jeudi 30 avril 2009

cortège de la maternelle à l'Université

VENDREDI premier MAI à 10h30 place de la libération

rejoignons nous devant le cortège (place de la Lib, direction Darcy pour le départ).

COORDINATION NATIONALE ECOLE EN DANGER QUI SOMMES-NOUS ?

Depuis le 20 novembre, (et même bien avant pour certains…), dans différents départements, de nombreux salariés de l’éducation (syndiqués ou non) et parents (affiliés ou non à une fédération) se sont regroupés par secteurs géographiques pour refuser les réformes Darcos et défendre un service public d’éducation de qualité pour tous. Ces collectifs ont décliné localement de nombreuses actions (symboliques ou contraignantes): banderoles Ecole en Danger, distributions de tracts, pétitions, nuit des écoles, suspension de l’aide personnalisée,  boycott des évaluations, grève des enseignants, manifestations des parents et enseignants, blocage des écoles ou IEN, péage libre, résistance à Base élèves ...

1. Proposition de créer une coordination nationale adoptée lors de l’AG départementale du Rhône le 8.01.2009

Lors de l'assemblée générale départementale du Rhône (69) du 8.01.2009 qui regroupait 17 collectifs (enseignants et parents) et un représentant de la FCPE, un collectif local (Croix-Rousse) a proposé la mise en place d'une assemblée générale nationale afin de s'informer sur les mobilisations dans les autres régions et de tenter de coordonner les actions. Cette initiative a été votée à l'unanimité des présents et trois personnes ont été mandatées pour la mise en place de la première réunion qui devait se tenir à Lyon le samedi 17 janvier.

2. 1ère Assemblée Générale Nationale le 24.01.2009 à Villeurbanne (69)

La 1ère AG nationale qui a eu lieu le samedi 24 janvier à Villeurbanne (69) a réuni des représentants de 12 départements en lutte (+ 16 départements qui avaient envoyé leur contribution).
Cette coordination s'est donnée pour but de fédérer les collectifs mobilisés et s’est donc dotée d’une plateforme de revendications (1er Appel).
Afin de mettre en lumière les différentes formes de mobilisation des collectifs de salariés de l'éducation et parents d’élèves dans l'Education Nationale et d’en assurer une visibilité dans les médias nationaux, elle a décidé de créer un site de la coordination Ecole en Danger avec un regroupement des sites et blogs de collectifs classés par régions et de lancer une journée nationale de l’éducation le 10 mars 2009.
Les participants ont voté, entre autres, un appel à participer à la grève interprofessionnelle du jeudi 29 janvier et l’envoi de 4 mandatés à l’Appel des appels le 31.01.2009 à Paris.

3. 2ème Assemblée Générale Nationale le 07.02.2009 à Paris (75)

La 2ème AG nationale qui a eu lieu le 7 février à Paris (75) a réuni des représentants de 18 départements en lutte (+ 5 départements qui avaient envoyé leur contribution).
Les participants ont amendé la plateforme de revendications (2° Appel) et ont notamment voté l’organisation d’une journée nationale de mobilisation et de grève pour la défense du service public d’éducation de la maternelle à l’université le mardi 10 mars et l’organisation dans chaque département de dépôts collectifs des lettres de désobéissance1 le 11 mars 2009.

4. Journée nationale de mobilisation et de grève de la maternelle à l’université le mardi 10 mars 2009.

Le 10 mars 2009, de nombreux collectifs en lutte ont décliné diverses formes d’actions et dans certains départements, des manifestations ont permis la convergence de la maternelle à l’université (cf revue de presse).

5. 3ème Assemblée Générale Nationale le 14.03.2009 à Montpellier (34)

La 3ème AG nationale qui a eu lieu le 14 mars à Montpellier (34) a réuni des représentants de 22 départements en lutte (+ 8 départements qui avaient envoyé leur contribution).
Les participants ont amendé la plateforme de revendications (3° Appel) et ont notamment voté un appel à participer à la grève interprofessionnelle du jeudi 19 mars et à organiser une journée nationale de résistance de la maternelle à l’université et de refus de la précarité dans l’éducation le jeudi 2 avril 2009.
Une motion à lire lors de la Coordination Nationale des Universités de Dijon a été votée et deux communiqués de presse ont été rédigés en commissions puis modifiés et adoptés par l’AG : un appel à mettre en discussion la grève reconductible et une dénonciation de la campagne de désinformation et des différentes formes de répression de la mobilisation. (cf dépêche AFP)

6. Journée nationale de résistance de la maternelle à l’université et de refus de la précarité dans l’éducation le jeudi 2 avril 2009.

