des Doyens et Directeurs des UFR Scientifiques des Universités Françaises (CDUS), Association des professeurs de musique et de musicologie de l'enseignement supérieur, Société française de littérature générale et comparée, Association Internationale pour la Recherche en Didactique du Français (AIRDF), Association pour la Recherche en Didactique des Mathématiques (ARDM), Collectif des responsables de
CAPES de SVT, Association des Professeurs de Langues Vivantes (APLV), Société des Italianistes de l’Enseignement Supérieur (SIES), Société Française d'Étude du Seizième Siècle (SFDES), Association de Formation et de Recherche sur le Langage (AsFoReL), Association Francophone pour le Recherche en APS (AFRAPS),
CRAP-Cahiers pédagogiques, Institut Coopératif de l’École Moderne-Pédagogie Freinet (ICEM), Groupe Français d’Éducation Nouvelle (GFEN).

vendredi 3 avril 2009

La Politique en citations

"La différence entre l'homme politique et l'homme d'État est la suivante : le premier pense à la prochaine élection, le second à la prochaine génération".
James Freeman Clarke (1810-1888)

"Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus, au-dessus d'eux l'autorité de personne, alors c'est là en toute jeunesse et en toute beauté, le début de la tyrannie."
Platon (IVe siècle av. J.C.)

"Celui qui se conduit vraiment en chef ne prend pas part à l'action."
Lao Tseu (570-490 av.J.C.)

jeudi 2 avril 2009

Jeudi 2 avril 2009 : journée nationale d'action

LE DROIT A L'EDUCATION POUR TOUS EN DANGER !

DISCRIMINATION SOCIALE A TOUS LES ETAGES !


Plus que jamais dans ce contexte de crise, l’enseignement et la formation des jeunes ne sont pas un coût mais un investissement pour l’avenir. Ils sont le meilleur rempart contre le chômage.


Le collectif « l’Education est notre avenir », comme le 19 octobre, comme le 20 novembre, comme le 10 décembre, comme le 17 janvier, comme le 29 janvier et comme le 19 mars, appelle tous ceux qui veulent défendre et transformer le service public d’éducation pour une meilleure réussite des élèves, à le faire savoir haut et fort le 2 avril, par mille manifestations dans toute la France, dans tous les lieux où se forme la jeunesse d’aujourd’hui et se forgent les savoirs de demain.


Jeudi soir 2 avril, après le travail ou l’école, mobilisons-nous, mobilisons l’opinion en faveur de l’éducation. Expliquons, rassemblons, faisons du bruit sur les places publiques ; pour enfin nous faire entendre, le seul espace médiatique, c'est la rue !


Nous refusons :

  • le désengagement de l'Etat et l'éclatement du service public

  • la démolition de l’Ecole, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche publics

  • une école qui trie, stigmatise et exclut une partie de la jeunesse

  • les suppressions de postes (enseignants, administratifs...)

  • la mise en concurrence des établissements et des universités et le renforcement des inégalités

  • la dégradation des conditions de travail des élèves et des personnels

  • une formation professionnelle appauvrie et la précarisation des futurs enseignants

  • la suppression des moyens humains et financiers pour les Associations Educatives Complémentaires de l'Ecole Publique



Nous affirmons :

Créer les conditions de la réussite de tous, c'est possible !


De la maternelle à l'enseignement supérieur, cela impose la restitution des postes et un nouvel effort budgétaire, des programmes et des modes d'organisation repensés, des classes moins chargées, un traitement de la difficulté scolaire par des personnels qualifiés (RASED, ...), une formation de qualité pour tous les enseignants, des plans de titularisation pour résorber la précarité...



L'ÉCOLE PUBLIQUE, C'EST L'ESPOIR DES PARENTS, ET L'AVENIR DE LEURS ENFANTS.


L'ÉDUCATION CONCERNE TOUTES LES GÉNÉRATIONS,
C'EST ENSEMBLE QUE
NOUS LA DÉFENDONS ET LA DÉFENDRONS TOUJOURS !


