mercredi 25 février 2009

Matins bruns ?

Monsieur l’Inspecteur d’Académie,

Vendredi 6 février 2009 à 11h00, les gendarmes sont entrés dans l’établissement dont j’assure la direction, ils ont traversé la cour au milieu des élèves et ont demandé à me parler au sujet d’un élève.
Les gendarmes m’ont interrogée sur le comportement, l’assiduité et la tenue vestimentaire de cet élève.

Je suis directrice d’une école maternelle, cet élève est en petite section, il n’a que trois ans.

Je me permets de vous adresser cette lettre car que je suis encore choquée de cette intrusion et des questions posées, relevant beaucoup plus d’appréciations que de remarques reposant sur des faits réels constatés. Comment le comportement d’un élève dans la structure école, peut-il être interprété à l’extérieur par des personnes non qualifiées ?

Jamais les gendarmes n’ont fait allusion à une suspicion de mauvais traitement à l’encontre de cet élève, ils ne m’ont pas plus questionnée sur ses propres représentations de sa vie à la maison ou à l’école.
Que voulaient-ils me faire dire en m’interrogeant sur son comportement, son absentéisme ou sa tenue vestimentaire ? Cet enfant ne pose aucun problème au sein de l’école.

En quoi la tenue vestimentaire d’un enfant de trois ans peut-elle poser un problème d’ordre public ? L’école n’étant obligatoire qu’à partir de six ans en quoi l’absentéisme de cet enfant plutôt que d’un autre qui a prolongé ses vacances, peut-il interroger ? Une enquête est-elle en cours ? Pour quelle raison n’y a-t-il pas eu enquête sociale ? Notre démarche relève du signalement au RASED (tant qu’il sera là), ou aux médecins et infirmières scolaires (ou PMI). Cette intrusion signifie-t-elle que je n’ai pas assuré ma mission ? Qui est chargé de le vérifier ? Pour le moment, vous Monsieur l’Inspecteur d’Académie, par l’intermédiaire de votre représentante, l’Inspectrice de l’Education nationale.

Ces dernières semaines dans des écoles voisines, des directeurs ont été interrogés sur leur participation et celle de leurs collègues aux mouvements de grève, ailleurs ce sont les évaluations CM2 qui se sont déroulées sous haute surveillance, que se passe-t-il ? Pourquoi et à la demande de qui les gendarmes investissent-ils les écoles ? Que dire des rafles d’enfants sans papiers, qui nous renvoient à une période bien triste de notre histoire ?

Notre malaise ne fait que s’accroître avec des interventions multiples et souvent déplacées de représentants de l’état ou des collectivités (intrusions pendant le temps scolaire des forces de l’ordre, ou de Maires, en opposition avec ce qui se fait à l’école).

Quand j’ai passé l’entretien de directrice en 2002, personne ne m’a demandé si j’accepterai en tant que directrice de ficher mes élèves contre l’avis de leurs parents. Personne ne m’a prévenue que les gendarmes pourraient entrer dans l’école et m’interroger sur la tenue vestimentaire des enfants, le travail de mes collègues, ma participation à un mouvement de grève ou signaler un enfant sans papiers.

Aujourd’hui, avec la mise en place du fichier Base Elève et Base Nationale Identifiant Elève, avec la loi sur la prévention de la délinquance, les devoirs de directrice d’école m’obligeraient à des comportements que je juge indignes d’un enseignant, dois-je y perdre toute humanité ? La déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen demeure la base des valeurs que je défends.

En tant que directrice, je refuse de rentrer mes élèves dans le fichier Base Elèves sans l’autorisation de leurs parents, je refuse de répondre à des questions personnelles concernant un élève si elles n’ont pas pour but l’intérêt et la protection de l’enfant.

Je vous demande, au nom de la liberté de chacun de choisir en conscience et en toutes connaissances de cause, de bien vouloir informer à l’avenir les futurs directeurs et directrices, d’écoles, d’EPEP , de leurs obligations et du rôle qu’ils auront à jouer dans le contexte actuel de répression et d’atteinte aux libertés individuelles.

Je prends la liberté de faire connaître cette lettre et de l’associer à d’autres courriers similaires car elle s’inscrit dans une prise de conscience et une action collective de défense du service public d’éducation.

Je vous prie de croire Monsieur l’Inspecteur d’Académie à l’expression de mes respectueuses salutations, ainsi qu’à mon attachement à l’école publique, à la Liberté, à l’Egalité et à la Fraternité.

Armelle Huitric

Professeur des écoles, Directrice d’école maternelle, Gers



Bonsoir,
Hier (Lundi 1er décembre 2008) s'est produit un fait très grave à l'école du Jardin de Ville, à Grenoble. A 15h45, un père de quatre enfants (un moins de trois ans, deux scolarisés en maternelle et un en CE1 à l'école du Jardin de Ville) est venu, accompagné de deux policiers en civil, chercher ses enfants, pour "un rendez-vous en préfecture", ont compris les enseignants. A 19h, on apprenait que la famille au complet était au centre de rétention de Lyon. Ils y ont dormi. Ils étaient injoignables hier soir. On a réussi à les joindre tôt ce matin aux cabines téléphoniques du centre de rétention (qui, rappelons-le, est une prison). Ils étaient paniqués. On a prévenu le centre que la CIMADE, seule association ayant le droit d'entrer dans les centres de rétention, irait voir la famille ce matin. Arrivés au centre, les militants de la CIMADE les ont cherchés, sans succès : la famille était en route pour l'aéroport, leur avion décollant une demi-heure plus tard. Nous n'avons rien pu faire, nous attendions que les militants des la Cimade comprennent la situation de la famille, afin de pouvoir les aider en connaissance de cause. Ils ont été expulsés ce matin. Leurs chaises d'école resteront vides. C'est une première en Isère : la traque des étranger-e-s pénètre dans les écoles.
Les seuls enfants en situation irrégulière sont ceux qui ne sont pas à l'école. Nous vous demandons de bien vouloir faire circuler cette information le plus largement possible. Personne ne doit pouvoir dire "on ne savait pas".
Merci,
Emmanuelle pour le Réseau Education sans frontières - Vienne (Isère)

lundi 23 février 2009

3 journées d'actions à venir

NANTERRE (AFP) — La coordination nationale des universités, réunie vendredi à l’université Paris-X à Nanterre, a appelé à trois nouvelles journées de manifestations, les 26 février, 5 mars et 10 mars, et demandé pour la première fois "l’abrogation de la loi LRU" de 2007 sur l’autonomie.

Les 26 février et 5 mars, la coordination appelle le monde universitaire et de la recherche à des manifestations partout en France, a constaté une journaliste de l’AFP. Le 10 mars, elle appelle à une manifestation nationale à Paris, à laquelle sont conviés les enseignants du primaire et du secondaire.

La coordination a aussi appelé à reconduire la grève "illimitée" en cours dans les universités et au "retrait" de trois réformes : celle sur le statut des enseignants-chercheurs, celle de la formation des enseignants des écoles aux lycées, et "le contrat doctoral unique".

Le 5 mars, si cette triple demande de retrait n’a pas été entendue, la coordination appellera les universitaires à "la démission de l’ensemble des charges administratives non électives, à l’obstruction dans le cadre des mandats électifs et au refus de participer aux jurys (bac, BTS, Capes, agrégation, session de printemps...)", selon le texte d’une motion.