Le jeudi 2 avril, diverses actions ont été organisées dans de nombreux départements, parfois en lien avec le supérieur. (cf revue de presse)

7. 4ème Assemblée Générale Nationale le 18.04.2009 à Chenôve (21)

La 4ème AG nationale qui a eu lieu le 18 avril à Chenôve (21) a réuni des représentants de 8 départements en lutte (+ 11 départements qui avaient envoyé leur contribution).
Les participants ont amendé la plateforme de revendications (4° Appel) et ont notamment voté un appel à participer aux manifestations du 1er mai et à organiser le dimanche 17 mai, dans tous les départements de France, un pique-nique de défense du service public d’éducation autour des points d’eau et le mardi 26 mai une journée nationale « gilets jaunes ».
La coordination nationale Ecole en Danger s’est dotée d’une équipe nationale (avec notamment des porte-parole) chargée d’assurer la lisibilité de la coordination nationale Ecole en Danger et la visibilité des actions des collectifs et envoie un porte-parole à la 9° CNU pour envisager la co-organisation d’une action nationale centralisée sur Paris. (cf dépêche AEF et Reportage France 3 Bourgogne).


7. 5ème Assemblée Générale Nationale le 13.06.2009 à Toulouse (31)

La prochaine assemblée générale nationale Ecole en Danger aura lieu le samedi 13 juin à Toulouse.

Sauvons l'enseignement public, de la Maternelle à l'Université

Aujourd'hui, la mobilisation contre les « réformes » du système éducatif, de la Maternelle à l'Université, est d'une ampleur rare et témoigne d'un désarroi profond qui pousse les fonctionnaires et les parents d'élèves à se mettre en action, parfois même dans l'illégalité :
près de 3000 enseignants du primaire désobéissent ouvertement et plusieurs dizaines de milliers d'autres résistent silencieusement ;
la très grande majorité des syndicats d'enseignants du primaire est en opposition totale et les principaux syndicats des personnels d'inspection lancent des cris d'alerte ;
de nombreux parents d'élèves ont empêché les évaluations nationales de CM2, occupent des écoles et des inspections, déposent des recours en justice contre Base Elèves et soutiennent activement les enseignants désobéisseurs ;
un très grand nombre d'enseignants-chercheurs sont en grève et, avec le soutien d'étudiants, bloquent des universités.
Comment le président de la République peut-il laisser la situation se dégrader de la sorte ? Et, s'il a été démocratiquement élu pour gouverner notre pays, peut-il légitimement, sans débat national, transformer ainsi notre service public d'éducation ? Qu'il s'en assure en demandant au peuple, par référendum, s'il souhaite la poursuite de ces « réformes » du système éducatif français.
Il est le plus haut représentant de la République française ; il devrait être le garant de ses valeurs et de ses institutions. Exigeons du président :
qu'il retire tout ce que ses ministres de l'Education Nationale et de l'Enseignement Supérieur ont instauré depuis 2007, de la Maternelle à l'Université : la loi LRU, les nouveaux programmes du primaire, les stages de remise à niveau, le service minimum d'accueil et la négociation préalable au droit de grève, la nouvelle semaine scolaire et l'aide personnalisée, ainsi que l'arrêté légalisant Base Elèves ;
qu'il décide un moratoire sur toutes les réformes de l'enseignement public, déjà programmées, de la Maternelle à l'Université : la création des jardins d'éveil, des EPEP, de l'agence nationale du remplacement, la suppression des RASED, des IUFM et des BEP, la réforme de toutes les filières du lycée – général, technologique, professionnel et agricole - et celle du statut d'enseignant-chercheur ;
qu'il mette un terme aux suppressions de postes, dans les établissements comme dans les administrations, ainsi qu'à l'embauche en contrats précaires de personnels, non-enseignants comme enseignants, et qu'il crée les nombreux postes de titulaires nécessaires, de la Maternelle à l'Université ;
qu'il organise des États Généraux de l'Éducation – avec la participation des parents d'élèves, des enseignants, des syndicats, des associations professionnelles, des mouvements pédagogiques, des chercheurs spécialistes de l'enfance et de l'enseignement, des acteurs de l'éducation populaire, des citoyens et des élus – afin de construire le service public d'éducation du 21ème siècle.