Jeudi 2 avril 2009 : journée nationale d'action

Départ de la manifestation 20h place de la Libération à Dijon


CGT Educ'action - CNT - FCPE - FSU - JPA - SGEN-CFDT - UNEF - UNSA Education

Collectifs locaux de défense de l'école publique

Comité de mobilisation pour la défense de l'Université publique

dimanche 29 mars 2009

"ils ne désarment pas"

le parcours de l'éducation fait l'ouverture du 19/20 de samedi soir.

pour ceux qui l'ont manqué, c'est là:


http://jt.france3.fr/regions/popup.php?id=b21a_1920&video_number=0

vendredi 27 mars 2009

"Base élèves" traîné devant l'ONU

LE MONDE | 27.03.09 | 15h08 • Mis à jour le 27.03.09 | 15h44

Ils ne sont plus qu'une poignée et pourtant ils résistent. Les opposants à Base élèves 1er degré, du nom du fichier informatisé et centralisé qui stocke les informations recueillies lors de l'inscription de chaque enfant dès l'école maternelle, ne désarment pas. Leur dernière "victoire" : la France sommée d'expliquer par écrit avant le 6 avril aux Nations unies, dans le cadre de la session du Comité des droits de l'enfant, "à quelle mission de service public servira le stockage au niveau national de données nominatives et indiquer les raisons pour lesquelles le droit d'opposition prévu par la loi ne s'applique pas à ce dispositif. Veuillez également informer le Comité (des droits de l'enfant de l'ONU) des conséquences éventuelles que pourrait entraîner le refus des parents de fournir les informations requises sur leurs enfants".

Réunis dans un Collectif national de résistance à Base élèves (CNRBE), des parents d'élèves et des enseignants, relayés par la Ligue des droits de l'homme, contestent ce fichier depuis les premières expérimentations lancées en 2004. Ils ont d'ailleurs réussi à le dépouiller des attributs dont il était doté au départ. Mais continuent de se battre pour obtenir sa suppression. Les uns au tribunal - où les premières plaintes contre X... invoquant le non-respect de la loi Informatique et libertés ont été déposées mercredi 25 mars comme à Grenoble et à Millau - les autres dans les écoles autour des "désobéisseurs" qui, en refusant de renseigner la Base, font l'objet de sanctions et de retraits sur salaire. Un recours en annulation a également été déposé au Conseil d'Etat le 22 décembre 2008.


Quand, après des années de fiches cartonnées, le mammouth décide de basculer dans le tout-numérique, il ne se doutait pas que l'affaire soulèverait une telle indignation. Les collèges et les lycées sont dotés depuis 1995 d'un logiciel (Sconet) qui centralise des renseignements familiaux et scolaires sans que cela ait suscité la moindre vaguelette. L'école se révèle plus frondeuse.


Les collègues ont mis un certain temps à réagir parce que, au départ, Base élèves leur a été présenté comme une réponse à une de leurs revendications : disposer d'un logiciel équipé des mêmes fonctionnalités dans toutes les écoles", se souvient Gérard Courdert, délégué du Syndicat des instituteurs et professeurs d'école (Snuipp-FSU) de l'Ain. "En plus, pour beaucoup d'entre eux, l'ordinateur est souvent arrivé avec le logiciel lui-même", précise Pierre Devesa, directeur d'une école primaire dans le même département.

Le logiciel en question se révèle tout sauf anodin : pour la première fois, les écoles se voient tenues de remplir une base de données indiquant les nom, prénom, adresse de leurs élèves, mais aussi leur nationalité, l'année de leur arrivée en France, le suivi médical ou psychologique dont ils font l'objet, leur handicap éventuel.

Sans que le législateur y ait mis son nez, un fichier centralisé et précis voyait le jour, au moment même où, partout en France, des enseignants prenaient fait et cause en faveur de leurs élèves sans papiers et quand, peu de temps avant, l'idée d'un repérage précoce de la délinquance avait provoqué controverse et indignation.

Prenant acte de la fronde, le ministère plie mais ne cède pas, publiant un arrêté "portant création de Base élèves", en date du 20 octobre 2008, épuré des champs de la nationalité, du handicap, de l'absentéisme, etc. Le ministre, Xavier Darcos lui-même, avait estimé, en juin, que ce fichier était "profondément liberticide".

Revu et corrigé, Base élèves, qui contient une cinquantaine de renseignements, dote chaque enfant d'un identifiant national élève qui rejoint la Base nationale. Le tout est consultable en partie par la mairie, en totalité par l'inspection académique. Les parents ne peuvent s'y opposer. La plupart des enseignants cèdent sous la pression, quelques-uns résistent contre ce qu'ils jugent être une opération de fichage.

Pour l'éducation nationale, qui a beaucoup souffert de la grève administrative menée pendant des années par les directeurs d'école, il ne s'agit que d'un outil de bonne gestion. Base élèves a déjà permis de rectifier de "plusieurs milliers" l'effectif des enfants inscrits à l'école. Ramené à 6 millions, c'est peu, mais "un élève de plus ou de moins peut impliquer une fermeture ou une ouverture de classe", défend le ministère.

