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Bienvenue sur le blog des parents d'élèves de l'école Monts de Vignes. C'est un lieu d'échange entre tous les parents.
LE DROIT A L'EDUCATION POUR TOUS EN DANGER !
DISCRIMINATION SOCIALE A TOUS LES ETAGES !
Plus que jamais dans ce contexte de crise, l’enseignement et la formation des jeunes ne sont pas un coût mais un investissement pour l’avenir. Ils sont le meilleur rempart contre le chômage.
Le collectif « l’Education est notre avenir », comme le 19 octobre, comme le 20 novembre, comme le 10 décembre, comme le 17 janvier, comme le 29 janvier et comme le 19 mars, appelle tous ceux qui veulent défendre et transformer le service public d’éducation pour une meilleure réussite des élèves, à le faire savoir haut et fort le 2 avril, par mille manifestations dans toute la France, dans tous les lieux où se forme la jeunesse d’aujourd’hui et se forgent les savoirs de demain.
Jeudi soir 2 avril, après le travail ou l’école, mobilisons-nous, mobilisons l’opinion en faveur de l’éducation. Expliquons, rassemblons, faisons du bruit sur les places publiques ; pour enfin nous faire entendre, le seul espace médiatique, c'est la rue !
Nous refusons :
le désengagement de l'Etat et l'éclatement du service public
la démolition de l’Ecole, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche publics
une école qui trie, stigmatise et exclut une partie de la jeunesse
les suppressions de postes (enseignants, administratifs...)
la mise en concurrence des établissements et des universités et le renforcement des inégalités
la dégradation des conditions de travail des élèves et des personnels
une formation professionnelle appauvrie et la précarisation des futurs enseignants
la suppression des moyens humains et financiers pour les Associations Educatives Complémentaires de l'Ecole Publique
Nous affirmons :
Créer les conditions de la réussite de tous, c'est possible !
De la maternelle à l'enseignement supérieur, cela impose la restitution des postes et un nouvel effort budgétaire, des programmes et des modes d'organisation repensés, des classes moins chargées, un traitement de la difficulté scolaire par des personnels qualifiés (RASED, ...), une formation de qualité pour tous les enseignants, des plans de titularisation pour résorber la précarité...
L'ÉCOLE PUBLIQUE, C'EST L'ESPOIR DES PARENTS, ET L'AVENIR DE LEURS ENFANTS.
L'ÉDUCATION CONCERNE TOUTES LES GÉNÉRATIONS,
C'EST ENSEMBLE QUE NOUS LA DÉFENDONS ET LA DÉFENDRONS TOUJOURS !
Jeudi 2 avril 2009 : journée nationale d'action
Départ de la manifestation 20h place de la Libération à Dijon
CGT Educ'action - CNT - FCPE - FSU - JPA - SGEN-CFDT - UNEF - UNSA Education
Collectifs locaux de défense de l'école publique
Comité de mobilisation pour la défense de l'Université publique
LE MONDE | 27.03.09 | 15h08 • Mis à jour le 27.03.09 | 15h44
Ils ne sont plus qu'une poignée et pourtant ils résistent. Les opposants à Base élèves 1er degré, du nom du fichier informatisé et centralisé qui stocke les informations recueillies lors de l'inscription de chaque enfant dès l'école maternelle, ne désarment pas. Leur dernière "victoire" : la France sommée d'expliquer par écrit avant le 6 avril aux Nations unies, dans le cadre de la session du Comité des droits de l'enfant, "à quelle mission de service public servira le stockage au niveau national de données nominatives et indiquer les raisons pour lesquelles le droit d'opposition prévu par la loi ne s'applique pas à ce dispositif. Veuillez également informer le Comité (des droits de l'enfant de l'ONU) des conséquences éventuelles que pourrait entraîner le refus des parents de fournir les informations requises sur leurs enfants".
Réunis dans un Collectif national de résistance à Base élèves (CNRBE), des parents d'élèves et des enseignants, relayés par la Ligue des droits de l'homme, contestent ce fichier depuis les premières expérimentations lancées en 2004. Ils ont d'ailleurs réussi à le dépouiller des attributs dont il était doté au départ. Mais continuent de se battre pour obtenir sa suppression. Les uns au tribunal - où les premières plaintes contre X... invoquant le non-respect de la loi Informatique et libertés ont été déposées mercredi 25 mars comme à Grenoble et à Millau - les autres dans les écoles autour des "désobéisseurs" qui, en refusant de renseigner la Base, font l'objet de sanctions et de retraits sur salaire. Un recours en annulation a également été déposé au Conseil d'Etat le 22 décembre 2008.
Quand, après des années de fiches cartonnées, le mammouth décide de basculer dans le tout-numérique, il ne se doutait pas que l'affaire soulèverait une telle indignation. Les collèges et les lycées sont dotés depuis 1995 d'un logiciel (Sconet) qui centralise des renseignements familiaux et scolaires sans que cela ait suscité la moindre vaguelette. L'école se révèle plus frondeuse.
Les collègues ont mis un certain temps à réagir parce que, au départ, Base élèves leur a été présenté comme une réponse à une de leurs revendications : disposer d'un logiciel équipé des mêmes fonctionnalités dans toutes les écoles", se souvient Gérard Courdert, délégué du Syndicat des instituteurs et professeurs d'école (Snuipp-FSU) de l'Ain. "En plus, pour beaucoup d'entre eux, l'ordinateur est souvent arrivé avec le logiciel lui-même", précise Pierre Devesa, directeur d'une école primaire dans le même département.