Enfin, la coordination a voté pour la première fois la demande d’abroger la loi LRU sur l’autonomie des universités d’août 2007.

Plusieurs aspects de cette loi sont d’ores et déjà entrés en vigueur et 20 des 83 universités françaises sont passées à l’autonomie au 1er janvier 2009.

La coordination, qui se réunissait pour la quatrième fois, a dit représenter 65 universités, 15 autres établissements et 18 associations et syndicats.

En appelant le 2 février à la "grève illimitée" dans les universités, cette coordination a lancé une mobilisation contre les réformes du gouvernement dans l’enseignement supérieur et la recherche qui dure depuis trois semaines.

Quand on pense que Sarkozy ne fait rien pour l'école : c'est faux la preuve

Pendant que le gouvernement ratiboise les effectifs des
profs, Sarkozy veut imposer une réforme géniale. Il a décidé
d'offrir aux expatriés la gratuité des écoles et lycées français de
l'étranger. Un cadeau sympa, non ?
Sauf qu'il va surtout profiter aux plus aisés, et que
l'addition, pour l'Etat, s'annonce carabinée.
Ces écoles, très cotées étaient jusqu'à présent
payantes. Certains lycées sont des établissements publics, d'autres,
privés sous contrat. En tout 160 000 élèves y sont scolarisés, dont
80 000 français. Sous la tutelle du Quai d'Orsay, chaque
établissement fixe assez librement ses tarifs et ça atteint des
sommets:
5 500 euros l'année à Tokyo, 6 500 à Londres, 15 000 à
New York et 17 000 euros -le record- à San Francisco.
Au diable l'avarice!
Pour les expatriés modestes, un système de bourses
plutôt généreux est déjà en place.
A New York, par exemple, il faut gagner moins de 65 000
euros par an (pas vraiment le smic) pour décrocher 4 500 euros
d'aide. Environ un quart des élèves français bénéficient d'une
bourse. Mais pour le gouvernement, ce n'était pas assez !!
Depuis l'an dernier et à la demande express de
l'Elysée, l'Etat prend en charge l'intégralité des frais de
scolarité des élèves français de terminale... quels que soient les
revenus des parents. Plus besoin de bourse !
A la rentrée de septembre, ce sera le tour des
premières, puis des secondes l'an prochain, et ainsi de suite.
" J'aurais pu commencer la gratuité par la maternelle",
a expliqué Sarkozy, le 20 juin dernier, devant la communauté
française d'Athènes.
Mais j'ai préféré démarrer par l'année la plus chère
pour que vous puissiez constater la générosité des pouvoirs publics
français... " Encore merci !" Mais générosité pour qui ?
A Londres, l'une des familles concernées par ce
généreux cadeau déclare plus de 2 millions d'euros de revenus
annuels.
Et deux autres gagnent plus d'un million. Jusqu'alors,
une partie du financement était assurée par des grandes entreprises
françaises désireuses d'attirer leurs cadres vers l'étranger. Ces
boites, comme Darty ou Auchan, rentrent déjà leur chéquier :
pourquoi payer les frais de leurs expatriation si l'Etat régale ?
Un coût qui fait boum Au Quai d'Orsay, l'Agence française de
l'enseignement à l'étranger a simulé le coût de cette plaisanterie
mais s'est bien gardé d'en publier le résultat.
Lequel est tout de même tombé dans les palmes du
"Canard". D'ici dix ans, appliquée du lycée jusqu'au CP ( sans
parler de la maternelle), la gratuité coûterait à l'Etat la
bagatelle de 713 millions d'euros par an ! Intenable ! La vraie
priorité, c'est l'ouverture d nouveaux établissements, pas la gratuité.
Mais pourquoi Nicolas Sarkozy s'est lancé la dedans ?
Peut-être parce qu'il se sent personnellement concerné
par la question : après avoir été annoncé à New York puis à Londres,
petit Louis est finalement inscrit au lycée français de Doha... Et
il va falloir payer !
Auditionné par le Sénat à la fin juin, Bernard Kouchner
n'a pas nié ces menus "inconvénients". Son cabinet songe d'ailleurs
à couper la poire en deux : une gratuité partielle... mais toujours
sans conditions de revenus. Sauf que, pour le moment, Sarko n'en
veut pas. "Je tiens beaucoup à la gratuité", s'entête-t-il à chaque
déclaration à l'étranger.
Sans prendre le temps de préciser comment sera
financée cette très généreuse gratuité !

Et ben voyons ! Certaines décisions
semblent aller de soi alors qu'en France les mêmes
se demandent si l'école maternelle gratuite (qui
troue le budget de l'Etat) est vraiment
indispensable aux 3 ans !!!

jeudi 19 février 2009

Motion AG IUFM Dijon du 18/02/2009

Nous, étudiants, stagiaires, formateurs, personnels, usagers du site de DIJON de l’I.U.F.M. de Bourgogne (Université de Bourgogne), demandons,

  • le retrait du projet de réforme des concours et de la formation des enseignants

  • le maintien des concours dans leur configuration actuelle et un recrutement à la hauteur des besoins, ainsi que le maintien d’une année de formation en alternance rémunérée.


Car pour nous, la « réforme » de la masterisation des concours de l’enseignement, c’est

    • le risque de fin des concours nationaux qui nous garantissent un statut national avec des droits ;

    • la détérioration de la qualité de la formation professionnelle et de l’enseignement ;

    • dans le cadre de la LRU, la casse d’un service public de formation des maîtres ;

    • un accroissement de la précarité.


C’est pour cela que nous soutenons la mobilisation actuelle dans l’Education et appelons à l’unité enseignants, étudiants et personnels pour exiger du Ministère :


  • le retrait du projet de réforme de la formation des enseignants

  • l’ouverture de discussions sur la formation des maîtres.


Nous appelons ainsi à participer massivement à la journée nationale de manifestation du jeudi 19 février et à s’associer aux enseignants-chercheurs pour demander le retrait du projet de décret modifiant leur statut.


Motion votée à l’unanimité des participants à l’AG du 18 février 2009 sur le site IUFM de Dijon.

Motion soutenue par FSU, SNPREES-FO, AI-UNSA Education, Bâtir-CGT, SGEN-CFDT


mercredi 18 février 2009

Nous candidats reçus sur la liste complémentaire du concours des professeurs des écoles, Souhaitons vous informer sur notre situation.

Nous candidats reçus sur la liste complémentaire du concours des professeurs des écoles,

Souhaitons vous informer sur notre situation.

Tous les jours , nous constatons comme vous tous les dysfonctionnements provoqués par les réformes en cours.

Tous les jours , des professeurs absents ne sont pas remplacés, les enfants sont donc renvoyés chez eux ou pris en charge par le personnel enseignant présent et ne reçoivent donc pas l'enseignement de qualité qui leur est dû.

Nous avons été reçus sur cette liste complémentaire pour donner au Rectorat la possibilité de nous recruter en cas de besoin. Nous étions alors considérés comme une bouée de sauvetage.

Quel revirement de situation, le bateau prend l'eau et personne utilise les bouées!

Nous sommes la réponse aux non remplacements répétés, nous sommes la solution à la continuité d'un enseignement de qualité.