vendredi 17 avril 2009

ASSEMBLEE GENERALE DE LA COORDINATION NATIONALE DIJON-CHENÔVE DE L’EDUCATION

- Samedi 18 avril 2009 – Salle des Fêtes Chenôve

Après la réussite de la mobilisation du 19 mars contre les réformes du gouvernement, le mouvement de contestation se poursuit dans la France entière et s'organise dans un grand nombre de secteurs, bien au delà de l’Éducation. La dernière Assemblée Générale de la Coordination Nationale de l'Éducation a démontré la nécessaire convergence des luttes.

Le mouvement de contestation auquel nous avons décidé de prendre part n'en est qu'à ses débuts. Il reste maintenant à intensifier cette lutte contre les réformes Darcos-Pécresse.

Il est nécessaire de faire le point sur les actions en cours, d’échanger des analyses, de coordonner massivement nos actions futures et objectifs communs, afin de pouvoir nous assurer que les efforts fournis jusqu'à maintenant ne sont pas vains et que nous continuerons notre mouvement jusqu'à l'abandon complet des réformes Darcos-Pécresse.

Les collectifs de Cote d'Or vous invitent à cette assemblée Nationale.
L’entrée y est libre et ouverte à tous.

jeudi 16 avril 2009

Une enquête est ouverte sur le fichier "Base élèves"

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20090416.OBS3506/une_enquete_est_ouverte_sur_le_fichier_base_eleves.html


FICHIER INFORMATIQUE
Une enquête est ouverte sur le fichier "Base élèves"
NOUVELOBS.COM | 16.04.2009 | 10:50
Réagissez à l'article 6 réactions
Une trentaine de plaintes de parents d'élèves ont été déposées contre le fichier informatique qu'ils jugent attentatoire à la vie privée.

Une trentaine de plaintes ont été déposées contre le fichier informatique "base élèves". (Reuters)

Une trentaine de plaintes ont été déposées contre le fichier informatique "base élèves". (Reuters)
Le parquet de Marseille a ouvert une enquête préliminaire après le dépôt d'une trentaine de plaintes de parents d'élèves contre le fichier informatique "Base élèves", a-t-on appris mercredi 15 avril de source judiciaire. "Après les départements de l'Aveyron et de l'Isère, des parents d'élèves des Bouches-du-Rhône ont déposé une plainte pénale contre X qui répertorie les différentes atteintes aux lois et conventions relatives à la protection de la vie privée, aux droits de l'homme et de l'enfant dans le cadre de la mise en place de Base élèves", a précisé le collectif Stop fichage 13.

Critères ethniques supprimés

"Base élèves premier degré" est un fichier de données informatiques rempli par les directeurs d'école lors de l'inscription des enfants, qui sert notamment de suivi des parcours scolaires et doit être généralisé en 2009.
Fortement contesté par plusieurs organisations qui s'étaient mobilisées contre son caractère intrusif et la possible utilisation de données à des fins policières, ce fichier avait été revu deux fois, en 2007 et 2008, par le ministre de l'Education nationale Xavier Darcos, qui avait expurgé certaines données à caractère personnels.
Il avait d'abord fait supprimer les critères ethniques à l'automne 2007.
Une nouvelle version fin 2008 ne faisait plus apparaître certaines données comme la profession et la catégorie sociale des parents, la situation familiale de l'élève, l'absentéisme signalé ou les besoins éducatifs particuliers.
Des recours demandant la suppression de Base élèves ont été déposés fin 2008 devant le Conseil d'Etat.