Le logiciel en question se révèle tout sauf anodin : pour la première fois, les écoles se voient tenues de remplir une base de données indiquant les nom, prénom, adresse de leurs élèves, mais aussi leur nationalité, l'année de leur arrivée en France, le suivi médical ou psychologique dont ils font l'objet, leur handicap éventuel.
Sans que le législateur y ait mis son nez, un fichier centralisé et précis voyait le jour, au moment même où, partout en France, des enseignants prenaient fait et cause en faveur de leurs élèves sans papiers et quand, peu de temps avant, l'idée d'un repérage précoce de la délinquance avait provoqué controverse et indignation.
Prenant acte de la fronde, le ministère plie mais ne cède pas, publiant un arrêté "portant création de Base élèves", en date du 20 octobre 2008, épuré des champs de la nationalité, du handicap, de l'absentéisme, etc. Le ministre, Xavier Darcos lui-même, avait estimé, en juin, que ce fichier était "profondément liberticide".
Revu et corrigé, Base élèves, qui contient une cinquantaine de renseignements, dote chaque enfant d'un identifiant national élève qui rejoint la Base nationale. Le tout est consultable en partie par la mairie, en totalité par l'inspection académique. Les parents ne peuvent s'y opposer. La plupart des enseignants cèdent sous la pression, quelques-uns résistent contre ce qu'ils jugent être une opération de fichage.
Pour l'éducation nationale, qui a beaucoup souffert de la grève administrative menée pendant des années par les directeurs d'école, il ne s'agit que d'un outil de bonne gestion. Base élèves a déjà permis de rectifier de "plusieurs milliers" l'effectif des enfants inscrits à l'école. Ramené à 6 millions, c'est peu, mais "un élève de plus ou de moins peut impliquer une fermeture ou une ouverture de classe", défend le ministère.
Mais pourquoi des fichiers nominatifs ? Ils peuvent être "utiles en cas de méningite ou de recherches d'enfants". Ou pour repérer les enfants sans papiers, s'inquiète le Collectif.
Pour ses détracteurs, ce fichier pourrait bien constituer aussi le socle du futur "casier" que risque de traîner derrière lui chaque enfant durant sa scolarité. "L'outil Base élèves est évolutif. La meilleure preuve, c'est qu'il a déjà fait l'objet d'une modification déclarée à la CNIL : elle consiste à pouvoir attribuer le nom d'un enseignant à chaque classe", argumente Christian Drevet, directeur d'une petite école de trois classes à Eydoche, dans l'Isère. Sachant que l'éducation nationale travaille à la mise en place d'"un livret scolaire électronique" qui contiendrait le résultat des évaluations individuelles et qu'un fichier national sur le retard scolaire est également en préparation, qu'est-ce qui interdira de connecter tous ces fichiers à travers l'identifiant de l'élève ?
Des parents s'insurgent, comme Vincent Fristot, de Grenoble, à l'origine du recours au Conseil d'Etat, choqué que ce fichier ait été imposé "sans débat démocratique, sans concertation". C'est comme si "on nous retirait notre autorité parentale", s'indigne Marylou Waligorsk, dans l'Aveyron. "N'importe quel distributeur est tenu de demander notre avis s'il veut constituer un fichier. Pas l'éducation nationale !", s'insurge Béatrice Koehler, dans l'Ain, qui juge choquant que "grands-parents, amis et nounous" se retrouvent aussi "fichés" à leur insu. Mais il est sans doute trop tard : 80 % des enfants sont déjà inscrits sur Base élèves.
Brigitte Perucca
Place de la Libération, à 16 heures,
au
PARCOURS DE L’ÉDUCATION
APPEL À UN DÉFILÉ DE PROTESTATION
Pour défendre les valeurs de l’Ecole Publique,
laïque, gratuite, égalitaire et émancipatrice
et exiger les moyens de son développement
de la Maternelle à l'Université !!!
Le ministre refuse de nous entendre
Le gouvernement persiste dans ses réformes visant à démolir l’éducation publique, laïque, gratuite et à supprimer des postes :
Remise en cause de l’accueil des enfants de 2 à 3 ans en maternelle, remise en cause des associations liées à l’Education, remise en cause des IUT, suppression de 2 heures d’enseignement par semaine en élémentaire, suppression des RASED, diminution dans les lycées du nombre d’heures d’enseignement, avenir de la recherche et de l’université publiques compromises, « réforme » de la formation des enseignants et suppression de leur formation professionnelle…
et la liste est loin d’être complète !!!Venez nous rejoindre avec vos gilets jaunes, vos sifflets, vos crécelles, vos tambourins, vos poussettes, vos banderoles, vos pancartes, vos autocollants et invitez la famille, les voisin(e)s, les cousin(e)s, les ami(e)s !A chaque niveau de l’enseignement public, des revendications et
1/ Maternelle : RDV à 16h00 place de la Libération, transformée en cour de récréation. Au coup de sifflet, tout le monde s'allonge ou s'immobilise ; une banderole est brandie, « SAUVONS LA MATERNELLE PUBLIQUE GRATUITE - NON AUX JARDINS D'EVEIL PAYANTS ». Puis au coup de sifflet, nous partons en farandole(s) vers la place suivante, en abandonnant la banderole. Et ainsi de suite…
2/ Primaire : Place François Rude où seront listées au mégaphone les réformes Darcos concernant l'école primaire. Tout le monde hue : « zéro, nul, hou...... ». Dépôt d’une autre banderole sur la fontaine.
3/ Collège-Lycée : Place Darcy
4/ Université : Retour place François Rude
5/ IUFM : Place de la Libération
C’EST DE L’AVENIR DE NOS ENFANTS DONT IL EST QUESTION !
PARLEZ-EN AUTOUR DE VOUS et mobilisez !!!