C'est incompréhensible!

Nous sommes bien évidemment à la disposition des enfants , motivés et déterminés plus que jamais à enseigner encore faut il nous en laisser la possibilité!

Pourquoi le Rectorat ne recrute pas à hauteur des besoins, pourquoi nos revendications sont restées sans réponses?

Le gouvernement souhaite préserver la continuité du service public pour cela il à mis en place le service minimum dans les écoles lors des jours de grève

Mais il est aujourd'hui le seul a mettre à mal cette continuité en refusant de revenir sur ces réformes et en refusant de donner aux recteurs les moyens de recruter sur les listes complémentaires.

C'est pourquoi, nous, candidats reçus sur la liste complémentaire du concours des professeurs des écoles,

Vous demandons votre soutien et votre appuie auprès des Inspections Académiques et de Madame le Recteur,

afin que cette situation puisse évoluer dans l 'intérêt de nos enfants.

Merci à tous

Les candidats de la liste complémentaire.

darcos DEMISSION

Pensez-à signer sur http://www.shesp.lautre.net/spip.php?article43

Le 12 février, sur la radio RMC, vous avez déclaré ceci :

Il n’y a « aucune raison aujourd’hui objectivement [de repousser la
réforme de la formation et du recrutement des enseignants à 2011,
comme le demande le bureau de la Conférence des Présidents
d’Universités]. D’ailleurs, on me dit "les universités ne voudront pas
préparer les étudiants à cela" ; vous savez, moi je recrute 14 000
personnes ; on va les trouver les gens pour passer nos concours. Et
aujourd’hui, un professeur sur deux qui est recruté par moi , n’est
déjà pas passé par des systèmes de formation des maîtres. Il a tout
simplement une licence ou une maîtrise, et il se présente à nos
concours et il les a. Donc moi jen’ai pas absolument besoin d’entrer
dans des discussions sibyllines avec les préparateurs à mes concours.
Je suis recruteur . Je définis les concours dont j’ai besoin . Je
garantis la formation professionnelle des personnels que je
recruterai . Après, chacun nous suit, ou pas. »
Ces propos sont inadmissibles.

Votre indifférence proclamée envers les demandes formulées par le
bureau de la Conférence des Présidents des Universités, par la
Coordination Nationale des Universités, par des conseils
d’administration, des étudiants, des enseignants et des enseignants-
chercheurs, des associations d’universitaires, des syndicats, des
parents d’élèves est inadmissible.

Le cynisme avec lequel vous avouez ouvertement que peu vous importe
qu’il y ait ou non au sein du service public des préparations aux
concours de recrutement des enseignants du service public est
inadmissible.

Cette porte grande ouverte aux préparations par des organismes privés
à ces mêmes concours est inadmissible.

Surtout, il est inadmissible que vous prétendiez être le recruteur,
inadmissible que vous asséniez neuf fois en quelques phrases l’idée
que c’est vous qui recrutez,vous qui définissez, vous qui avez besoin,
et que ces concours sont les vôtres.

Monsieur, ces propos sont ceux d’un chef d’entreprise. Ils relèvent
d’une logique qui est celle du privé. Mais vous n’êtes pas chef
d’entreprise, l’école n’est pas une société par actions dont vous
seriez le président-directeur général. Vous êtes vous-même au service
du recruteur et de l’employeur, qui ne coïncide pas avec votre
personne, aussi remarquable puisse-t-elle être : le recruteur et
l’employeur, c’est l’Éducation Nationale, c’est l’école de la
République, c’est l’école de tous les citoyens, de tous les
contribuables, de tous les électeurs, de tous les parents d’élèves, de
tous les habitants de ce pays. Vous n’êtes pas doté des pleins
pouvoirs. Vous êtes au service des citoyens de ce pays, vous êtes au
service de la France.

Monsieur, ces propos vous disqualifient et vous déshonorent. Ils
révèlent une confiscation de la res publica, de la chose publique, par
un individu. Ils révèlent que vous vous considérez comme le
dépositaire unique de la légitimité, dans un domaine qui relève de la
volonté populaire. Ils révèlent que vous confondez votre position
actuelle de Ministre avec un pouvoir que personne n’a le droit de vous
contester, un pouvoir absolu. Vos propos rappellent, Monsieur, le
basculement de la démocratie vers une personnalisation tyrannique du
pouvoir dont l’histoire a donné maints exemples. Ils sont
inacceptables pour tout républicain authentique, de Jules Ferry au
Général de Gaulle.

Vous ne tenez votre légitimité de Ministre, Monsieur, que de
l’expression de la volonté populaire. La volonté populaire ne vous a
pas donné mandat de détruire au nom de la république un système fondé
sur les valeurs de la république.

Nous vous accusons, Monsieur, d’indignité républicaine. L’école n’est
pas votre propriété. Par vos propos, vous vous êtes montré inapte à
assumer vos responsabilités républicaines et le mandat qui vous a été
confié par le peuple français. Vous avez révélé que vous méprisiez et
ne compreniez pas l’essence même de votre fonction de Ministre.

En tant que citoyens, électeurs, contribuables, parents d’élèves,
habitants de ce pays, nous ne reconnaissons plus la légitimité morale
et républicaine de la position que vous occupez.

Nous exigeons votre démission.

13/02/2009 21:14

Pensez-à signer sur http://www.shesp.lautre.net/spip.php?article43

mardi 17 février 2009

NUIT de l'EDUCATION jeudi 19 Février

La Nuit de l'éducation est organisée un peu partout en France et assez largement en Côte d'or.

Cette Nuit de l'éducation va nous donner l'occasion d'échanger sur les mesures mises en place dans l'éducation Nationale de la maternelle à l'université et de mieux en comprendre les enjeux.

Le collectif Dijon pour l'école Publique a organisé une diffusion de tracts dans toutes les écoles dijonnaises et propose une affiche pour informer parents et citoyens le plus largement possible. Vous les trouverez en pièces jointes.
Merci de bien vouloir imprimer l'affiche et la mettre en place dans votre école.

Si votre école organise un débat jeudi 19 ou si une école voisine l'organise, reprenez cette affiche et informez les parents de votre école.
Il suffit d'ajouter l'adresse de l'école accueillante et un plan d'accès pour s'y rendre depuis votre école.

Vous pouvez également prévoir un rassemblement devant votre école et vous y rendre ensemble, organiser un covoiturage...
Il s'agit d'un débat citoyen.

C'EST DE L'AVENIR DE NOS ENFANTS DONT IL EST QUESTION

Pour joindre le collectif (et/ou devenir membre): collectif.ecole.dijon@gmail.com.

CA BOUGE DANS LA NIEVRE :

allez voir le blog http://collectifnevers.canalblog.com

et à Beaune :
Au groupe scolaire des Blanches Fleurs


A l’initiative de parents d’élèves élus aux Conseils d’école

Avec le soutien d’enseignants

En opposition aux projets du ministre de l’éducation

Et aux suppressions de postes annoncées

Sera organisée


La première veillée

des écoles beaunoises


Jeudi 19 février 2009

à partir de 18 heures 30


dans une salle de l’école élémentaire

(impasse des Chilènes)

INFORMATIONS QUE VOUS N'AVEZ PAS EN REGARDANT LA TELE (ou plutôt la propagande gouvernementale)

http://www.metier-prof.org/2009/02/motion-adoptee-par-le-cneser-du-16.html

http://coordinationiufm86.blogspot.com/2009/02/honte-vous-monsieur-zemmour.html

http://iufmparis.canalblog.com/archives/2009/02/16/12563836.html

Lettre des candidats reçus sur la liste complémentaire du Concours des Professeurs des Ecoles.