Lettre au Conseil d'Etat et au gouvernement sur les projets de décret de Valérie Pécresse

Le 15 avril, la situation paraît très critique pour la recherche publique française et les universités. Raison pour laquelle nous avons adressé au Conseil d'Etat et au gouvernement une demande de pièces et d'informations concernant une éventuelle saisine du Conseil d'Etat sur les projets de décret concernant le statut des enseignants- chercheurs, le fonctionnement et les prérogatives du Conseil National des Universités (CNU) et le nouveau contrat doctoral. Si ces décrets en venaient à être adoptés, le statut des chercheurs du CNRS(Centre National de la Recherche Scientifique) , de l'INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale), de l'INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) et des autres établissements publics à caractère scientifique et technologique (EPST) se trouverait également directement menacé. Il s'ensuivrait de même la mise en place accélérée d'un cadre institutionnel propice à la disparition pure et simple de l'ensemble des EPST.

[la suite, sur le lien http://science21. blogs.courrierin ternational. com/archive/ 2009/04/15/ notre-lettre- au-conseil- d-etat-et- au-gouvernement- sur-les-pr. html ]

mardi 14 avril 2009

Sauvons les BEPs

Pour ceux et celles qui n’auraient pas encore signé la pétition intersyndicale de l’enseignement professionnel.

Signez et faites signer sur le site :

http://www.sauvonslesbep.org/petition/


Sauvons les BEPs


La réforme de l’Enseignement Professionnel que les ministres de l’Education Nationale et de l’Agriculture veulent mettre en place à la rentrée 2009 en dépit de l’avis négatif du Conseil Supérieur de l’Education, supprime la quasi-totalité des formations de BEP / BEPA et généralise le Bac Pro en 3 ans.

Les formations en 2 ans aux diplômes BEP / BEPA permettent aux jeunes lycéens professionnels d’obtenir un premier niveau de qualification. Elles sont l’un des maillons essentiels pour leur poursuite d’études et leur réussite au niveau IV. Leur suppression exclurait du système public d’éducation nombre des élèves les plus en difficulté et précipiterait l’augmentation des sorties sans qualification. Le BEP/BEPA ne doit pas se réduire à une simple certification «maison» passée en cours du cycle du baccalauréat en 3 ans.

Dans la logique de cette réforme, le développement des formations de CAP organise le tri des élèves dès leur entrée dans la voie professionnelle et les confine au niveau V en réduisant fortement leur possibilité de poursuite d’études en baccalauréat professionnel. Au ministère de l’agriculture, le développement des CAPA et BPA par la voie de l’apprentissage hypothèque gravement les chances d’un apprenti de poursuivre sa formation en Bac Pro.

Le parcours 2 ans BEP / BEPA + 2 ans Bac Pro a permis à toute une tranche d’âge d’accéder au niveau IV de formation et lui a facilité l’accès à l’enseignement supérieur. C’est pourquoi nous sommes opposés à la suppression des sections de BEP/BEPA et à la généralisation du baccalauréat professionnel en trois ans.

Cette réforme ne répond pas à l’attente des jeunes et de leur famille, les élèves de l’Enseignement Professionnel méritent MIEUX : des formations adaptées qui débouchent à tous les niveaux de qualification sur des diplômes nationaux reconnus par les branches professionnelles.

Cette réforme, dont la logique est d’accompagner les suppressions massives de postes dans les lycées, se fait dans la précipitation, une grande confusion, beaucoup d’incohérences et d’iniquité entre les élèves.

Le ministre doit donc renoncer à la publication des décrets et arrêtés rejetés au Conseil Supérieur de l’Education ainsi qu’aux suppressions de postes et de sections à la rentrée 2009. Il a décidé de suspendre la réforme du lycée, il faut qu’il fasse la même chose pour l’enseignement professionnel.

NOUS NOUS ADRESSONS AUX MINISTRES DE L’EDUCATION ET DE L’AGRICULTURE POUR LEUR DEMANDER DE SUSPENDRE IMMEDIATEMENT
LA REFORME DE L’ENSEIGNEMENT PROFESSIONNEL, DE REOUVRIR LE DOSSIER
SUR LA VOIE PROFESSIONNELLE ET D’OUVRIR DE VERITABLES NEGOCIATIONS AVEC LES ORGANISATIONS SYNDICALES



Pétition à l'initiative de :


http://www.sauvonslesbep.org/petition/images/bandeau.png

mardi 7 avril 2009

Le parcours de l'education sur youtube.com

Vous pouvez visionner le parcours de l'éducation en cinq parties de 2 à 3 mn sur : href="http://www.youtube.com/watch?v=pl4H7GCt5lk">


Il faut taper : collectifs21 dans la fenêtre rechercher.

