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Bienvenue sur le blog des parents d'élèves de l'école Monts de Vignes. C'est un lieu d'échange entre tous les parents.
LE MONDE | 27.03.09 | 15h08 • Mis à jour le 27.03.09 | 15h44
Ils ne sont plus qu'une poignée et pourtant ils résistent. Les opposants à Base élèves 1er degré, du nom du fichier informatisé et centralisé qui stocke les informations recueillies lors de l'inscription de chaque enfant dès l'école maternelle, ne désarment pas. Leur dernière "victoire" : la France sommée d'expliquer par écrit avant le 6 avril aux Nations unies, dans le cadre de la session du Comité des droits de l'enfant, "à quelle mission de service public servira le stockage au niveau national de données nominatives et indiquer les raisons pour lesquelles le droit d'opposition prévu par la loi ne s'applique pas à ce dispositif. Veuillez également informer le Comité (des droits de l'enfant de l'ONU) des conséquences éventuelles que pourrait entraîner le refus des parents de fournir les informations requises sur leurs enfants".
Réunis dans un Collectif national de résistance à Base élèves (CNRBE), des parents d'élèves et des enseignants, relayés par la Ligue des droits de l'homme, contestent ce fichier depuis les premières expérimentations lancées en 2004. Ils ont d'ailleurs réussi à le dépouiller des attributs dont il était doté au départ. Mais continuent de se battre pour obtenir sa suppression. Les uns au tribunal - où les premières plaintes contre X... invoquant le non-respect de la loi Informatique et libertés ont été déposées mercredi 25 mars comme à Grenoble et à Millau - les autres dans les écoles autour des "désobéisseurs" qui, en refusant de renseigner la Base, font l'objet de sanctions et de retraits sur salaire. Un recours en annulation a également été déposé au Conseil d'Etat le 22 décembre 2008.
Quand, après des années de fiches cartonnées, le mammouth décide de basculer dans le tout-numérique, il ne se doutait pas que l'affaire soulèverait une telle indignation. Les collèges et les lycées sont dotés depuis 1995 d'un logiciel (Sconet) qui centralise des renseignements familiaux et scolaires sans que cela ait suscité la moindre vaguelette. L'école se révèle plus frondeuse.
Les collègues ont mis un certain temps à réagir parce que, au départ, Base élèves leur a été présenté comme une réponse à une de leurs revendications : disposer d'un logiciel équipé des mêmes fonctionnalités dans toutes les écoles", se souvient Gérard Courdert, délégué du Syndicat des instituteurs et professeurs d'école (Snuipp-FSU) de l'Ain. "En plus, pour beaucoup d'entre eux, l'ordinateur est souvent arrivé avec le logiciel lui-même", précise Pierre Devesa, directeur d'une école primaire dans le même département.
Le logiciel en question se révèle tout sauf anodin : pour la première fois, les écoles se voient tenues de remplir une base de données indiquant les nom, prénom, adresse de leurs élèves, mais aussi leur nationalité, l'année de leur arrivée en France, le suivi médical ou psychologique dont ils font l'objet, leur handicap éventuel.
Sans que le législateur y ait mis son nez, un fichier centralisé et précis voyait le jour, au moment même où, partout en France, des enseignants prenaient fait et cause en faveur de leurs élèves sans papiers et quand, peu de temps avant, l'idée d'un repérage précoce de la délinquance avait provoqué controverse et indignation.
Prenant acte de la fronde, le ministère plie mais ne cède pas, publiant un arrêté "portant création de Base élèves", en date du 20 octobre 2008, épuré des champs de la nationalité, du handicap, de l'absentéisme, etc. Le ministre, Xavier Darcos lui-même, avait estimé, en juin, que ce fichier était "profondément liberticide".
Revu et corrigé, Base élèves, qui contient une cinquantaine de renseignements, dote chaque enfant d'un identifiant national élève qui rejoint la Base nationale. Le tout est consultable en partie par la mairie, en totalité par l'inspection académique. Les parents ne peuvent s'y opposer. La plupart des enseignants cèdent sous la pression, quelques-uns résistent contre ce qu'ils jugent être une opération de fichage.
Pour l'éducation nationale, qui a beaucoup souffert de la grève administrative menée pendant des années par les directeurs d'école, il ne s'agit que d'un outil de bonne gestion. Base élèves a déjà permis de rectifier de "plusieurs milliers" l'effectif des enfants inscrits à l'école. Ramené à 6 millions, c'est peu, mais "un élève de plus ou de moins peut impliquer une fermeture ou une ouverture de classe", défend le ministère.