Mesdames , Messieurs,

je me permets de vous contacter après avoir lu sur votre site que des professeurs n'avaient pas été remplacés. Je suis également parent d'élèves mais dans la circonscription de Dijon sud et je constate les mêmes problèmes. C'est inacceptable! D'autant plus que je suis une candidate du dernier concours de recrutement des professeurs des écoles et suis inscrite sur ce que l'on appelle la liste complémentaire. Cela veut dire que si le rectorat le décidait, il pourrait recourir à notre liste et nous recruter pour effectuer tous ces remplacements. Nous sommes encore une trentaine sur cette liste plus motivés et déterminés que jamais. Nous demandons simplement à Mme LEGROS Florence, Recteur de l'Académie de bien vouloir recruter à la hauteur des besoins.
C'est pourquoi vos différentes actions sont déterminantes pour sauver une Éducation Nationale à la dérive. Alors n'oubliez pas dans vos démarches de parler de nous aux autres parents, aux syndicats, aux Inspecteurs d'Académie ainsi qu'à Madame le Recteur d'Académie. Nous sommes la solution aux non remplacements des professeurs!

Merci de votre soutien.


Les candidats reçus sur la liste complémentaire du Concours des Professeurs des Écoles.


CETTE LETTRE INTERPELLERA LES PARENTS CONCERNES PAR LES ABSENCES NON REMPLACÉES

dimanche 15 février 2009

Oublié l'épisode des couches culottes, Virage à 180°, Place à SuperDarcos le sauveur de l'école maternelle !

http://collectif.ecoles.ouest.lyonnais.over-blog.com/article-27888441.html

Il est, en effet, évident que Xavier Darcos va utiliser la respectable AGEEM en mars ...
Dans tous les courriers qu'il envoie en réponse aux interrogations des députés, Darcos cite cet accord, son souhait de "développer" l'école maternelle (!!!) et le maintien des règles antérieures d'accueil et de seuils de fermeture.
(déjà relayé en cela sur les sites de députés UMP)
Il faudrait s'en réjouir !
Malheureusement, dans notre département, l'IA ne suit pas ses recommandations / 2 ans notamment.
Une fois de plus, nous avons affaire à un double discours :
La vitrine pour les élus et la presse, la réalité dans les CTPD.
Il va falloir le dénoncer.

Cordialement,
François Morel pour le Collectif Ecoles Ouest Lyonnais
http://collectif.ecoles.ouest.lyonnais.over-blog.com
collectif.ecoles.ouest.lyonnais@gmail.com

vendredi 13 février 2009

FERMETURE PROGRAMMEE DES ECOLES MATERNELLES EN ONZE POINTS

Le démantèlement de l'école maternelle est en marche. Les gouvernements successifs ne l'ont jamais annoncé officiellement, mais ils ont procédé à la mise en oeuvre de multiples actions séparées qui, lorsqu'on les rassemble comme les pièces d'un puzzle, montrent que l'école maternelle est condamnée à court terme :


1- Le ministère modifie sur son site et celui des académies les conditions d'accueil des enfants d'âge maternel :
a)- avant (issu de l'article L.113-1 du code de l'éducation):
"Les classes enfantines ou les écoles maternelles sont ouvertes, en milieu rural comme en milieu urbain, aux enfants qui n'ont pas atteint l'âge de la scolarité obligatoire.
Tout enfant doit pouvoir être accueilli, à l'âge de trois ans, dans une école maternelle ou une classe enfantine le plus près possible de son domicile, si sa famille en fait la demande.
L'accueil des enfants de deux ans est étendu en priorité dans les écoles situées dans un environnement social défavorisé, que ce soit dans les zones urbaines, rurales ou de montagne".

b)- après :
"L'école maternelle n'est pas obligatoire. Elle est gratuite.
Les enfants français et étrangers peuvent y être accueillis à 3 ans. Ils peuvent également être admis dans la limite des places disponibles s'ils ont atteint l'âge de deux ans au jour de la rentrée scolaire, à condition qu'ils soient physiquement et psychologiquement prêts à la fréquenter.
Exceptionnellement, les enfants qui atteignent l'âge de deux ans entre la rentrée et la fin de l'année civile peuvent dans les mêmes conditions être admis à l'école maternelle à partir de la date de leur anniversaire".


Toute la différence est entre "doit pouvoir être accueilli" et "peuvent être accueillis".
De même, pour l'accueil des enfants de 2 ans, il n'y a plus de priorité d'accueil aux enfants issus de milieu social défavorisé.

L'accueil des enfants qui auront 2 ans entre la rentrée et la fin de l'année civile devient "exceptionnel", alors qu'auparavant, il était de droit dans la mesure des places disponibles (circulaire n°91-124 du 6 juin 1991 modifiée)


2- Ecoles EPCI :
La loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales a introduit deux articles (86 et 87) permettant la mise en place de regroupement d'écoles (de 20 à 30 classes selon les vœux du ministère) sous la forme d'Etablissement Public de Coopération Intercommunale (L.212-8 et autres du code de l'éducation). Ceux-ci pourront être dirigés par un élu. L'échelon "commune" sera supprimé, alors que les maires sont généralement les meilleurs défendeurs de leur école.


3- Schéma territorial :
Dans le même temps, les inspecteurs d'académie ont reçu l'ordre d'élaborer le schéma territorial des écoles de leur département, déterminant l'implantation des écoles par "bassin de vie". En clair, les inspecteurs pourront bientôt dire aux directeurs d'EPCI ou aux présidents de communauté de communes: "vous avez X élèves sur votre secteur, cela correspond à X postes, les voilà débrouillez-vous". Que se passera-t-il ? Il est évident que les postes (en nombre insuffisant, bien évidemment) iront prioritairement aux écoles primaires, les écoles maternelles seront sacrifiées.


4- L'attaque contre la maternelle n'est que l'aboutissement de nombreux textes :
Le "protocole d'accord" du 20 septembre 1990, texte fondateur du dispositif, la loi du 25 juillet 1994 relative à la famille, la loi du 29 juillet 1998 relative à la lutte contre les exclusions permettant aux communes de créer des structures d'accueil des enfants de moins de 6 ans, les "contrats enfance" redéfinis par la CNAF (Caisse nationale d'allocations familiales) en 1997, le décret du 1er août 2000, modifiant le Code de la santé publique pour organiser le développement de " structures d'accueil de la petite enfance de 0 à 6 ans", le décret n°2002-798 du 3 mai 2002 qui met en place une commission départementale pour développer des structures d'accueil de la petite enfance, la modification de l'accueil des enfants d'âge maternel sur le site du ministère et des inspections académiques, etc.