Bon visionnage. le principe: plus il est visionné plus il apparaît dans les plus vus, etc..

RONDE INFINIE DES OBSTINES – Site de Dijon

RONDE INFINIE DES OBSTINES – Site de Dijon

Place de la Libération. Tous les jours de 16 à 19 heures
Première ronde : mardi 7 avril 16 h
La ronde infinie des obstinés est née d’un appel lancé place de l’Hôtel de Ville à Paris par une soixante de personnes qui ont tourné pendant une heure pour protester contre les réformes mises en place dans l’Education nationale. Elle s’est mise en marche de façon continue le 23 mars à midi et depuis cette ronde tourne obstinément, jour et nuit place de grève à Paris. D’autres marches se sont mises en place en province.
A Dijon, le Comité de mobilisation de l’Université de Bourgogne appelle tous ceux qui, à un titre ou à un autre, estiment que l’idée même d’Education Nationale, de la maternelle à l’Unviersité, est mise à mal aujourd’hui par le gouvernement, à manifester de façon pacifique et silencieuse, tous les jours place de la Libération de 16 à 19h.
Cette action inédite et lancinante donnera la mesure de notre détermination et de notre capacité de résistance.
Nous appelons tous les citoyens solidaires, les associations, les collectifs, tous les acteurs du monde de l’éducation et de la recherche, de la maternelle à l’université, à venir se joindre à la ronde infinie des obstinés.
Silencieuse, inoffensive, pacifique mais déterminée, cette ronde doit susciter le dialogue avec les passants, la prise de conscience des enjeux en matière d’éducation et de recherche.
Contact : rondeinfiniedijon@gmail.com Infos : http://mobilisation-dijon.over-blog.com/
Ronde mode d’emploi :
Inscriptions individuelles ou collectives possibles afin d’assurer une permanence de la ronde ICI.
http://doodle.com/participation.html?pollId=8zz53ufxcy2zrtxq

Il est souhaitable de procéder à des inscriptions collectives
Pour les inscriptions, vous pouvez mettre un pseudo (pour ceux qui ne veulent pas inscrire leur nom), mais bien préciser votre département ou UFR, votre établissement, ainsi que votre situation d'enseignant, Biatoss ou étudiant, élève ou parent.
L'objectif n'est pas d'être 300 chaque jour. Il s'agit d’assurer une présence quotidienne, de continuer à tourner seul ou à 10, 20 ou 40 marcheurs.
Prévoir des pancartes qui nous ressemblent. Eventuellement écrire des phrases, chaque marcheur portant un seul mot sur un A4. (Les mots défilent pour constituer différentes phrases).
Avoir ses papiers d’identité sur soi.
Deux films différents en ligne:
http://www.youtube.com/watch?v=bZWjOqcBnIk
Et: http://www.dailymotion.com/user/DynamiteCanal/video/x8ot7d_ultimatum-posee-par-la-ronde-infini_news
D’autres précisions mode d’emploi sur le site : http://rondeinfinie.canalblog.com/


Communiqué de presse du 27 mars 2009 –
Ronde infinie des Obstinés – Paris
Blog : http://rondeinfinie.canalblog.com/

La ronde infinie des obstinés tourne depuis plus de 100 heures et il n'y pas lieu de s'en réjouir. Si le chiffre marque la force de notre mobilisation et de notre détermination, chaque heure qui passe confirme le silence et le mépris du gouvernement à l'égard de l'éducation. Nous avons marché 100 heures jours et nuits, sous le soleil ou la pluie, mais nous n'avons pas fêté ces 100 heures : nous prenons acte que ces 100h s'ajoutent aux 7 semaines de grève des universités et que ni Valérie Pécresse, ni Xavier Darcos n'ont daigné écouter ceux qui font ce métier et entendent penser ensemble l'avenir de l'Education.

Nous, universitaires, enseignants, chercheurs, enseignants-chercheurs, étudiants, personnels des bibliothèques, ingénieurs, administratifs, techniciens, ouvriers de service, nous constatons que l'essentiel de nos revendications reste à satisfaire.