Mais pourquoi des fichiers nominatifs ? Ils peuvent être "utiles en cas de méningite ou de recherches d'enfants". Ou pour repérer les enfants sans papiers, s'inquiète le Collectif.
Pour ses détracteurs, ce fichier pourrait bien constituer aussi le socle du futur "casier" que risque de traîner derrière lui chaque enfant durant sa scolarité. "L'outil Base élèves est évolutif. La meilleure preuve, c'est qu'il a déjà fait l'objet d'une modification déclarée à la CNIL : elle consiste à pouvoir attribuer le nom d'un enseignant à chaque classe", argumente Christian Drevet, directeur d'une petite école de trois classes à Eydoche, dans l'Isère. Sachant que l'éducation nationale travaille à la mise en place d'"un livret scolaire électronique" qui contiendrait le résultat des évaluations individuelles et qu'un fichier national sur le retard scolaire est également en préparation, qu'est-ce qui interdira de connecter tous ces fichiers à travers l'identifiant de l'élève ?
Des parents s'insurgent, comme Vincent Fristot, de Grenoble, à l'origine du recours au Conseil d'Etat, choqué que ce fichier ait été imposé "sans débat démocratique, sans concertation". C'est comme si "on nous retirait notre autorité parentale", s'indigne Marylou Waligorsk, dans l'Aveyron. "N'importe quel distributeur est tenu de demander notre avis s'il veut constituer un fichier. Pas l'éducation nationale !", s'insurge Béatrice Koehler, dans l'Ain, qui juge choquant que "grands-parents, amis et nounous" se retrouvent aussi "fichés" à leur insu. Mais il est sans doute trop tard : 80 % des enfants sont déjà inscrits sur Base élèves.
Brigitte Perucca
Place de la Libération, à 16 heures,
au
PARCOURS DE L’ÉDUCATION
APPEL À UN DÉFILÉ DE PROTESTATION
Pour défendre les valeurs de l’Ecole Publique,
laïque, gratuite, égalitaire et émancipatrice
et exiger les moyens de son développement
de la Maternelle à l'Université !!!
Le ministre refuse de nous entendre
Le gouvernement persiste dans ses réformes visant à démolir l’éducation publique, laïque, gratuite et à supprimer des postes :
Remise en cause de l’accueil des enfants de 2 à 3 ans en maternelle, remise en cause des associations liées à l’Education, remise en cause des IUT, suppression de 2 heures d’enseignement par semaine en élémentaire, suppression des RASED, diminution dans les lycées du nombre d’heures d’enseignement, avenir de la recherche et de l’université publiques compromises, « réforme » de la formation des enseignants et suppression de leur formation professionnelle…
et la liste est loin d’être complète !!!Venez nous rejoindre avec vos gilets jaunes, vos sifflets, vos crécelles, vos tambourins, vos poussettes, vos banderoles, vos pancartes, vos autocollants et invitez la famille, les voisin(e)s, les cousin(e)s, les ami(e)s !A chaque niveau de l’enseignement public, des revendications et
1/ Maternelle : RDV à 16h00 place de la Libération, transformée en cour de récréation. Au coup de sifflet, tout le monde s'allonge ou s'immobilise ; une banderole est brandie, « SAUVONS LA MATERNELLE PUBLIQUE GRATUITE - NON AUX JARDINS D'EVEIL PAYANTS ». Puis au coup de sifflet, nous partons en farandole(s) vers la place suivante, en abandonnant la banderole. Et ainsi de suite…
2/ Primaire : Place François Rude où seront listées au mégaphone les réformes Darcos concernant l'école primaire. Tout le monde hue : « zéro, nul, hou...... ». Dépôt d’une autre banderole sur la fontaine.
3/ Collège-Lycée : Place Darcy
4/ Université : Retour place François Rude
5/ IUFM : Place de la Libération
C’EST DE L’AVENIR DE NOS ENFANTS DONT IL EST QUESTION !
PARLEZ-EN AUTOUR DE VOUS et mobilisez !!!
Crévindiou! Pour une fois qu'une bonne nouvelle se présente, j'ai bien failli la rater celle-là. Pour un peu je devais attendre un improbable entartage de nos têtes dirigeantes pour me marrer un coup. C'est vrai ça, à force de sinistrose ambiante, je n'ai pas capté tout de suite mais bon assez tourné autour du pot. Vous l'avez peut être lu dans la presse syndicale si vous êtes instit: les inspecteurs d'académies font pression sur les IEN pour qu'ils embellissent les résultats des évaluations de CM2.