5- "pôles petite enfance", "jardins maternels", "structures multi accueil", "jardins d'enfants éducatifs"
Depuis 2002, des maires, députés et sénateurs, présidents de conseils généraux demandent eux même la fermeture d'écoles maternelle et la mise en place de "pôles petite enfance", "jardins maternels", etc :
Rappel : l'éducation maternelle et le développement des écoles maternelles se sont accélérés et développés vers la fin des années 70, lorsque l'administration a pu récupérer des postes en fermant les petites écoles et en regroupant les enfants.
Ces "pôles petite enfance" ou "jardins maternels" ou "structures multi accueil" sont en fait des crèches garderies municipales. Selon les communes, elles sont dans un premier temps gratuites (leur coût sera payé par les impôts locaux, c'est-à-dire réparti sur toute la population communale), ailleurs elles sont payantes dès le départ. Les Caisses d'Allocation Familiale (qui ont reçu consignes et dotations) ont fait savoir qu'elles aideraient les maires qui s'engageraient dans cette voie. C'est le début de la fin de l'école maternelle.


6- statut des aides maternelles
Depuis le protocole d'accord de 2000, entre le ministre de l'éducation et le ministre de la santé, les aides maternelles ont vu leur statut modifié et des formations ont été mises en place afin de leur enseigner l'art de s'occuper d'enfants jusqu'à 6 ans.


7- Accueil jusqu'à 6 ans dans les "structures multi accueil" :
Le décret de 2000 prévoyait que les structures d'accueil petite enfance avaient jusqu'au 1er janvier 2005 pour passer à la Prestation de Service Unique (PSU : les parents payent à l'heure avec un contrat défini à l'avance) et se nomment désormais "structures multi accueil".
Les enfants peuvent y être accueillis jusqu'à 6 ans en fonction des places disponibles


8- de nombreux maires envoient des lettres types à leurs administrés, les incitant à laisser leur enfant à la garderie municipale au-delà de 3 ans, s'ils se heurtent à un refus d'accueil de leur enfant à l'école maternelle, alors que jusqu'à présent leur accueil était obligatoire ("tout enfant doit pouvoir être accueillit à l'âge de trois ans").

9- disparition de l'éducation à l'enseignement maternelle dans les formations dispensées dans les IUFM depuis cette période.

10- fusions des écoles : les inspecteurs les ont accélérés ces deux dernières années. Le but, outre de récupérer un poste de direction et de faire de l'économie d'échelle est de casser la spécificité de l'école maternelle et de préparer l'arrêt de l'accueil des 2 ans, puis des 3 ans, etc.

11- paiement des instituteurs par les communes (à venir prochainement) :
Monsieur THELOT, président de la commission du débat sur l'école, souhaitait introduire la scolarité obligatoire à partir de 5 ans et que ces enfants soient rattachés au cycle II. Par ailleurs, il a affirmé en février 2004 que, dans un avenir proche, les postes d'enseignant seraient payés par les communautés de communes. Si les communes doivent un jour payer les enseignants, l'école maternelle n'existera plus que dans les communes riches et/ou dans celles qui y croient vraiment.


Conclusions : l'ensemble de ces faits montre à l'évidence que l'école maternelle n'en n'a plus pour longtemps. Qu'il s'agit d'une réelle volonté politique de niveler par le bas l'éducation maternelle, alors que l'ensemble des pays européens nous l'envie. Ces nouvelles structures étant payantes, les familles les plus défavorisées devront renoncer à y placer leurs enfants, alors que c'est justement pour ce type de famille, que la scolarisation et la socialisation précoces apportent le plus.


Des chiffres (France métro + DOM) :

1990/91 : 36% d'enfants de 2 ans scolarisés,

1998/99 : 34,9% d'enfants de 2 ans scolarisés,

2000/01 : 35,3% d'enfants de 2 ans scolarisés,

2003/04 : 28,8% d'enfants de 2 ans scolarisés,

2004/05 : 26,1% d'enfants de 2 ans scolarisés,

2005/06 : 24,5% d'enfants de 2 ans scolarisés.

jeudi 12 février 2009

NUIT DE L’EDUCATION le JEUDI 19 FEVRIER 2009

A TOUS LES PARENTS !


Cette Nuit de l’Education va nous donner l’occasion d’échanger
sur les mesures mises en place

dans l’Education Nationale de la maternelle à l’université

et de mieux en comprendre les enjeux.


Remise en cause de l’accueil des enfants de 2 à 3 ans en maternelle, suppression de 2 heures d’enseignement par semaine, programmes surchargés et journées alourdies, suppression des RASED, réformes des lycées, associations liées à l’éducation remises en cause, suppressions de postes dont la conséquence est la surcharge de nombreuses classes, avenir de la recherche publique à l’université compromise…

Toutes ces mesures permettent-elles vraiment à nos enfants de mieux réussir ?


Retrouvons-nous dans les écoles

pour une soirée-débat conviviale et citoyenne

autour d’un plat ou d’un verre.


La réussite de cette soirée du 19 février est l'affaire de tous.

Chacun d’entre-nous doit se mobiliser !


De nombreux collectifs parents/enseignants se sont créés à travers la France. Le collectif de Dijon pour l'école publique créé le 03 février organise la Nuit de l’Education dans 8 groupes scolaires dijonnais répartis selon les secteurs scolaires de la ville.


D'autres collectifs à Longvic, Chevigny, Quétigny, Marsannay, Chenôve s'organisent également de leur côté.

Des écoles se mobilisent un peu partout en France et largement dans tout le département du Châtillonnais jusqu’à Beaune.




Si aujourd'hui nous nous sommes réunis en collectif,

c'est pour défendre les valeurs de l’Ecole Publique,

laïque, gratuite, égalitaire et émancipatrice

et en exiger les moyens.


Venez vous informer et débattre à la Nuit de l’Education

(Qu’elle se déroule dans votre école ou dans celle d’à côté !)


Comment participer ?

Pour chaque secteur, les parents, les citoyens et les enseignants se réuniront dans une seule école :


Université : école maternelle Petites Roches (6 rue Massonéri)

Bourroches-Valendons: école maternelle Eiffel (177 avenue Eiffel)

Clémenceau-Centre ville : école élém. Turgot (6 rue Turgot)

Maladière-Grésilles : école élém. Lamartine (21 rue Paul-Gasq)

Canal-Parc : école maternelle Chevreul (2 rue Joseph Milsand)

Drapeau-Toison d'Or-Joffre : école élém. Varennes (1 rue Maupassant)

Fontaine d'Ouche : école maternelle Alsace (1 rue de Saverne)

Devosge-Montchapet : école élém. Montchapet (2 rue de Rouen)


Programme :

18h30 : début de l’accueil des parents et des enfants

(Apportez des jeux !)

19h/19h30 : repas parents, enfants, enseignants (chaque famille apporte un plat, une boisson pour buffet commun)

20h : débat citoyens / parents / enseignants (exposition détaillée des mesures et de leurs conséquences, discussions, propositions d’actions)



DISTRIBUEZ LE TRACT, PARLEZ-EN AUTOUR DE VOUS !

