mardi 1 septembre 2009

lundi 6 juillet 2009

Sarkozy, un sous-doué à l'Elysée?

Mais pourquoi tant de haine envers le corps enseignant en général et les chercheurs en particulier ?
Tout simplement parce que Notre Majesté souffre du complexe du cancre parvenu.
Président médiocre, il fut par le passé élève médiocre, bachelier médiocre et étudiant médiocre.
Mais aucune trace de cette médiocrité dans son curriculum vitae. Et pour cause, il l'a customisé.
Officiellement Notre Souverain Eclairé serait titulaire d'une maîtrise de droit privé, d'un certificat d'aptitude à la profession d'avocat, d'un DEA de sciences politiques obtenu avec mention et aurait fait des études à l'Institut d'Etudes politiques de Paris. Waouh !

Mais alors pourquoi est-il aussi nul ? Tout simplement par que la plupart de ces titres universitaires sont faux.
Une enquête menée par Alain Garrigou, professeur de sciences politiques à Nanterre le prouve
http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article219

En parcourant l'annuaire des anciens élèves de Sciences Po, il a pu constater que Sarkozy de Nagy Bosca n'y figure pas, ce qui signifie qu'il n'a pas mené ses études à leur terme et ne peut donc se parer du titre d'ancien élève réservé aux seuls diplômés.
Et son DEA ? Pourquoi n'en trouve-t-on aucune trace dans les archives de Paris X Nanterre ? Tout simplement parce que si le candidat Sarkozy apparaît bien dans le procès verbal de la première session, il est ajourné pour ne pas s'être présenté à l'épreuve écrite terminale et n'avoir pas rendu son mémoire. (voir pièce jointe)
Et son certificat d'aptitude à la profession d'avocat ? Obtenu sur le fil avec la note médiocre de 20 /40
(7/20 à la première épreuve et 13/20 à la seconde)
Mais rappelons aussi, pour compléter le tableau, les notes obtenues au bac par le candidat 18917 en 1973 (Jury 80, lycée Molière) :
7/20 à l'épreuve écrite de français et 12 à l'oral (voilà pourquoi il s'exprime toujours dans un français approximatif), 9/20 en philo, 8/20 en maths (il a néanmoins su s'augmenter de 200 % !), 10/20 en anglais ("magnifical" s'exclama-t-il un jour en présence de la reine d'Angleterre) et 11/20 en économie (on n'est pas sorti de la crise !). Avec 142 points sur 300, le médiocre petit candidat fut recalé et fut obligé
de se présenter au repêchage.

Ne nous étonnons donc plus des propos méprisants qui sortent donc de la bouche de ce vilain petit personnage médiocre et rancunier qui a tant souffert de ne jamais avoir été reconnu à sa juste valeur par ses professeurs.

Publié par LES PROFS DU COLLEGE DE VONNAS (AIN) et copié par le hussard
Publié dans : humeur - Communauté : défendre l'école pour tous

CA n'étonnera personne

mardi 30 juin 2009

rassemblement EVS

Demain rassemblement devant l'agence du pôle emploi 1 bd voltaire à Dijon (près de la place du 30 octobre)
entre 12 h et 12 h30 nous distribuerons des tracts

AVS ! 6 ans après.... un beau gâchis

6 ans après le démarrage du dispositif des AVS, les plus anciens dans ce dispositif vont partir sans possibilité de renouveler leur contrat

Quel gâchis !!!

Gâchis humain : ces personnes investies dans leurs missions ont rendu les services aux enfants handicapées en s’investissement personnellement.
S’investir personnellement étaient leur seule solution pour répondre à l’attente des familles et des enfants qu’elles accompagnaient car l’Etat de son côté ne leur en a jamais donné réellement les moyens : pas ou très peu de formation, temps partiel imposé pour beaucoup, ... promesses de VAE (Valorisation des Acquis par l’Expérience) non tenues dans certaines académies....

Gâchis pour les personnes handicapées : En refusant de renouveler le contrat de ces AVS sur le départ qui ont acquis en 6 ans des compétences , l’Etat devra les remplacer par des nouvelles personnes qui n’ont pas d’expérience pour des fonctions lourdes de conséquence dans la prise en charge des enfants handicapés.

Dès la création du dispositif des AVS, l’Etat a choisi de ne pas pérenniser ni professionnaliser ces métiers pour conduire une réforme à moindre coût. Ces dispositifs - dans la continuité des emplois précaires : emplois CEC, CES, emploi-jeunes et divers contrats aidés -ne relèvent que du traitement du chômage et non pas de la fonction affichée : aide à l’intégration des enfants handicapés.

L’UNAPEDA a dès 2004 défini les grandes lignes d’un métier d’accompagnement des enfants sourds et malentendants qui nécessitent notamment une connaissance des modes de communication en LSF ou LPC (Voir notre article : La fonction d’AVS)

L’UNAPEDA s’associe à l’UNAISSE pour dénoncer le gâchis que représente le non renouvellement des contrats arrivant au bout des 6 ans.

L’UNAPEDA demande :
- que le métier d’accompagnement pour les enfants sourds et malentendants soit considéré comme un vrai métier
- que les moyens consacrés aux SSEFIS (services qui ont fait preuve de la qualité de leur accompagnement) soient renforcés

Vous pouvez lire la lettre de l’UNAISSE aux députés et sénateurs

http://www.unapeda.asso.fr/article.php3?id_article=853

lundi 29 juin 2009

ARTICLE MEDIAPART "Conseil de discipline pour les enseignants désobéisseurs"

Alors que les vacances scolaires approchent, l’éducation nationale solde ses comptes avec ses «désobéisseurs». Au moment même de l’annonce du départ de Xavier Darcos du ministère de l’éducation, deux d’entre eux ont reçu une convocation devant une commission disciplinaire, les 7 et 9 juillet, et un troisième s’est vu interdire l’accès aux médias «pour tout sujet ayant rapport avec [ses] fonctions».



Ils sont presque 3.000 enseignants en France à refuser ouvertement d’appliquer certaines réformes de l’école primaire. Mais, selon l’attitude de leurs inspecteurs, seuls 70 à 80 d’entre eux ont été sanctionnés par des retenues de salaire allant, selon les cas, de dix à trente-six jours. Et parmi eux, les plus médiatisés comme Alain Refalo, auteur en novembre 2008 d’une des premières lettres de désobéissance, sont aussi les plus durement frappés.



Outre la retenue de quatorze jours de salaire et un refus de promotion, cet enseignant de l'école Jules-Ferry de Colomiers, près de Toulouse, est convoqué le 9 juillet dans son académie de Haute-Garonne devant une commission de discipline, composée pour moitié de représentants des syndicats et pour l'autre de ceux de l'administration. Il lui est reproché un refus d'obéir, un manque au devoir de réserve, une invitation à la désobéissance et une attaque publique contre un fonctionnaire de la République. Christian Navarro, de la FSU de Haute-Garonne, y voit la main du ministère lui-même. «Nous sommes à peu près sûrs que le dossier à charge a été concocté par les services juridiques du ministère, avance-t-il. La lecture des charges est assez terrifiante et donne l’impression que l’inspection académique s’est transformée en tribunal militaire mais au final le dossier ne contient pas grand-chose puisque Alain Refalo a fait toutes ses heures de service.» Refusant d’appliquer les deux heures d’aide individualisée, vues comme un «prétexte à la suppression de milliers de poste du RASED [Réseau d'aide spécialisée aux enfants en difficulté]», Alain Refalo anime en effet à la place un atelier de théâtre avec ses élèves de CM1.