mardi 30 juin 2009

rassemblement EVS

Demain rassemblement devant l'agence du pôle emploi 1 bd voltaire à Dijon (près de la place du 30 octobre)
entre 12 h et 12 h30 nous distribuerons des tracts

AVS ! 6 ans après.... un beau gâchis

6 ans après le démarrage du dispositif des AVS, les plus anciens dans ce dispositif vont partir sans possibilité de renouveler leur contrat

Quel gâchis !!!

Gâchis humain : ces personnes investies dans leurs missions ont rendu les services aux enfants handicapées en s’investissement personnellement.
S’investir personnellement étaient leur seule solution pour répondre à l’attente des familles et des enfants qu’elles accompagnaient car l’Etat de son côté ne leur en a jamais donné réellement les moyens : pas ou très peu de formation, temps partiel imposé pour beaucoup, ... promesses de VAE (Valorisation des Acquis par l’Expérience) non tenues dans certaines académies....

Gâchis pour les personnes handicapées : En refusant de renouveler le contrat de ces AVS sur le départ qui ont acquis en 6 ans des compétences , l’Etat devra les remplacer par des nouvelles personnes qui n’ont pas d’expérience pour des fonctions lourdes de conséquence dans la prise en charge des enfants handicapés.

Dès la création du dispositif des AVS, l’Etat a choisi de ne pas pérenniser ni professionnaliser ces métiers pour conduire une réforme à moindre coût. Ces dispositifs - dans la continuité des emplois précaires : emplois CEC, CES, emploi-jeunes et divers contrats aidés -ne relèvent que du traitement du chômage et non pas de la fonction affichée : aide à l’intégration des enfants handicapés.

L’UNAPEDA a dès 2004 défini les grandes lignes d’un métier d’accompagnement des enfants sourds et malentendants qui nécessitent notamment une connaissance des modes de communication en LSF ou LPC (Voir notre article : La fonction d’AVS)

L’UNAPEDA s’associe à l’UNAISSE pour dénoncer le gâchis que représente le non renouvellement des contrats arrivant au bout des 6 ans.

L’UNAPEDA demande :
- que le métier d’accompagnement pour les enfants sourds et malentendants soit considéré comme un vrai métier
- que les moyens consacrés aux SSEFIS (services qui ont fait preuve de la qualité de leur accompagnement) soient renforcés

Vous pouvez lire la lettre de l’UNAISSE aux députés et sénateurs

http://www.unapeda.asso.fr/article.php3?id_article=853

lundi 29 juin 2009

ARTICLE MEDIAPART "Conseil de discipline pour les enseignants désobéisseurs"

Alors que les vacances scolaires approchent, l’éducation nationale solde ses comptes avec ses «désobéisseurs». Au moment même de l’annonce du départ de Xavier Darcos du ministère de l’éducation, deux d’entre eux ont reçu une convocation devant une commission disciplinaire, les 7 et 9 juillet, et un troisième s’est vu interdire l’accès aux médias «pour tout sujet ayant rapport avec [ses] fonctions».



Ils sont presque 3.000 enseignants en France à refuser ouvertement d’appliquer certaines réformes de l’école primaire. Mais, selon l’attitude de leurs inspecteurs, seuls 70 à 80 d’entre eux ont été sanctionnés par des retenues de salaire allant, selon les cas, de dix à trente-six jours. Et parmi eux, les plus médiatisés comme Alain Refalo, auteur en novembre 2008 d’une des premières lettres de désobéissance, sont aussi les plus durement frappés.