C’EST DE L’AVENIR DE NOS ENFANTS DONT IL EST QUESTION


Pour contacter le collectif :

collectif.ecole.dijon@gmail.com

mercredi 11 février 2009

lundi 9 février 2009

Inventaire des mesures concernant les écoles élémentaires et maternelles

Si ça peut contribuer à la rédaction envisagée, ci-dessous le manifeste élaboré par un collectif du bas-Rhin très actif, diffusé prochainement lors d'une conférence de presse:


MANIFESTE DU COLLECTIF

SAUVONS L'ECOLE POUR TOUS - 67

Nous, citoyens, parents, enseignants, élus, réunis au sein du collectif SAUVONS L'ECOLE POUR TOUS, déclarons être fondamentalement attachés à une école publique, gratuite, laïque, égalitaire et émancipatrice.

Ces valeurs sont actuellement en danger.*

Nous nous engageons de ce fait à exercer une vigilance républicaine pour les préserver.

Nous affirmons notre indépendance vis-à-vis de toute organisation politique ou syndicale.

Nous mettrons en œuvre tous les moyens autorisés par la loi pour

- informer les citoyens,

- manifester nos désaccords,

- interpeler les élus,

- exiger que l'avenir de l'école fasse l'objet d'un débat démocratique avec les différents acteurs de l'école, usagers et professionnels.

(*) Voir document annexe :

Inventaire des mesures concernant les écoles élémentaires et maternelles.

Inventaire des mesures concernant les écoles élémentaires et maternelles

(appliquées ou en projet…)

Notre mouvement est né à partir des inquiétudes qu'ont suscitées les mesures prises par l'actuel Ministre de l'Education Nationale au niveau des écoles maternelles, élémentaires. Leurs conséquences seront irréversibles quant à la nature même de l'école de la République :

Après plusieurs dizaines de milliers de suppressions de postes d'enseignants depuis 2003, le gouvernement en annonce à nouveau 13500 pour la rentrée 2009. Qui peut imaginer que cela n'aura pas d'incidences sur le nombre d'élèves par classe et sur le fonctionnement pédagogique ?

Un enseignant doit se former tout au long de sa carrière et le corps enseignant est majoritairement composé de femmes. Il est donc impossible d'assurer la continuité du service public d'éducation sans un nombre suffisant de personnels spécialisés appelés titulaires mobiles. Ces collègues sont capables de remplacer n'importe quel maître à tout moment et n'importe où. Or, il arrive de plus en plus souvent que des classes restent sans maître car il n'y a pas de titulaire mobile disponible. D'autre part, le recrutement a fortement baissé cette année alors que le nombre d'enfants à scolariser ne varie que dans une faible proportion. Nous sommes bien confrontés à une logique de gestion des postes à flux tendu, avec tous les blocages que cela implique.

La remise en cause des RASED et la sédentarisation de leurs enseignants spécialisés dans certaines écoles pose la question de l'abandon de la difficulté scolaire par le service public d'éducation. En effet, d'une part l'Aide Personnalisée ne peut résoudre les difficultés traitées par les équipes des RASED car les enseignants ordinaires, non formés, n'auront pas les moyens de prendre en charge les difficultés psychoaffectives, comportementales, de refus scolaire, etc. D'autre part, les écoles en milieu rural ne bénéficieront plus d'aucune aide spécialisée dans l'écoute, l'interface entre les parents, l'école et les partenaires extérieurs ( orthophonistes, CMP, ...) car les psychologues scolaires, seuls, ne suffiront pas à la tâche.

Le temps scolaire a encore été réduit de deux heures par semaine alors que personne ne demandait quoi que ce soit (1338 heures en 1894, 850 heures en 2008). Les rythmes scolaires auraient dû être réorganisés au lieu d'être réduits. Ils vont à l'encontre des recommandations de tous les experts de l'enfance. Les écoliers français ont le nombre de jours de classe le plus faible d'Europe, mais les journées les plus chargées, avec notamment des heures de soutien placées aux plus mauvais moments. (144 jours en France, 188 en Finlande, 190 en Grande-Bretagne, 200 en Italie et au Danemark, 210 au Japon). Au lieu d'une saine continuité, les élèves français doivent s'adonner à une succession de sprints, entrecoupés de période qui favorisent l'oubli.

ÄLes programmes scolaires ont été nettement alourdis en 2008. Ils sont à traiter dans un temps réduit. La tendance est à l'intensif au détriment de projets qui donnent du sens aux apprentissages. Ils instaurent l'apprentissage de la lecture dès la grande section de maternelle, à un âge où nombre d'enfants n'ont pas la maturité nécessaire. Ils mettent l'accent sur les « automatismes » plutôt que la recherche de sens. La démarche pédagogique recommandée est celle de la répétition, de l'exercice redoublé. Oui, mais quand ? Cela demande beaucoup de temps, si possible correctement ''fractionné''. Dès lors, à qui profiteront ces programmes ?

Après avoir discrédité l'école maternelle, le Ministre semble avoir fait marche arrière. Mais le projet de création de « jardins d'éveil » n'est pas abandonné pour autant et continue à remettre en cause le travail de l'école maternelle auprès des jeunes enfants au moment crucial de l'apprentissage du langage, déterminant pour la suite de leur scolarité.

Le risque de remplacement des enseignants absents par des vacataires pose les mêmes questions de formation et donc de professionnalisme de ces personnels.

La suppression des Instituts Universitaires de Formation des Maîtres remet en cause la formation initiale des professeurs des écoles et donc leur professionnalisme en matière de connaissance de l'enfant (développement, psychologie...) et de pédagogie (définition du Petit Larousse : « Science ou méthode d'éducation et d'instruction des enfants »).

L'accueil des enfants en situation de handicap à l'école. La loi du 11 février 2005 a constitué une forte avancée en affirmant le principe d'une scolarisation de l'enfant en situation de handicap en milieu ordinaire « si nécessaire au sein d'un dispositif adapté » (CLIS). Depuis, de nombreux jeunes, qui, auparavant auraient été inscrits en institut médico-pédagogique, sont accueillis à l'école. Cet effort a été accompli essentiellement par les équipes pédagogiques à moyens constants ou presque. Or, comment souhaiter un accueil réussi des enfants en situation de handicap sans mettre en œuvre les conditions nécessaires à leur accueil ?

La suppression de la carte scolaire, promise par le Président de la République, combinée avec la mise en concurrence des établissements, est une politique qui a déjà été appliquée dans d'autres pays. Elle s'est traduite partout par une fuite des familles favorisées vers les établissements les plus réputés et une concentration des familles les plus populaires ou immigrées. Les écoles moins cotées se sont vidées de leurs éléments moteurs. La plupart de ces pays remettent en place des systèmes de régulation (Belgique, Angleterre, Canada…).

L'examen du projet de loi sur les établissements publics d'enseignement primaire (EPEP), déposé par le député maire de Niederbronn est ajourné mais les EPEP restent un objectif du gouvernement.

Dans ce projet, les écoles comptant plus de 15 classes deviennent obligatoirement des EPEP. Sur demandes des communes ou des structures intercommunales, toute école de plus de 13 classes peut également devenir un EPEP, après accord de l'Inspecteur d'Académie. De même, sur demande de structures intercommunales, un regroupement de plusieurs écoles (minimum 13 classes) peut aussi obtenir ce statut. L'objectif affiché est de donner à ces établissements une autonomie de gestion.