Mais pourquoi des fichiers nominatifs ? Ils peuvent être "utiles en cas de méningite ou de recherches d'enfants". Ou pour repérer les enfants sans papiers, s'inquiète le Collectif.

Pour ses détracteurs, ce fichier pourrait bien constituer aussi le socle du futur "casier" que risque de traîner derrière lui chaque enfant durant sa scolarité. "L'outil Base élèves est évolutif. La meilleure preuve, c'est qu'il a déjà fait l'objet d'une modification déclarée à la CNIL : elle consiste à pouvoir attribuer le nom d'un enseignant à chaque classe", argumente Christian Drevet, directeur d'une petite école de trois classes à Eydoche, dans l'Isère. Sachant que l'éducation nationale travaille à la mise en place d'"un livret scolaire électronique" qui contiendrait le résultat des évaluations individuelles et qu'un fichier national sur le retard scolaire est également en préparation, qu'est-ce qui interdira de connecter tous ces fichiers à travers l'identifiant de l'élève ?

Des parents s'insurgent, comme Vincent Fristot, de Grenoble, à l'origine du recours au Conseil d'Etat, choqué que ce fichier ait été imposé "sans débat démocratique, sans concertation". C'est comme si "on nous retirait notre autorité parentale", s'indigne Marylou Waligorsk, dans l'Aveyron. "N'importe quel distributeur est tenu de demander notre avis s'il veut constituer un fichier. Pas l'éducation nationale !", s'insurge Béatrice Koehler, dans l'Ain, qui juge choquant que "grands-parents, amis et nounous" se retrouvent aussi "fichés" à leur insu. Mais il est sans doute trop tard : 80 % des enfants sont déjà inscrits sur Base élèves.

Brigitte Perucca



jeudi 26 mars 2009

PARCOURS DE L’ÉDUCATION Samedi 28 mars 2009, à DIJON, Place de la Libération, à 16 heures,

les collectifs de défense de l'Ecole Publique de Châtillon, Chenôve, Dijon,Est-Dijon,Longvic, Quetigny ...vous appellent à participer,Samedi 28 mars 2009,DIJON,

Place de la Libération, à 16 heures,

au

PARCOURS DE L’ÉDUCATION

APPEL À UN DÉFILÉ DE PROTESTATION

Pour défendre les valeurs de l’Ecole Publique,
laïque, gratuite, égalitaire et émancipatrice

et exiger les moyens de son développement
de la Maternelle à l'Université !!!


Le ministre refuse de nous entendre


Le gouvernement persiste dans ses réformes visant à démolir l’éducation publique, laïque, gratuite et à supprimer des postes :
Remise en cause de l’accueil des enfants de 2 à 3 ans en maternelle, remise en cause des associations liées à l’Education, remise en cause des IUT, suppression de 2 heures d’enseignement par semaine en élémentaire, suppression des RASED, diminution dans les lycées du nombre d’heures d’enseignement, avenir de la recherche et de l’université publiques compromises, « réforme » de la formation des enseignants et suppression de leur formation professionnelle…

et la liste est loin d’être complète !!!Venez nous rejoindre avec vos gilets jaunes, vos sifflets, vos crécelles, vos tambourins, vos poussettes, vos banderoles, vos pancartes, vos autocollants et invitez la famille, les voisin(e)s, les cousin(e)s, les ami(e)s !A chaque niveau de l’enseignement public, des revendications et

1/ Maternelle : RDV à 16h00 place de la Libération, transformée en cour de récréation. Au coup de sifflet, tout le monde s'allonge ou s'immobilise ; une banderole est brandie, « SAUVONS LA MATERNELLE PUBLIQUE GRATUITE - NON AUX JARDINS D'EVEIL PAYANTS ». Puis au coup de sifflet, nous partons en farandole(s) vers la place suivante, en abandonnant la banderole. Et ainsi de suite…


2/ Primaire : Place François Rude où seront listées au mégaphone les réformes Darcos concernant l'école primaire. Tout le monde hue : « zéro, nul, hou...... ». Dépôt d’une autre banderole sur la fontaine.


3/ Collège-Lycée : Place Darcy


4/ Université : Retour place François Rude


5/ IUFM : Place de la Libération


C’EST DE L’AVENIR DE NOS ENFANTS DONT IL EST QUESTION !

PARLEZ-EN AUTOUR DE VOUS et mobilisez !!!