Outre la retenue de quatorze jours de salaire et un refus de promotion, cet enseignant de l'école Jules-Ferry de Colomiers, près de Toulouse, est convoqué le 9 juillet dans son académie de Haute-Garonne devant une commission de discipline, composée pour moitié de représentants des syndicats et pour l'autre de ceux de l'administration. Il lui est reproché un refus d'obéir, un manque au devoir de réserve, une invitation à la désobéissance et une attaque publique contre un fonctionnaire de la République. Christian Navarro, de la FSU de Haute-Garonne, y voit la main du ministère lui-même. «Nous sommes à peu près sûrs que le dossier à charge a été concocté par les services juridiques du ministère, avance-t-il. La lecture des charges est assez terrifiante et donne l’impression que l’inspection académique s’est transformée en tribunal militaire mais au final le dossier ne contient pas grand-chose puisque Alain Refalo a fait toutes ses heures de service.» Refusant d’appliquer les deux heures d’aide individualisée, vues comme un «prétexte à la suppression de milliers de poste du RASED [Réseau d'aide spécialisée aux enfants en difficulté]», Alain Refalo anime en effet à la place un atelier de théâtre avec ses élèves de CM1.

samedi 27 juin 2009

L'intersyndicale demande la prolongation des contrats des 30 000 EVS

L'intersyndicale demande la prolongation des contrats des 30 000 EVS
"Il reste 13 jours avant que 30 000 EVS… soient renvoyés au Pôle emploi" écrivent les dirigeants du Snuipp, Se-Unsa, Sgen, CGT Education et de l'Uncevs. Les EVS effectuent des tâches d'accompagnement des élèves handicapés ou de soutien administratif auprès des directeurs d'école primaire.

"Arrivés au terme de leurs contrats, le gouvernement fait fi des expériences qu’ils ont acquises au sein des équipes et auprès des élèves en situation de handicap ; Il organise un turn-over général, s’abstenant ainsi d’offrir des solutions et des perspectives aux 30 000 personnes concernées. Dans le contexte de crise économique et sociale actuelle, la fin du contrat signifie, pour eux, un retour à la case départ, au pôle Emploi, à une plus grande précarité" notent les syndicats. " Nous exigeons une prolongation de leur contrat au delà de juin 2009. Nous exigeons que l’Etat, le ministère du Travail et le ministère de l’Education Nationale respectent leurs engagements en terme d’accompagnement et de formation et donnent à leurs représentants les moyens de les mettre en œuvre".
Lettre intersyndicale
Communiqué Se-Unsa
L'Etat se désintéresse des EVS
Pétitiion : http://jesigne.fr/nonaprecaritedansleducationnationale (6.700 signatures à ce jour)

COMMUNIQUE DE PRESSE COORDINATION NATIONALE ECOLE EN DANGER SUR LA REPRESSION

Conscient de l’importance de la mobilisation des salariés de l’éducation et des parents contre les réformes DARCOS et PECRESSE et inquiet de cette forme de résistance inédite, le gouvernement espère briser la contestation par la répression, multipliant sanctions financières et administratives, pressions et intimidations…

La coordination nationale Ecole en Danger dénonce notamment les procédures disciplinaires qui visent les enseignants désobéisseurs et appelle tous les collectifs mobilisés et, plus largement, tous ceux qui sont conscients de la gravité des attaques portées contre l’école et ceux qui osent la défendre, à soutenir les enseignants sanctionnés et particulièrement :



- Erwan REDON, professeur des écoles à Marseille (13), syndicaliste et militant, qui a exprimé dans une tribune sur Rue 89 les raisons pour lesquelles il est réfractaire aux mesures en cours. Après avoir subi un retrait de salaire de trente-deux jours et un refus d’organisation de classe verte, il est convoqué à Marseille le 7 juillet à 9h devant la commission paritaire siégeant en formation disciplinaire pour « insuffisance professionnelle » et risque le licenciement. La CNEED appelle à signer et faire signer la pétition de soutien et à venir nombreux de chaque département à Marseille le 7 juillet.