Notre  marche lancinante est rejointe, tous les jours et toutes les nuits, par de nouvelles universités, par des personnes d'autres secteurs qui font, avec nous, un bout de chemin. A l’université de Paris 8 se sont jointes des marcheurs des  universités de Paris 1, Paris 2, Paris 3, Paris 4, Paris 5, Paris 6, Paris 7, Paris X Nanterre, Paris 11, Paris 12, Paris 13, de l’IUFM de Paris et de Bonneuil, de l'ENS, de l'EHESS, de L'INALCO,  de l'Observatoire de Paris, du CNRS, de Mulhouse, Montpellier 3, Reims ainsi que les collectifs SLU et SLR, sans compter tous les anonymes. L’université de Poitiers tourne tous les jours, Place d'Armes, de 17h à 19h. L'université de Clermont-Ferrand ouvrira une ronde le 1er avril. Les universités de Lyon, de Lille et de Fort-de-France en Martinique préparent aussi leur ronde.

Nous appelons tous les citoyens solidaires à venir se joindre à la ronde infinie des obstinés.

http://rondeinfinie.canalblog.com/

dimanche 5 avril 2009

Formation des enseignants : le temps presse !

Ecrire à andre.ouzoulias@wanadoo.fr pour ajouter la signature de votre collectif.


Aujourd’hui, 3 avril 2009, la préparation de l’année universitaire 2009 / 2010 est une urgence.
Pour répondre à l’inquiétude légitime des étudiants et des personnels engagés dans la formation, il est impératif que des dispositions soient prises pour assurer la prochaine rentrée universitaire, la préparation aux concours et la formation des enseignants.
La situation actuelle est extrêmement confuse. Aussi, à l’heure actuelle, la seule solution envisageable pour répondre à la situation d’urgence consiste à maintenir pour l’année 2009 / 2010 les dispositifs actuels, à savoir :
- les épreuves actuelles des concours (ce que le ministère a déjà concédé)
- l’ouverture des inscriptions en IUFM (ce que le ministère a déjà concédé)
- le calendrier des épreuves des concours
- les conditions d’inscription en IUFM et aux concours
- les dispositifs de préparation à ces concours (IUFM et UFR)
- l’année de stagiaire rémunéré à l’issue des concours, dans les conditions actuelles.
Pour préparer l’avenir, et plus particulièrement l’année 2010 / 2011, il convient de mettre en place les conditions d’une véritable réflexion qui s’attachera à définir un cursus de master approprié. Cela mènera à examiner un certain nombre de points :
- le cadrage national
- l’offre de formation sur tout le territoire
- le rôle et l’avenir des IUFM
- la revalorisation et ses effets sur l’ensemble de la profession
- la place des concours, y compris de l’agrégation
- l’organisation et le financement des stages
- le contenu de la formation des enseignants (disciplinaire et professionnelle)
- l’articulation avec la recherche
- la place des différents acteurs de la formation
- la poursuite de la formation (FC, études doctorales, concours internes etc …)
- le financement des études.
Tous ces points doivent faire l’objet d’un travail concerté, réunissant toutes les parties prenantes.
Premiers signataires :
Coordination Nationale Formation Des Enseignants (CNFDE), Coordination Nationale des Universités
(CNU),
FSU, SNUIPP-FSU, SNES-FSU, SNESUP-FSU, SNEP-FSU, SNUEP-FSU, SNPI-FSU, Fédération
UNSA-Éducation, SE-UNSA, Sup'Recherche-UNSA, SIEN-UNSA, SNPDEN-UNSA, A&I-UNSA,
SNPTES-UNSA, SGEN-CFDT, CGT-Éduc’action, FERC Sup et FERC-CGT, Sauvons la Recherche
(SLR), Sauvons l’Université (SLU), le collectif Indépendance des chercheurs, UNEF, Fédération des Conseils de Parents d’Élèves des Écoles Publiques (FCPE),
Conférence des Doyens et Directeurs des UFR de Lettres, Langues, Arts, SHS (CDUL), Conférence des Doyens et Directeurs des UFR Scientifiques des Universités Françaises (CDUS), Association des professeurs de musique et de musicologie de l'enseignement supérieur, Société française de littérature générale et comparée, Association Internationale pour la Recherche en Didactique du Français (AIRDF), Association pour la Recherche en Didactique des Mathématiques (ARDM), Collectif des responsables de
CAPES de SVT, Association des Professeurs de Langues Vivantes (APLV), Société des Italianistes de l’Enseignement Supérieur (SIES), Société Française d'Étude du Seizième Siècle (SFDES), Association de Formation et de Recherche sur le Langage (AsFoReL), Association Francophone pour le Recherche en APS (AFRAPS),
CRAP-Cahiers pédagogiques, Institut Coopératif de l’École Moderne-Pédagogie Freinet (ICEM), Groupe Français d’Éducation Nouvelle (GFEN).