Un EPEP est dirigé par un conseil d'administration composé de quatre élus, de quatre parents et de seulement trois enseignants. Cette instance est responsable de la gestion, mais définit également les orientations éducatives. Dans une telle configuration, le directeur d'école, interlocuteur privilégié des parents n'existe plus. L'école est découplée de l'Education Nationale et passe sous tutelle des autorités locales, avec le risque d'une accentuation des inégalités entre communes. Une telle mutation ne saurait se faire sans une véritable négociation avec les usagers et les professionnels.

Les évaluations CM2-CE1 :

La saisie des résultats des évaluations de CM2 a été effectuée dans des bases de données académiques qui n'ont pas été validées par la CNIL.

L'esprit et les mécanismes de ces évaluations laissent douter de leur utilité pédagogique. Elles ont supposé que toutes les notions d'un programme, qui n'est mis en œuvre que depuis 4 mois, devaient déjà être acquises à la mi-janvier. Certains exercices étaient difficiles, le temps laissé pour répondre était fortement contraint et le mode de correction (juste – faux) sanctionnait de la même façon l'élève qui avait 8 bonnes réponses sur 10 que celui qui n'en avait aucune. L'outil a donc artificiellement mis en difficulté bon nombre d'élèves.

Nous craignons à terme une dérive qui consisterait à publier un palmarès des écoles avec pour objectif la mise en concurrence des établissements, dans laquelle l'intérêt de l'enfant n'aurait que peu de place.

Les associations complémentaires de l'école qui, depuis des décennies, agissent pour ouvrir culturellement le champ de l'école (classes de découvertes, rencontres sportives, animations culturelles…) et aider les élèves les plus défavorisés, sont menacées de disparition par la réduction brutale de leurs moyens financiers et humains.

La mise en place d'une cellule de veille :
Le ministère de l'éducation nationale a lancé un appel d'offre vers des sociétés privées pour mettre en place par internet un dispositif de veille visant à repérer parmi ses personnels les leaders d'opinion, à analyser leur potentiel d'influence et leur capacité à se constituer en réseau.
Cet appel d'offre est disponible sur internet et la prestation a été financée à hauteur de 240 000 €.
Notre ministre ne comprend pas notre suspicion pour ce qui ne serait qu'un simple outil de gouvernance. Nous apprécions l'attention qu'il porte à nos avis et nous mettons à son entière disposition pour bâtir avec lui l'avenir de l'école.

La réduction drastique des moyens alloués à l'école publique s'accompagne, en parallèle, de mesures financières, sur fonds publics, toujours plus favorables aux établissements privés (qui ne sont pas soumis aux mêmes contraintes) : crédits d'impôts, projet de chèque-éducation, contrats d'associations, projet de loi pour obliger les communes à verser des frais de fonctionnement aux écoles privées accueillant leurs enfants, etc…

Les mesures actuelles du gouvernement nous inquiètent beaucoup. Elles sont déstabilisantes au moment où nous aurions besoin de confiance, sont prises unilatéralement alors que nous aurions besoin de dialogue et ne servent en rien l'intérêt des enfants.

Ne produisant aucune amélioration du fonctionnement de l'école, elles ne peuvent prétendre être des « réformes ».

Ces mesures, mais aussi les écrits ou propos tenus dans un passé récent par de nombreux hommes politiques actuellement au pouvoir, les accords sur la commercialisation des services, signés par la France dans le cadre de l'OMC, nous font craindre une vaste opération de déconstruction de l'école publique. Elle consisterait à dégrader fortement les conditions d'enseignement pour lui faire perdre toute attractivité au regard du privé. Ainsi, l'éducation pourrait devenir un service commercial, soumis aux intérêts du marché.

Encore un nouveau lien

Bonjour,
Des mouvements ont lieu en ce moment par les élèves, formateurs et autres acteurs des IUFM (Institut Universitaire de Formation des Maitres) de Paris et dans toutes la France également pour empêcher la réforme de Darcos sur la formation des maîtres de passer. Cette réforme détruirait la formation des enseignants et mettrait en péril l'éducation de vos enfants.
Nous aimerions pouvoir sensibiliser les parents d'élèves pour qu'ils se battent avec nous contre cette réforme.


Plus d'explication sur notre blog http://iufmparis.canalblog.com/

vendredi 6 février 2009

Manifeste école maternelle www.enfant.com

Letellier Stéphanie (stephanie.letellier@bayard-presse.com)
Bonjour,

Je suis journaliste pour le site internet www.enfant.com, et je vous informe que nous avons mis en ligne depuis le 9 janvier un grand dossier intitulé " L'école maternelle est-elle en danger ?", alimenté par de nombreux articles et deux grands questionnaires.

Suite aux résultats de ces questionnaires, nous avons publié aujourd’hui un Manifeste des parents d’enfant.com
Pour le signer : http://www.enfant.com/votre-enfant-3-5ans/ecole-maternelle/Le-manifeste-des-parents-d-Enfant.com-pour-l-ecole-maternelle.html

Ce manifeste sera porté à la connaissance de Xavier Darcos, ministre de l’Education nationale.

Serait-il possible de relayer l'info ?
Cordialement,

Stéphanie Letellier

01 74 31 64 63

mercredi 4 février 2009

évaluations CM2 illégales ? C'est la CNIL qui le dit

De la part de SNUipp Paris
Envoyé : mercredi 4 février 2009 12:26

Objet : Urgent : é valuations CM2 et cnil
SNUipp Paris


Remontée des évaluations CM2 et CNIL
Le ministère a déposé un dossier à la CNIL concernant la validité de l'anonymisation du fichier permettant la remontée des résultats des évaluations CM2.
« Après avoir vérifié qu’un dossier de déclaration est complet, la CNIL délivre un récépissé de déclaration : c’est le FEU VERT pour la mise en oeuvre d’un fichier ou d’un traitement de données personnelles. »
Extrait du Guide pratique « Déclarer à la CNIL ».
La CNIL nous a confirmé que le récépissé nécessaire à la mise en œuvre d'un fichier ou d'un traitement n'a toujours pas été retourné au ministère, en raison de la sensibilité du dossier.
Jusqu'à réception de cette attestation, les fichiers ne doivent donc pas être transmis.
Au niveau national le SNUipp s’est adressé dans ce sens au Ministre tout en lui rappelant les consignes unitaires de non utilisation du logiciel ministériel de transmission et de ne transmettre que les résultats anonymes des exercices effectivement passés ; vous trouverez copie de la lettre en pièce jointe.
Au niveau parisien le SNUipp s’adresse à l’IA dans le même sens notamment lors de la CAPD de demain matin.
De plus amples informations seront envoyées au plus vite dans les
écoles.

Le dossier «Saisi des résultats des évaluations des CM2 et des CE1 » a été déposé par le Ministère de l'Education Nationale le 13 janvier et n'a pas encore été traité par nos services.
En l'absence d'enregistrement de la CNIL, la saisie des résultats dans ce fichier n'est pas légale, les enseignants ont donc le droit de désobéir à cet ordre.