Ben quoi? Ca vous fait pas marrer? Enfin!... De respectables et terrifiants inspecteurs d'académie choppés en flagrant délit de truandage comme de vulgaires directeurs d'EPEP. Ca vous éclate pas? Ben qu'est ce qu'il vous faut, parce que moi, je me délecte. Si si si! C'est comme dans les films, quand le méchant est victime des conséquences de ses vilénies. Quand Darcos Vador (Xavier si tu me lis, excuse-moi, c'est facile, je sais mais tu seras bientôt viré et avec le prochain je ne pourrai peut être plus faire de jeu de mot) inspire une telle peur à ses généraux qu'ils ne font que des conneries. Si vous avez la fibre plus orientale et mystique, c'est la dure loi du karma en pleine action! C'est beau, c'est grand et ça fait du bien!
Vous avez du mal à suivre? Ok, je me calme.
On ne cesse de nous chanter sur tous les tons que la concurrence, y a que ça de vrai. C'est moderne, c'est naturel. On nous serine que notre monde bien commercialisé est une jungle où seuls les plus forts, les plus adaptés ont le droit de survivre. Notre Consul de poche nous l'affirme: c'est la cupidité, le désir de dominer les autres et la peur qui rendront le monde meilleur. Notre Césarounnet présidentiel ne doutait pas qu'en mettant les écoles en concurrence, ces fainéants d'instits allaient enfin se bouger et travailler plus pour niquer le voisin et qu'accessoirement les résultats des enfants en seraient améliorés.
Le résultat, on le voit déjà, sans attendre la fin de la carte scolaire, sans attendre le salaire au mérite ou les EPEP: des inspecteurs qui tremblent d'être les derniers de la classe, des inspecteurs qui jubilent en secret en imaginant l'agonie prochaine de leurs concurrents malheureux, des inspecteurs qui mentent, qui trichent, prêts à tout pour être l'employé du mois. Des inspecteurs qui oublient qu'ils sont au service des enfants pour ne plus penser qu'à leur carrière. Des inspecteurs qui sans s'en rendre compte sabotent les plans de Darcos Vador en voulant sauver leur peau.
Et c'est à ça qu'on doit ressembler? Les instits exemplaires qui sont des modèles pour les enfants doivent ressembler à ça? Les enfants doivent apprendre que la vie c'est ça?
L'Education Nationale managée comme un Mac Do, c'est ça l'école de demain?
Et bien oui, la preuve est faite.
La réduction des dépenses publiques nous est, paraît-il imposée par des paramètres extérieurs, que nous ne maîtrisons plus au niveau de l’Etat.
Nous devrions avoir honte de vouloir alourdir, ou même, maintenir à leur niveau actuel les dépenses publiques... et alourdir ainsi la charge de la dette qui sera supportée par nos enfants...
Mais le budget nécessaire pourrait-il, en fait, être trouvé ?
N’est-il pas, en réalité, utilisé pour d’autres priorités ?
Existe-t-il, en fin de compte, une possibilité de choix politique en faveur d’une Education de qualité, du maintien d’un système de santé performant pour tous, voire d’une répartition équitable des retraites, etc... ?
Petit rappel :
337,8 Millions d’euros par an... c’est le traitement annuel des 13 500 enseignants en moins. Une économie dont une grande partie est effacée par les heures supplémentaires imposées au personnel en place.
10 Milliards d’euros : c’est le montant qui aurait été nécessaire au maintien des retraites, régimes spéciaux compris...
12 Milliards d’euros : c’est le montant du "trou de la sécu"...
38 Milliards d’euros : c’est le budget total consacré à l’enseignement scolaire. (Voir à ce propos : http://4tous.net/ecoledemain/spip.p...)
On trouve facilement dans l’actualité proche des sommes largement supérieures :
Extrait de l’article "les dossiers qui fâchent" : libération.fr, le 2 janvier :
Ce texte contenait, selon l’article, « une avalanche de cadeaux fiscaux à destination des ménages les plus aisés :
bouclier fiscal à 50 %,
déductions variées pour réduire l’ISF (impôt sur la fortune),
baisse des droits de succession,
augmentation extravagante des plafonds des donations,
déduction des intérêts d’emprunts…
Quand on les met bout à bout, les mesures fiscales représentent plus de la moitié du coût de la loi Tepa estimé entre 13 et 14 milliards d’euros en année pleine. »
Les heures sup encouragées par la loi Tepa se portent bien.
extrait de l’article sur le coût des heures supplémentaires permises par la loi Tepa :
« -Au troisième trimestre, elles se maintiennent quasiment à leur plus haut niveau depuis leur création, soit 182,7 millions.