Voir le blog du comité de soutien à Erwan : http://www.soutienerwanredon.org



- Alain REFALO, instituteur à Colomiers (31), qui a initié le mouvement de résistance pédagogique par la publication de la lettre à son inspecteur : « En conscience, je refuse d’obéir ». Après avoir subi un retrait de quatorze jours de salaire et un refus de promotion au grand choix pour avoir mis en place un atelier théâtre sur le temps de l’aide personnalisé, il est convoqué à Toulouse le jeudi 9 juillet à 15h devant la commission paritaire siégeant en formation disciplinaire pour « refus d'obéissance, manquement au devoir de réserve, incitation à la désobéissance collective et attaque publique contre un fonctionnaire de l'Education Nationale ». (Les modalités de soutien seront communiquées dès que possible. Voir le blog de résistance pédagogique pour l’avenir de l’école : http://resistancepedagogique.blog4ever.com).



La coordination nationale Ecole en danger invite à mener des actions de solidarité et à dénoncer ces mesures de répression qui ne pourront venir à bout de cette résistance collective pour un service public d’éducation de qualité pour tous.



Porte-parole de la coordination nationale Ecole en Danger :

- Isabelle CAMPANELLA (Lyon) isabelle.campanella@free.fr 04 72 00 84 66

- Bruno EZ-ZAFIR (Villefranche) b.ez-zafir@laposte.net 06 10 59 62 88

- Maïlys LE DEUN (Toulouse) ldmailys@free.fr 06 83 58 11 46

- Hassénia SIRAT (Dijon) sirat.hassenia@hotmail.fr 06 61 41 20 52

mardi 9 juin 2009

Un exemple de lutte parmi d'autres, celui d'un professeur d'école désobéisseur qui va payer de sa personne pour avoir défendu l'Ecole Publique... >

Pour en savoir plus :
http://soutienerwanredon.org/

Erwan Redon, professeur des écoles à l’école des Convalescents (Marseille 1er) fait partie des enseignants désobéisseurs. Ceux-ci ont depuis plusieurs mois déjà, entamé un mouvement de résistance contre la casse organisée du service public d'éducation. Ils refusent de participer à la mise en œuvre des nouveaux programmes inspirés par la vision d'une école rétrograde et utilitariste.

Ils accompagnent leur acte d’une réflexion pédagogique, de dialogues avec les parents d’élèves et de nombreuses propositions pour une école meilleure, tout en assurant la totalité de leur service.
Alors que le mouvement des désobéisseurs s’amplifie nationalement, la répression qui s’ensuit est à géométrie variable selon les académies.
Dans les Bouches du Rhône, la hiérarchie tente depuis des mois de stopper ce mouvement par l’intermédiaire de pressions diverses sur les enseignants (lettres, contrôles de la part des inspecteurs) mais aussi de sanctions .
Certains enseignants se sont ainsi vus bloqués dans leur « avancement », d’autres délester de plusieurs dizaines de jours de salaire sur leur bulletin de paye. C’est le cas d’Erwan Redon qui s’est vu ponctionner de 32 jours de salaire, comme sa collègue d’école également désobéisseuse.
En réponse à cette tentative de briser une action collective, réfléchie et légitime, une caisse de solidarité a été mise en place. Elle a permis de compenser tous les retraits de salaire.

L’inspection Académique a décidé de monter d’un cran dans la répression. Erwan Redon est convoqué le 7 juillet à une commission disciplinaire : il risque le licenciement.

Nous sommes des milliers à condamner la politique gouvernementale et ses nombreuses déclinaisons : hiérarchie omnipotente, programmes scolaires rétrogrades, fichage généralisé des élèves, « politique migratoire » qui enferme puis expulse des familles dont les enfants devraient être dans nos classes.

Nous demandons donc:
- l’arrêt immédiat de la procédure engagée contre Erwan Redon
- La levée des sanctions contre tous les désobéisseurs

ma commune va financer l'école catho de la commune voisine

Et ben voilà, nous finançons les écoles privées, même quand elles ne sont pas dans notre commune

Et on doit encore laisser faire ?