Dépêchons nous d'en rire avant d'en pleurer

(*) Titre emprunté au Canard Enchaîné du 4 Février

La crise a bon dos !
Elle permet de justifier la casse des services publics ...
En exclusivité, le discours de SuperSarko dans :
SuperSarko face à la crise
http://collectif.ecoles.free.fr/file/allocutionsarko.mp3

Création du collectif de Dijon

Le lien est rajouté ci contre sous le nom "Dijon pour l'école publique" et rappelé ci-dessous :

http://groups.google.com/group/collectif-ecoles-dijon


Nous invitons tous les parents de Monts de vignes à demander leur inscription à ce collectif.

lundi 2 février 2009

SOUTIEN à une enseignante à DIJON

Pour la première fois, en côte d'or, une collègue qui refuse de mettre en place l'aide personnalisée (dispositif de prise en charge des élèves en difficulté par des enseignants non spécialisés hors temps scolaire censé remplacer les RASED) est convoquée par son inspectrice.

Elle a besoin de notre soutien !

Mercredi 4 février à 10h , il faudrait, que ceux qui peuvent, se rendent à Dijon 40 rue de la Charmette devant l'inspection DIJON EST (quartier Maladière) pour apporter leur soutien à cette enseignante. Il faut que l'administration sache que chaque fois qu'elle fera pression sur les enseignants qui défendent les RASED, elle aura droit à une mobilisation importante des enseignants et des parents. La mobilisation doit être massive, il ne faut pas rater ce premier rendez-vous, sinon c'est la porte ouverte à une véritable chasse aux sorcières des enseignants qui refusent cette mascarade ! (lundi dernier, nous avions compté 130 enseignants refusant ce dispositif, aujourd'hui nous en sommes à 165 !)

Il ne faut pas que la peur dynamite ce mouvement !

Encore de nouveaux collectif

Voici l’adresse du blog du collectif Parents en colère Bordeaux-CUB/Nord Gironde :
http://parentsencolere.canalblog.com/

Et celui du collectif du sud Gironde “L’école pour tous, tous pour l’école” :
http://touspourlecole.canalblog.com/

Merci de signaler sur votre site cet article important

http://s.o.s.ecole.over-blog.fr/article-27442414.html
pour soutenir Jean-Yves Le Gall et montrer à l'IA de l'Isère votre opposition à Base-Eleves.

Cordialement Hervé
La lutte continue

et en annexe :
Modèle de courrier à adresser avant mardi à l'IA de l'Isère.
Il faut adresser une copie aux deux syndicats présents en CAPD qui vont soutenir le dossier le 3 février :
Pour une Alternative Syndicale - UDAS (PAS 38) pas38@wanadoo.fr
SNUipp-FSU 38 snu38@snuipp.fr
Quelques explications et commentaires ci-dessous et en pièces jointes.
Cordialement, François

Inspection Académique de l'Isère

ce.38i-secretariatcab@ac-grenoble.fr

ce.ia38@ac-grenoble.fr

Madame l'Inspectrice d'Académie de l'Isère,

Le 3 février, la décision que vous allez proposer aux délégués des personnels concernant le dossier de notre collègue Monsieur Jean-Yves Le Gall est lourde de conséquences vis à vis de l'avenir de notre service public d'Éducation.

En effet, on ne saurait régler par une simple mesure d'ordre administratif toutes les questions posées par l'arrivée dans le fonctionnement de notre école de dispositifs tendant à transformer nos élèves en de simples flux auxquels seraient proposés des dispositifs d'apprentissage.

Que des enseignants veuillent encore penser que les élèves sont avant tout des personnes disposant, tout comme leurs familles, de droits, reste rassurant pour l'avenir du service éducatif malgré les dérives dans lequel celui-ci s'engage.

Qu'au nom de la haute idée que ces collègues ont de la mission qui leur est confiée, ceux-ci résistent encore à l'instauration du dispositif Base-Élèves, malgré les menaces de sanctions administratives qui pèsent sur eux, est plus rassurant encore.

Nous ne pouvons que souhaiter que la décision que vous arrêterez permettra la poursuite du débat en la matière en ne le cristallisant pas sur les collègues qui l'ont poussé là où notre institution n'a pas su ou voulu l'amener.

Soyez assurée, Madame l'Inspectrice d'Académie, de notre attachement indéfectible à la qualité du service public d'Éducation.

Collectif Ecoles Ouest Lyonnais

Pour le Collectif, M. ______

dimanche 1 février 2009

RAPPEL : Création d'un collectif à Dijon le 03 février 2009 à 20h30

Création d'un collectif à Dijon RDV Salle François CHAMBELLAN , rue Olympe de Gouges ( nouveau quartier JUNOT) le 03 février 2009 à 20h30

C'est une salle omnisports. La rue n'existe sur aucun plan disponible, mais c'est bien indiqué, notamment quand on vient du centre ville par l'avenue du Drapeau.

Un article sur LE BIEN PUBLIC le 31 janvier 2009

Chenôve
Le collectif pour l'école publique n'est pas un mouvement isolé


L



e collectif Chenôve pour l'École publique s'est réuni une nouvelle fois, mardi soir à la salle des fêtes de l'hôtel de ville, en présence d'une centaine de personnes.
Composé d'enseignants, de directeurs d'établissements, de parents, de représentants d'associations de parents d'élèves et de DDEN, le mouvement ne se fatigue pas. Bien au contraire, ses membres sont déterminés comme jamais et clament haut et fort : « Nous ne sommes pas un mouvement isolé ! ».


De nouveaux collectifs se créent


Preuve en est, le collectif de Chenôve est rejoint par d'autres communes, comme Dijon, dont le collectif va être créé le 3 février prochain avec l'appui de la municipalité.
Longvic dispose aussi de son collectif, tandis que ceux de Quetigny et Chevigny-Saint-Sauveur sont en cours de création.
Mardi soir, des représentants de tous ces mouvements ont été conviés à la réunion qui avait pour ordre du jour : un retour sur l'action du 15 janvier, la prise de contact avec les autres collectifs, l'appel national des collectifs de parents et enseignants et les prochaines actions.
Il est prévu la Nuit des écoles le 19 février, mais pour que l'impact soit plus fort, d'autres actions devraient voir le jour prochainement, comme le blocage de l'inspection par exemple.
« Une chose est sûre, on n'est plus le seul collectif sur l'agglomération », souligne un membre du collectif de Chenôve. Un diaporama sur les évaluations des élèves de CM2, avec les corrections, a montré que peu d'élèves vont décrocher la moyenne. Les tests sont d'un niveau trop élevé et intègrent parfois des programmes de 6e. Le collectif est contre ces évaluations qui sont, de plus, chronométrées et qui ne laissent aucune chance aux élèves qui travaillent lentement, sans compter que la moindre faute en dictée et c'est le zéro pointé.


Le mouvement est bien en marche. À Chenôve, on ne lâche rien...
Le maire Jean Esmonin était présent à cette réunion, à l'instar de Frédérique Moreau, directrice des affaires scolaires à la Ville

Toujours plus nombreux

encore des créations de collectifs un peu partout en France.

http://collectif.sisteron.free.fr
http://collectifsudmanche.over-blog.com/
http://ecole.en.danger.villefranche.over-blog.com/
http://collectifnevers.canalblog.com/

et un lien intéressant :
http://www.darcos-demission.org/

Le mammouth déchaîné

http://le-mammouth-dechaine.fr/Ndj/files/page2_blog_entry424_3.pdf

Mardi 10 Mars : Date à retenir : Journée nationale d'actions Investissons dans l'Education !

Après le gros succès de la manifestation du jeudi 29 Janvier