vendredi 3 avril 2009

La Politique en citations

"La différence entre l'homme politique et l'homme d'État est la suivante : le premier pense à la prochaine élection, le second à la prochaine génération".
James Freeman Clarke (1810-1888)

"Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus, au-dessus d'eux l'autorité de personne, alors c'est là en toute jeunesse et en toute beauté, le début de la tyrannie."
Platon (IVe siècle av. J.C.)

"Celui qui se conduit vraiment en chef ne prend pas part à l'action."
Lao Tseu (570-490 av.J.C.)

jeudi 2 avril 2009

Jeudi 2 avril 2009 : journée nationale d'action

LE DROIT A L'EDUCATION POUR TOUS EN DANGER !

DISCRIMINATION SOCIALE A TOUS LES ETAGES !


Plus que jamais dans ce contexte de crise, l’enseignement et la formation des jeunes ne sont pas un coût mais un investissement pour l’avenir. Ils sont le meilleur rempart contre le chômage.


Le collectif « l’Education est notre avenir », comme le 19 octobre, comme le 20 novembre, comme le 10 décembre, comme le 17 janvier, comme le 29 janvier et comme le 19 mars, appelle tous ceux qui veulent défendre et transformer le service public d’éducation pour une meilleure réussite des élèves, à le faire savoir haut et fort le 2 avril, par mille manifestations dans toute la France, dans tous les lieux où se forme la jeunesse d’aujourd’hui et se forgent les savoirs de demain.


Jeudi soir 2 avril, après le travail ou l’école, mobilisons-nous, mobilisons l’opinion en faveur de l’éducation. Expliquons, rassemblons, faisons du bruit sur les places publiques ; pour enfin nous faire entendre, le seul espace médiatique, c'est la rue !


Nous refusons :

  • le désengagement de l'Etat et l'éclatement du service public

  • la démolition de l’Ecole, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche publics

  • une école qui trie, stigmatise et exclut une partie de la jeunesse

  • les suppressions de postes (enseignants, administratifs...)

  • la mise en concurrence des établissements et des universités et le renforcement des inégalités

  • la dégradation des conditions de travail des élèves et des personnels

  • une formation professionnelle appauvrie et la précarisation des futurs enseignants

  • la suppression des moyens humains et financiers pour les Associations Educatives Complémentaires de l'Ecole Publique



Nous affirmons :

Créer les conditions de la réussite de tous, c'est possible !


De la maternelle à l'enseignement supérieur, cela impose la restitution des postes et un nouvel effort budgétaire, des programmes et des modes d'organisation repensés, des classes moins chargées, un traitement de la difficulté scolaire par des personnels qualifiés (RASED, ...), une formation de qualité pour tous les enseignants, des plans de titularisation pour résorber la précarité...



L'ÉCOLE PUBLIQUE, C'EST L'ESPOIR DES PARENTS, ET L'AVENIR DE LEURS ENFANTS.


L'ÉDUCATION CONCERNE TOUTES LES GÉNÉRATIONS,
C'EST ENSEMBLE QUE
NOUS LA DÉFENDONS ET LA DÉFENDRONS TOUJOURS !


Jeudi 2 avril 2009 : journée nationale d'action

Départ de la manifestation 20h place de la Libération à Dijon


CGT Educ'action - CNT - FCPE - FSU - JPA - SGEN-CFDT - UNEF - UNSA Education

Collectifs locaux de défense de l'école publique

Comité de mobilisation pour la défense de l'Université publique