5 Juin 2009
Financement des écoles privées: vers une abrogation de l'article 89 de la loi de 2004

La commission des affaires sociales de l’Assemblée a adopté mercredi dernier une proposition de loi sénatoriale, de jean-Claude Carlé, sénateur UMP de Haute-Savoie, pour tenter de résoudre le problème récurrent du financement des écoles privées accueillant des élèves habitant dans une autre commune que celle de leur école.
Le texte, déjà adopté au Sénat, et qui devrait être examiné par les députés à partir de mardi 9 juin, a été voté dans des termes identiques en commission de l’Assemblée (UMP pour, abstention du PS, GDR contre), laissant prévoir un vote définitif lors de son examen en séance le 15 juin.
Selon cette proposition, une commune où résident des enfants scolarisés dans des écoles privées hors de son territoire devra contribuer au financement de ces écoles dans quatre cas précis:
-1- pas de capacité d’accueil dans la commune;
-2- obligations professionnelles des parents dès lors que lorsque la commune de résidence n'a pas organisé de service de cantine et de garderie.
-3- raisons médicales;
-4- frère ou sœur déjà scolarisés dans une autre commune.
Le financement étant, dans ces cas, «obligatoire», en cas de litige, le préfet devra statuer sur l’application locale de la loi dans un délai de trois mois.
Le ministre a rappelé que la mise en œuvre de l'article, 89 a «rencontré des difficultés» qui ont abouti à l'accord du 16 mai 2006 entre le secrétariat général de l'Enseignement catholique, l'AMF et le ministère de l'Intérieur, repris dans la circulaire n° 07-142 du 27 août 2007. Il estime que la proposition de loi reprenant les termes de cet accord est équilibré

Accéder au dossier législatif, lien ci-dessous.
Liens complémentaires :
http://www.assemblee-nationale.fr/13/rapports/r1705-a0.asp

Vendredi 5 juin 2009 : Darcos débarque à Besançon

Vendredi 5 juin 2009 : Darcos débarque à Besançon


Sources diverses, le 6 juin 2009

Doubs - Besançon
L’affaire est relatée par le site Internet « Ma commune.info ». Une nouvelle fois un vigile zélé, a menacé un journaliste dans l’exercice de ses fonctions. Malheureusement, force et de constater que ce genre d’incidents est devenu monnaie courante.
Correspondant pour plusieurs journaux à Besançon, le journaliste s’est vu refuser l’accès au cycloparc où se trouvait le Ministre de l’Education Nationale. Profitant, de l’éloignement du vigile, le reporter finit par rentrer dans la manifestation mais ce denier est très vite repéré par le vigile, qui le menace : ‘Tu t’en vas sinon je t’en colle une », s’est il empressé de lui dire.
La rédaction du site internet bisontin précise que le Rectorat devait envoyer des excuses écrites dans la soirée au journaliste.
Il n’empêche que ce nouvel incident pose une nouvelle fois le problème de la difficulté pour les médias de travailler en toute liberté et sans se faire agresser lorsqu’un membre du gouvernement se déplace dans la région.
Ce matin d’ailleurs, l’Est Républicain soulignait à juste titre que « sous l’ère Sarkozy, le moindre déplacement ministériel donne droit à un déploiement surréaliste des forces de l’ordre ». Effectivement, une quarantaine de manifestants ont été tenus à l’écart du Ministre Darcos par 140 policiers. Par ailleurs, un jeune lycéen qui voulait tout simplement rejoindre son domicile s’est fait arbitrairement fouiller son cartable. Ce genre d’opération devient intolérable et absurde. Rappelons que ce tout sécuritaire avait déjà exaspéré les habitants d’Ornans, lors de la visite de Nicolas Sarkozy. Certains ornanais avaient dû prouver leur identité pour rentrer chez eux.
Ce genre d'attitude ne risque pas d'apaiser les relations parfois tendues entre la presse et les forces de l'ordre.

Source : http://www.pleinair.net/detail_48_30592-Besancon-Visite-Xavier-Darcos-Un-journaliste-pris-a-partie-par-un-vigile.html

http://www.pleinair.net/detail_48_30574-Besancon-De-nombreux-cars-de-CRS-pour-tenir-a-l-ecart-les-manifestants.html