Certes, le volume est très légèrement inférieur (- 0,3 %) à celui du deuxième trimestre, mais ce dernier avait déjà connu une augmentation de 5,5 % quand, sur la même période, la France entrait dans la crise en détruisant 27 000 emplois.
Gabriel Tahar, chercheur au Lirhe (1), à l’université de Toulouse, revient sur la pertinence de cette mesure. »
Sans avoir forcément les outils de juger de la pertinence de cette loi, retenons juste que 14 Milliards, c’est à peu près le tiers de 45 Milliards...
Soit 4% du PIB (autant que le budget attribué à l’enseignement scolaire).
Source : Alternatives économiques, avril 2007 :
« La fraude fiscale s’établirait en France entre 29 et 40 milliards d’euros. Une fourchette largement sous-estimée.
Le Conseil des prélèvements obligatoires a rendu son verdict début mars : le montant total de la fraude fiscale s’établirait en France dans une fourchette de 29 à 40 milliards d’euros, soit de 1,7% à 2,3% du produit intérieur brut. Une fourchette minimale car établie statistiquement à partir des cas avérés de fraude fiscale, qui ne représentent qu’une partie de la réalité.
Le Syndicat national unifié des impôts (Snui) l’avait pour sa part estimée, en juillet dernier, entre 42 et 51 milliards d’euros.
La France apparaît très en retard dans la connaissance et dans l’analyse du phénomène : "les travaux sont beaucoup plus rares et leur valeur et leur portée scientifique beaucoup plus disparates" qu’à l’étranger, regrette le Conseil. Les autres pays de la zone euro sont logés à la même enseigne et il faut se tourner vers les Etats-Unis, le Royaume-Uni, ou la Suède ... »
Soit 9,3% du PIB.
Source : le monde Diplomatique de janvier 2008.
« La part des profits est inhabituellement élevée à présent (et la part des salaires inhabituellement basse).
En fait, l’amplitude de cette évolution et l’éventail des pays concernés n’ont pas de précédent dans les quarante-cinq dernières années. »
D’après le Fonds monétaire international (FMI), dans les pays membres du G7, la part des salaires dans le produit intérieur brut (PIB) a baissé de 5,8 % entre 1983 et 2006.
D’après la Commission européenne, au sein de l’Europe cette fois, cette part a chuté de 8,6 %.
Et, en France, de 9,3 %.
On évalue ce transfert de richesses : le PIB de la France s’élève à près de 1 800 milliards d’euros.
« Donc il y a en gros 120 à 170 milliards d’euros qui ont ripé du travail vers le capital »
(On peut, sur le même sujet, écouter l’émission "Là-bas si j’y suis du 24 janvier 2008" : 9,3% : hold up géant
On peut passer les messages, qui datent un peu, et commencer au 4 ème onglet : 15h18-15h23...)
14 Milliards d’euros par an, c’est l’estimation du coût annuel de la loi TEPA.
29 à 40 Milliards, c’est la fourchette estimée de la fraude fiscale en France chaque année.
120 à 170 Milliards c’est l’estimation de la part de richesse qui a été transférée des travailleurs vers les actionnaires...
On pourrait également s’intéresser au coût des cadeaux faits aux banques et aux entreprises pour pallier à la crise, et cela, si je me souviens bien, sans aucune contre-partie... Mais à d’autres de me trouver ça, avec référence et de m’envoyer l’info...
A noter que le maintien des postes dans la fonction publique pourrait également, pour un coût somme toute modique, amortir les problèmes de chômage, liés à la crise...
Mais non...
« A quoi servirait de maintenir 30 000 emplois publics par an quand 100 000 emplois privés disparaissent chaque trimestre », souligne ce conseiller de l’Elysée ? C’est vrai quoi, quand le chômage augmente, il est urgent de supprimer des emplois !
Le reste de l’article ici :
Nous sommes bien en présence d’un choix politique…
Celui-ci pourrait être justifié par le fait qu’il est appliqué par un gouvernement élu.
Pourtant, la totale absence de prise en compte des avis contradictoires, de la mobilisation de protestation, des votes contraires, peut reposer la question de la légitimité de ces choix : les Français étaient d’accord pour « travailler plus et gagner plus. »
Ils le sont moins pour :
avoir une école et un système de santé dégradés, et dans le même temps :
subir les effets de la crise d’un système qui n’est pas remis en question :
…Et voir dans le même temps, d’énormes sommes d’argent se volatiliser dans une logique de marché que nul ne semble pouvoir maîtriser, ni vouloir réguler.